avis de deces gauquelin condé sur noireau

Formatde téléchargement: : Texte Vues 1 à 318 sur 318. Nombre de pages: 318 Notice complète: Titre : Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne Auteur : Société historique et archéologique de l'Orne.Auteur du texte. Éditeur : (Alençon) Éditeur : Typographie et lithographie Alb. Manier (Alençon) Éditeur : Typographie et lithographie Lecoq & Mathorel (Alençon) GERARD Charles Bourgeois de Blois, 1770/07/04 , comparant sur l'état de démence de son frère Denis Gérard, bourgeois de Paris. -> Voir (fidelis44) GERARD, Charles Bourgeois de Paris, 1673/03/03 -> Voir (market1g) GERARD, Charles Bourgeois de la ville de Montereau x RAMON, Marie Angélique, 1779/03/05 -> Voir (nri) Bayeux[bajø] [1] est une commune française et une des trois sous-préfectures du département du Calvados et de la région Normandie, peuplée de 12 682 habitants [2] (les Bajocasses ou Bayeusains).. Siège d'évêché depuis le IV e siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Retrouvezci-dessous le détail des résultats à Montilly-sur-Noireau. Les résultats du second tour des élections législatives dans la 3e circonscription de l’Orne . Candidat. Commune. Circo Pwiic- A partir de 12 €/heure. Trouvez le meilleur assistant décès et fin de vie à Gillonnay (38260) Pw ii c. Demander un service. Menu de navigation. fr; Connexion ; Inscription comme Assistant décès et fin de vie ; Sélectionnez votre langue. English. Nederlands Belgïe. Nederlands Nederland. Pwiic Seniors et personnes âgées Services professionnels d'aide aux personnes âgées Rencontre Femme Antillaise Ile De France. Consultez le journal des derniers avis de décès publiés dans le département d'Orne. Vous avez la possibilité de rechercher facilement un avis de décès plus ancien et d’affiner votre requête par nom et prénom du défunt ; ville ou code postal. Les avis de décès publiés dans le département d'Orne L’annonce d’un décès passe aussi par la diffusion d’un faire-part de décès. Le site publie la liste des derniers avis de décès et d’obsèques. Vous pouvez ainsi trouver, facilement et gratuitement, l’annonce nécrologique d’une connaissance, d’un ami ou d’un parent décédé dans le département d'Orne. À savoir La publication d’un avis de décès en ligne permet d’informer tous les proches et les connaissances de la disparition d’une personne. Avec le faire-part est accessible depuis tous les supports ordinateur, tablette et Smartphone, sans contrainte de temps ou géographique. Le site vous permet aussi d’accéder à tout un catalogue de services de qualité, depuis chacune des annonces de décès publiée dans le département d'Orne. Rechercher un avis de décès dans le département d'Orne La recherche d’un avis de décès est possible au niveau national, mais aussi par région et par département. Ainsi, afin de trouver une annonce de décès diffusée dans le département d'Orne, plusieurs solutions sont possibles En recherchant le défunt via l’outil dédié en renseignant le nom, éventuellement le prénom du défunt, la ville et/ou le code postal En navigant dans la liste des personnes décédées dans le département d'Orne Registre des avis de décès et d’obsèques, le site recense les derniers avis de décès partagés par les agences de pompes funèbres et les familles en deuil. Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 246 on 246Number of pages 246Full noticeTitle Au pays virois bulletin mensuel d'histoire localePublisher VirePublication date 1932-01Relationship textType printed serialLanguage frenchLanguage FrenchFormat Nombre total de vues 4091Description janvier 1932Description 1932/01 A15-1932/ Collection numérique Fonds régional Basse-NormandieRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5490691bSource Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC11-2140Provenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 19/01/2011The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 97%.Revue Historique, Scientifique, Artistique et Littéraire BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU PAYS VIROIS BM ' SOMMAIRE Pg> Nécrologie 49 Questionnaire de l'Abonné.. 58 ROBEKT BAZIN. — Une Charte de l'Abbaye de Belle-Etoile 1577. 61 EK. HALBOUT. — Le >Jieujc Condé Monographie de l'Hospice.. 73 B. LEPOËTRE. — Nomination d'un Custos 1716 80 >?AL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite 81 JEAN ROBERT. — Bibliographie . 90 PRIX DU NUMÉRO 3 fr. MORTAIN Imprimerie GABRIEL LEI KLL1EK Grande-Rue, près l'Eglise , 1 Revue Historique, Scientifique, .Artistique et Littéraire BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU PAYS VIROIS ANNÉE 1932 Sceau des Obligations de la Vicomte de "Oire MORTAIN IMPRIMERIE GABRIEL LETELL1ER Grande-Rue, près l'Eglise TABLE DES MATIERES JANVIER-MARS 1933 J. R. — Chronique Annuelle 1 VAL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite. 12 Ephémérides Semestrielles 31 FRÉDÉRIC ALIX. — Recherche de Montfaut dans l'Election de Vire, 1463 SB RENÉ PICARD. —? Les Tapisseries du Presbytère de La Graverie ... 43 AVRLL-JUIN 1933 Nécrologie ... ...... 49 Questionnaire de l'Abonné 58 ROBERT BAZIN. — Une charte de l'Abbaye de Belle-Etoile 1B77 .. 61 EM. HALBOUT. — Le Vieux Condé Monographie de l'HoBpice .-. ..-.» 73 B. LEPOËTBE. — Mesnil-Robert Nomination d'un custos 1716 80 VAL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite. 81 JEAN ROBERT. — Bibliographie > ,....... 90 JUILLET-SEPTEMBRE 1932 R. P. — Chronique Semestrielle Un témoignage relatif à la mort du sous-diacre Picquenard 1795 .. 97 Ephémérides Semestrielles , 103 Nomination de Personnes Notables 12 Nov. 1653 105 EM. HALBOUT. — Le Vieux Condé Monographie de l'Hospice suite 107 VAL. BOURRIENNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite 115 FRÉDÉRIC ALIX. — Compagnon de Gaule 139 JEAN ROBERT. — Bois-Nantier 142 OCTOBRE-DÉCEMBRE 1933 JEAN ROBERT. — Bois-Nantier suite 145 CHARLES TIRARD. — Il y a cinquante ans... au Pays Virois 153 EM. HALBOUT. — Le Vieux Condé Monographie de l'Hospice suite et fin 158 ROBERT BAZIN. — Visites officielles 173 Bibliographie 186 Table Alphabétique Par Noms d'Auteurs ALIX FRÉDÉRIC. — Recherche de Montfaut dans l'Election de Vire 1463 38 Compagnon de Gaule 139 BAZIN ROBERT. — Une charte de l'Abbaye de BelleEtoile 1577 61 Visites officielles 173 BOURRIENNE VALENTIN. — Les Seigneurs de Coulonces mite 12, 81 115 HALBOUT EMILE . — Le Vieux Condé Monographie de l'Hospice 73, 107 158 LEPOËTRE B. — Mesnil-Robert Nomination d'un Custos 1716 80 PICARD RENÉ. — Les Tapisseries du Presbytère de La Graverie 42 Chronique semestrielle Un témoignage relatif à la mort du sous-diacre Picquenard 1795 97 ROBERT JEAN. — Chronique Annuelle . 1 Bibliographie • • 90 Bois-Nantier 142 145 TIRARD CHARLES. — Il y a Cinquante Ans... Au Pays Virois ...>. 163 ERRATA Page 2. —. Ligne 84 lire ilôts et non ilôts ». Page 7. — Dernière ligne lire toits et non toits ». Page 8. — Ligne 23 lire s'élargissant et non s'élégissant ». Page 11. — Ligne 4 lire qu'on n'aille et non qu'on aille ». Page 45. — Ligne 8 lire générale et non générales ». Page 49 Ligne 1 lire Don et non Dom ». Page 57. — Ligne 12 verbe au singulier et non pas au pluriel. Page 90. — Ligne 2 lire Macquart et non Mâchait ». Page 176. — Ligne 22 lire Rocherullé et non RocherielU ». Sceau de» Obligations de la Vicomte de Condé NECROLOGIE Dans Hernani, le poète nous montre Dom Ruy Gomez de Silva, prenant le Roi par la main pour l'arrêter devant chaque tableau de la galerie où sont exposés les portraits de ses aïeux et lui vanter de chacun les mérites. Quant on considère la valeur des membres de la Société de Amis du Pays Virois dont les noms vont s'inscrire sur notre litre funèbre, on se demande en vérité s'il ne serait pas plus sage — et non moins décent — de remplacer la nécrologie habituelle par une exposition de portraits, où ils nous apparaîtraient auréolés de leurs hautes vertus de l'esprit et du coeur. Que de fois déjà nous a-t-on vu gémir ici sur la désinvolture aveugle, effroyable et dénuée pour ainsi dire de tout sens commun, avec laquelle la Mort choisissait dans nos rangs ses victimes ! Hélas ! rien n'est changé. Cette année encore, tout nous autorise à reprendre l'éternelle antienne. Voyez plutôt quel sujet d'élite ouvre aujourd'hui le ban funéraire Le professeur RENÉ VIGUIER, l'une des plus éclatantes lumières de la faculté des Sciences de Caen, n'avait que cinquante ans lorsque la mort est venue, le 19 janvier, interrompre une carrière qui s'annonçait brillante et plonger dans le deuil, non seulement une famille éplorée, mais la Faculté tout entière. Ce trépas nous est d'autant plus sensible que l'aimable et savant professeur se disposait à enrichir notre Revue locale d'un travail sur la flore et la géologie du Pays Virois. A l'opposé de cette mort, celle du chanoine RAYMOND-ALBERT DU VAL, ancien curé de Vassy, ne causa nulle surprise. Il y avait longtemps qu'on voyait ce prêtre pieux et zélé, — 50 — doublé d'un homme charmant, décliner à grands pas, sans espoir de retour. Simple autant qu'agréable et d'une gaieté prenante, le vénéré doyen, dont la piété profonde n'excluait point une aimable indulgence, trouvait dans ses vertus les armes nécessaires pour combattre l'erreur et conquérir les âmes. Hélas ! il n'était plus qu'une loque humaine et l'ombre de lui-même lorsqu'à bout de forces, un an avant de mourir, il lui fallut quitter sa paroisse aimée pour se rendre dans sa famille au Raincy, près Paris. C'est là qu'il s'est éteint le 27 janvier, à l'âge de 67 ans. Ses restes reposent dans le cimetière de ThuryHarcourt, son pays natal. • S'il n'avait pas le brillant du chanoine Duval, l'abbé ARMAND LEMONNIER, curé de Saint-Pierre-la-Vieille de 1901 à 1929, n'est pas sans offrir des traits de ressemblance avec lui. L'abbé Lemonnier vit le jour, à Vassy, en 1866 ; il avait donc à peu près le même âge que l'honorable doyen quand Dieu le rappela vers lui. Terrassé par un mal qui ne pardonne pas, il dut, lui aussi, quitter Saint-Pierre-la-Vieille, où il espérait finir son existence, pour se retirer en Amayé-sur-Orne, dans l'hospitalière confrères, qui lui avaient fait un jour l'honneur très apprécié de l'élire bâtonnier de l'Ordre. Edmond Morin, nous ne saurions l'oublier, d'une obligeance extrême, s'offrait à faire, soit aux Archives départementales soit dans les greffes de Caen, les recherches dont ses collègues du Pays Virois pouvaient avoir besoin. Il fit mieux puisque, descendant lui aussi dans l'arène, il fut notre dévoué collaborateur. Saint-Thomas. — C'est en ce lieu planté de marronniers aux majestueux ombrages et qui semble, grâce à sa situation dominante, pouvoir être considéré comme l'Acropole de Vire, que s'était écoulée la jeunesse studieuse d'Edmond Morin. C'est de cette même place que partit, le 17 juin, le convoi funèbre d'un autre de nos collègues que ses talents professionnels avaient paru désigner à l'administration des Beaux-Arts pour architecte des Monuments historiques dans l'arrondissement. GUSTAVE DAVID était né à Rouen, mais quarante années passées au pays Virois, en l'investissant citoyen de Vire, l'avaient fort attaché à sa ville d'adoption. N'y avait-il pas vu, dès en arrivant, l'avenir s'offrir à lui sous les meilleurs auspices ? Bientôt il s'y créait une situation sérieuse et fondait son foyer grâce à un mariage des mieux assortis. Mais si les sentiers de la vie se présentaient à G. David parsemés de roses, il devait très vite en connaître les épines. A l'heure où ses affaires prenaient un encourageant essor, une catastrophe imprévue et terrible s'abattait sur lui heureux père d'un enfant en bas âge, il voyait mourir dans l'épanouissement de sa riante jeunesse sa douce compagne, alors qu'elle venait de lui donner un second fils. Puis, ce l'ut, quelques années plus tard, un grave accident de voiture qui le força de renoncer à jamais à l'automobilisme et dont il devait ressentir les conséquences funestes et douloureuses jusqu'à son dernier jour. Gustave David offrait, si l'on peut dire, une dualité de caractères différents dont l'un complétait l'autre. D'une remarquable intelligence, spirituel, voire même plein de malices quelquefois, — 52 — ce joyeux causeur se doublait d'un esprit des plus sérieux et d'une énergie incroyable. Esclave de ses devoirs professionnels et religieux, il fut longtemps redouté do certains entrepreneurs dont il ne possédait pas l'élasticité de conscience. Aussi avait-il acquis l'estime et la confiance de sa clientèle. Ses dernières ^années furent un tissu de souffrances répétées et souvent atroces ; mais jamais la douleur ne parvint à émousser la foi profonde de ce talentueux homme de bien qui se montra toujours un père modèle et le meilleur des amis. Gustave David est mort âgé de 65 ans. Ces qualités morales et ces hautes vertus qui forcent l'admiration et nimbent d'une auréole de gloire des âmes d'élite comme celles dont nous venons d'évoquer le souvenir, il est un homme chez lequel nous les voyons briller d'un éclat d'autant plus pénétrant et plus doux qu'elles nous apparaissent comme à travers un voile de modestie souriante et de simplicité des plus exquises. Car c'est bien, n'est-ce pas, sous ces couleurs aimables que se présente à nos yeux l'image du regretté président d'honneur de la Société des Amis du Pays Virois, celui qui, par son seul mérite et sans la briguer, se vit investi, par ses concitoyens, de la plus haute magistrature de sa ville natale, CHARLES DROUET, avocat, maire de Vire. Qu'on le prenne au barreau, dont les avocats, ses confrères, l'avaient élu bâtonnier de l'Ordre, ou dans ses fonctions de maire ; qu'on observe en lui l'avocat disert ou le président de sociétés multiples — philantropiques, religieuses ou bienfaisantes — qui avaient remis entre ses mains expertes leurs intérêts ou leur direction ; qu'on le suive à l'hôtel de ville ou qu'on l'accompagne en sa vieille église Notre-Dame, en laquelle, sans ostentation aucune, il assistait à la messe chaque matin ; mieux encore, qu'on le considère honorant de sa présence et rehaussant de son prestige des réunions publiques, parfois en contradiction avec ses principes ou répugnant un peu à sa manière de voir, mais auxquelles il ne se reconnaissait pas le droit, en vertu de ses hautes charges, de se dépenser d'assister ; toujours on retrouve en Charles Drouet un esprit intègre autant qu'impartial et l'esclave du devoir. Cette impartialité et cette incorruptible probité ont formé le leit-motiv des flots d'éloquence, émue autant qu'élogieuse, que les représentants les plus qualifiés du parlement, du barreau et des sociétés locales ont fait couler sur la tombe entr'ouverte du bon maire Charles Drouet. Travailleur infatigable, accessible à tous, affable et consciencieux, il est resté debout sur la brèche, en dépit d'une maladie terrible, supportée avec une — 63 — vaillance surhumaine qu'il puisait dans sa foi intense, et ne s'est alité que pour mourir. Il est décédé le 8 septembre, à la veille d'entrer dans sa soixante-dix-huitième année. Les croyants ont pensé voir mieux qu'une coïncidence dans la date de la mort de Charles Drouet tombant le jour même de la Nativité de Marie, fête patronale de cette église de Vire, dans laquelle s'étaient accomplis tous les actes religieux qui avaient pour ainsi dire jalonné ses 76 ans d'existence. Il semble, à leurs yeux, que la madone compatissante ait choisi ce jour-là pour descendre cueillir l'âme de son féal et dévot serviteur sur son lit de souffrance, comme l'une des plus belles fleurs de son bouquet de fête. Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule. Cinq semaines plus tard, un autre édile Virois, PAUL LEVAVASSEUR, son ami de collège et de même âge que lui, allait rejoindre Charles Drouet dans l'au-delà. Lui, non plus, ne courut point après les honneurs ; il semble, au contraire, qu'ils lui soient advenus de manière naturelle ; soit, pourrait-on presque dire, par héritage, lorsque son père disparut ; soit par un enchaînement logique des événements. Tour à tour négociant en gros, juge consulaire, conseiller municipal et adjoint au maire de Vire, toujours on le rencontre prudent et sage, consciencieux et dévoué, serviable et charmant. Retiré des affaires depuis de longues années, Paul Levavasseur semble avoir fait alors deux parts de son temps ; soit qu'il s'appliquât d'une façon délicieuse à mettre en pratique 1' Art d'être grandpère », soit qu'il se consacrât à la chose publique, en la cité qui l'avait vu naître. Son rôle à la mairie, aussi bien que dans les commissions diverses auxquelles il fut appelé, fut avant tout silencieux et discret, mais animé de l'esprit de justice et de l'idée de se rendre utile. Cependant, la vieillesse ne lui fut pas clémente. Alors que, septuagénaire depuis longtemps déjà, Charles Drouet se montrait vif, alerte, comme s'il n'eut que trente ans, on vit, au contraire, Paul Levavasseur décliner d'une manière peu sensible d'abord, mais suivant une pente ininterrompue vers l'inéluctable fin. Tel une lampe qui, faute d'huile, est forcée de s'éteindre, ainsi Paul Levavasseur, âgé de 76 ans, s'endormit pour toujours le 17 octobre, entouré de ses enfants et de ses petitsenfants. JULIEN BRÉHIER, lui, avait plus de 80 ans, lorsque, le 10 octobre, il ferma les yeux dans sa ferme d'Airon », nom qu'il avait affecté de conserver à sa belle propriété de Saint- — 54 — Hilaire-du-Harcouët, dont les jardins faisaient l'admiration, par le luxe des fleurs et leurs eaux limpides, du voyageur qui, venant de Bretagne, passait sur le pont de l'Airon. Julien Bréhier 1 était un des fidèles de notre Société, ce qui n'est pas pour surprendre ceux-là qui connaissaient son amour de la patrie normande et son érudition. N'avait-il pas, du reste, pris la plume maintes fois pour écrire avec une infinie distinction des pages captivantes ? Les Souvenirs d'un Lieutenant des Gardes-Mobiles de Mortain, 1870-1871, récit attachant, rempli d'émotion surtout lorsque l'auteur raconte avec une concision toute militaire comment il apprit la mort de sa mère, sont un monument, petit sans doute mais combien précieux pour l'histoire de cette guerre aux sombres souvenirs. Originaire d'une famille ancienne et considérée de S'-Hilairedu-Harcouët, Julien Bréhier s'adonna d'abord à l'industrie dont il avait hérité de son père. Depuis qu'il avait vendu ses usines, il partageait ses loisirs entre les livres et les fleurs. Celui qui a franchi le cap de la cinquantaine est en droit d'espérer vivre longtemps encore. Il n'empêche que, sorti de la période active et florissante qui se nomme la jeunesse, il a parcouru plus de la moitié de sa course. Pas plus que l'homme, la femme n'est dispensée d'obéir à cette loi. C'est pourquoi l'on pourrait, semble-t-il, presque dire qu'il est hors de saison de se lamenter sur le sort de celles de nos sympathiques associées que la Parque inflexible est venue ravir à nos affections et à nos tendresses au cours de l'an passé. Mais comment se féliciter, si tardif qu'il soit, d'un départ causé par la mort ? Il s'agit alors d'un départ sans retour ; cette seule pensée suffit pour déchirer l'âme et l'abreuver d'angoisse. Celle qui nous quitta la première fut madame EUGÉNIE NICOLLE, en religion Soeur Saint-Joseph, supérieure de l'hospice Saint-Louis, de Vire. 1 Le prénom officiel de M. Bréhier était Hippolyte. Mais, comme 11 a fallu que l'heure de sa mort sonnât pour nous l'apprendre, nous avons cru devoir lui maintenir le prénom de Julien » sous lequel il était connu de tous. Son histoire de la Campagne de 1870-71, dont il est question plus bas, a paru dans la toujours intéressante REVUE DU MORTAINAIS. Commencée dans le bulletin n» 10, le 25 avril 1914, ce récit, interrompu par la guerre, fut repris en 1920 bulletin du 25 octobre et suiv. — 65 — Madame Nicolle, seul nom sous lequel en ville on la connût, était née à Courseulles en 1848. Femme d'un esprit supérieur et d'une rare intelligence, elle rencontra souvent, dans sa longue carrière, des obstacles devant lesquels une autre aurait sombré ; elle tint tête à l'orage et rendit des services immenses aux déshérités de la vie, dont elle avait la charge, à la communauté, nef dont elle tenait le gouvernail, et à la ville elle-même. Les religieuses hospitalières, ses soeurs, la maintenaient à leur tête autant que le leur permettaient les statuts de leur Ordre ; Madame Nicolle était cependant bien vieille, mais on eut dit que l'âge n'avait pas prise sur elle et les hautes qualités de cette surfemme cette hardiesse de langage est le terme qui convient autant que ses grandes vertus commandaient ce choix. Supérieure de la communauté pendant 43 ans, elle est morte le 16 mars, dans sa 84e année, dont 59 passées au service des pauvres. Le 12 juillet, décédait à Neuville, à l'âge de 60 ans, MADAME D. LIGNEL, née Marie-Victoire RIVALIN. Depuis le jour lointain qu'elle et son mari, poussés par les hasards de l'existence, étaient venus de Bretagne au Pays Virois, la vie de Madame Lignel s'était passée dans les écoles publiques de Vire. Aussi, nombreux sont nos compatriotes qui lui doivent les bienfaits de l'instruction ; leur estime comme aussi leur reconnaissance ne firent jamais défaut à l'excellente maîtresse. Modèle des épouses et des mères, mais inconsolable de la perte d'un fils mort à la fleur de l'âge, Madame Lignel conservera, dans le coeur de ceux qu' C'est sur ce terrain que fut construit l'hospice actuel. — 110 — encore pendant plusieurs années. Enfin, le 5 février 1872, le Conseil municipal prit une décision héroïque Considérant que les bâtiments de l'hospice sont dans un état déplorable, que la charpente est tellement pourrie qu'aucun couvreur ne veut se risquer à réparer le tout ; Considérant que les sommiers sont usés dans leur portée sur les murs, ont dû être étayés pour la sûreté des habitants de l'hospice ;... Considérant que la démolition est nécessaire... Accorde francs sur l'emprunt. » Arch. mun. L'emprunt dont il est ici question est un emprunt de francs voté le 7 Juillet 1871. La moitié de la somme empruntée devait être employée au remboursement d'un autre emprunt de francs, contracté le 10 novembre 1870, et l'autre moitié était destinée à payer des dépenses déjà engagées, à agrandir l'hospice, le cimetière, etc. Un grand pas était donc fait dans la réalisation du projet. Une souscription ouverte en ville produisit fr. 90 et, pour compléter la somme indispensable à l'achèvement de l'entreprise, un crédit de francs fut inscrit au budget primitif de 1873. La ville eut dès lors à sa disposition une somme de fr. 90 qui permit de se mettre à l'oeuvre immédiatement. La pose solennelle de la première pierre du nouvel hospice eut lieu le samedi 16 août 1873, à dix heures du matin. Les autorités de la ville, accompagnées de deux corps de musique, lit-on dans Le Journal de Condé du lendemain, se sont rendues sur le lieu des travaux et, devant une assistance nombreuse et sympathique accourue de tous les points de la ville, M. le maire de Condé a pris la parole en ces termes Messieurs et chers concitoyens, La cérémonie qui nous réunit aujourd'hui est une de celles qui causent chez l'homme de bien un véritable moment de bonheur. N'est-ce pas, en effet, pour les coeurs généreux, la plus pure des jouissances que de travailler à soulager l'infortune, à secourir la misère P La vie, ici-bas, est bien différente pour chacun. A côté du petit nombre de ceux qu'on appelle les heureux de ce monde, auxquels la fortune a prodigué ses dons, se trouvent ceux pour lesquels la vie est sans cesse un pénible voyage — 111 — qu'ils n'accomplissent qu'en traversant à chaque pas de nouveaux écueils. Parmi ceux-là il en est auxquels la Providence a donné assez de courage, assez d'énergie pour vaincre par eux-mêmes les difficultés qu'ils rencontrent et arriver au terme de leur carrière sans autre secours que leurs propres forces. Heureusement ils sont le plus grand nombre, car c'est eux qui forment l'activité humaine c'est eux qui, par leurs luttes, leur labeur de chaque jour, renouvellent la face du monde et l'empêchent de vieillir. Mais il en est quelques-uns que leurs forces trahissent, que la maladie, les infirmités arrêtent, chez lesquels le courage parfois fait défaut. — Ce sont les plus malheureux et ils ont droit à notre secours, à notre assistance, car ils sont aussi nos frères 1 C'est pour eux que la société chrétienne a créé ces retraites, ces asiles, où ils trouvent un soulagement à leurs misères, un allégement à leurs douleurs, l'appui, le soutien qui leur manquent pour achever seuls la route qui leur reste à parcourir. Là ils reçoivent les soins dévoués de ces saintes femmes qu'ils appellent ma soeur » et qui les entourent de toutes les tendresses d'une mère. Ces femmes, ce sont les soeurs hospitalières ; ces asiles, ce sont les hôpitaux. Condé, ville essentiellement industrielle, peuplée pour la majeure partie d'ouvriers dont la vie est souvent précaire, ne possédait qu'un hôpital restreint, alimenté, soutenu par des ressources plus restreintes encore ; aussi, jusque là, n'a-t-il pas fallu moins que l'activité, le dévouement, l'économie si bien entendue de la pieuse femme qui le dirige, l'habileté de l'ordonnateur qui le gouverne, pour trouver le moyen, avec d'aussi faibles ressources, de faire face à tous ses besoins. Cet hospice tombait en ruines, devenait un véritable danger pour ces malheureux, ces vieillards qu'il abrite, et était depuis longtemps l'objet de l'attention, de la préoccupation publiques. Aussi l'administration municipale, sortie de vos suffrages, a-t-elle cru que son premier devoir était d'apporter remède à un tel état de choses et s'est-elle mise résolument à l'oeuvre. Une pareille entreprise, au lendemain surtout des calamités qui avaient si lourdement pesé sur le budget communal, n'était possible qu'avec le concours sympathique et bienveillant des coeurs généreux. Un appel fut fait à la population tout entière ; une souscription fut ouverte et les honorables membres du Conseil — 112 — municipal, qui voulurent bien se charger de la recueillir, purent bientôt constater avec quel empressement toujours, avec quelle générosité parfois, on s'empressait de souscrire. Devant une pareille manifestation du sentiment public, le Conseil municipal n'a pas craint de demander d'autres sacrifices encore, et c'est alors qu'à défaut de tout autre moyen possible, il a dû chercher dans l'augmentation du tarif de l'octroi le complément des ressources nécessaires au but qu'il poursuivait, ressources qui lui ont permis enfin d'entreprendre la construction de l'édifice dont nous venons aujourd'hui consacrer la première pierre. Merci donc, chers concitoyens, merci au nom des malheureux, merci au nom de la charité chrétienne qui vous a si bien inspirés dans vos offrandes si nombreuses et si généreuses. Les ressources assurées la difficulté était vaincue, la réalisation devenait certaine, car les moyens étaient trouvés il ne restait plus qu'à chercher les voies. Des plans furent alors commandés, ensuite étudiés avec le soin le plus scrupuleux par le Conseil municipal et la Commission administrative de l'hospice ; soumis à l'examen de la Commission départementale des bâtiments communaux, qui les approuva sans aucune sérieuse critique. — Ils feront, j'en suis certain, honneur à l'architecte qui les a conçus —. Enfin nous avons eu le bonheur de voir l'entreprise entre les mains d'un de nos concitoyens, dont la capacité, la loyauté nous sont un sûr garant de la bonne exécution des travaux. Et bientôt, à la place de ces bâtiments qui tombent en ruines, dans lesquels aucune des conditions essentielles de l'hygiène n'était observée, nous verrons s'élever une construction qui, je l'espère, satisfera le goût du plus grand nombre, un établissement qui, par ses dispositions, répondra à tous les besoins du service, un monument qui sera un embellissement pour notre ville, pour nos pauvres un bienfait. Mais, avant de finir, permettez-moi de profiter de la circonstance pour plaider la cause de notre nouvel hospice. Nous sommes arrivés à sa création, mais nous devons aussi nous préoccuper de sa vie, de sa prospérité, je dirai même de sa richesse, car c'est la fortune du pauvre. Dans toutes les villes où de pareils établissements existent, ils ont des revenus considérables provenant des dons, des legs faits par des personnes riches. Jusqu'ici cet usage ne s'est pas introduit chez nous. Deux legs seulement ont été faits à notre — 113 — hospice le premier, à une époque déjà assez éloignée, par Mu" Calais dont je me plais aujourd'hui à rappeler la mémoire ; un autre par un sieur Brasil, originaire de Condé et décédé à Caen l'année dernière. Peut-être, et je le crois, est-ce à l'absence d'un établissement convenable ; est-ce au peu d'importance qu'avait notre hospice et qui le faisait ignorer qu'est dû un tel oubli. Espérons-le et ayons confiance dans l'avenir. Dans une cité comme la nôtre où tout appel à un sentiment généreux est si vite compris ; où la charité, la bienfaisance sont largement pratiquées, un hospice comme celui que nous allons posséder, qui pourra recevoir un plus grand nombre de vieillards, de malheureux et qui n'attendra, pour ouvrir ses portes à tous ceux que le besoin et la misère y conduiront, que d'avoir les ressources nécessaires pour les nourrir, n'attendra pas longtemps. Enfin, grâce à vous, Messieurs et chers concitoyens, j'aurai pu venir à bout de la tâche que je m'étais imposée la réédification de notre hospice. De tous les actes de mon administration, je considérerai toujours celui-là comme le meilleur dans le peu de bien que j'aurai pu faire, et il me consolera des fautes que j'aurai pu commettre, car je m'en souviendrai comme on se souvient d'une bonne action. » Ce discours du maire Lepelletier, écouté avec une attention profonde, fut salué des bravos unanimes des assistants. Puis le curé-doyen de S'-Sauveur, le savant abbé Bossard, prit la parole à son tour et fit une véritable étude des plus intéressantes sur les hôpitaux. Les discours terminés, le curé de S*-Martin, l'abbé Laurent, bénit solennellement la pierre dans laquelle le procès-verbal de l'inauguration et quelques pièces de monnaie furent renfermées. Le maire procéda ensuite à la pose et au scellement de cette pierre. Enfin le cortège officiel se reforma et toujours accompagné des deux corps de musique » rentra à l'hôtel de ville. Les travaux et leur préparation avaient été poussés avec activité les plans de M. Lucas, conducteur des ponts-et-chaussées et architecte de la ville de Condé, furent vite approuvés, si bien que l'adjudication put avoir lieu le 21 février 1873. M. Dorenlot, entrepreneur en cette ville, fut déclaré adjudicataire — 114 — et, vu sa compétence et son honorabilité, on le dispensa de fournir caution. Bientôt, à vingt-cinq mètres de la rue et à neuf mètres des anciens bâtiments, on vit s'élever l'immeuble que nous connaissons, beau morceau d'architecture qui fait honneur à celui qui l'a conçu. Peu de temps après, M. Lucas, nommé à Deauville, quittait Condé-sur-Noireau. Les parties encore utilisables des antiques constructions furent remises en état et ce qui restait du cimetière converti en jardins et en verger. Il convient d'ajouter, à l'honneur de la municipalité Condéenne et des habitants, qu'au bout de six ans toutes les dépenses étaient achevées de solder. A partir de cette année 1875 les pauvres furent donc très bien logés, et encore de temps en temps, la ville apportait des améliorations à l'établissement. Malgré cela, il faut bien en convenir, tout n'était pas parfait et beaucoup de commodités manquaient encore l'asile pour vieillards était insuffisant, on n'avait pas de chambres pour contagieux, pour pensionnaires, de cabanons pour aliénés, de dépôt mortuaire, etc. Il était clair, qu'un jour ou l'autre, il faudrait envisager un agrandissement très important. Des projets furent examinés et l'un d'eux, arrêté peu de temps avant la guerre, allait sans doute entrer en exécution lorsque la tourmente de 1914 vint tout remettre à plus tard. Il fallut donc attendre une quinzaine d'années encore. En 1930 un nouveau projet fut proposé et des plans établis. Ce projet comprend la construction d'un pavillon pour malades contagieux, d'un autre pour malades invalides, d'un troisième pour la moyenne chirurgie, d'un dépôt mortuaire, de cabanons pour aliénés, etc. Le chauffage central est prévu dans tout l'établissement et le nombre des lits porté de 62 à cent, y compris 10 chambres de pensionnaires. L'adjudication de la première partie des travaux comprenant un dépôt mortuaire et des chambres de contagieux a été faite le jeudi 22 Décembre 1932, elle s'est élevée à fr. au lieu de qui étaient prévus au devis. Il y a tout lieu d'espérer que l'exécution des diverses tranches du projet suivra — autant que le permettront les ressources municipales — et que, d'ici quelques années, notre hôpital, complètement modernisé, pourra ' répondre à tous les besoins. EMILE HALBOUT. A suivre. Les Seigneurs de Coulonces SUITE Item, aura les teneures, honneurs, droictures, dignittéz et libertés, rentes et revenus appartenant à ladite baronnie sur et à cause des fiefz et terres nobles qui ensuivent. C'est assavoir la baronnie de Gouvetz et Boisnamptier, le Pont-Farcy, Coulombelles, Busseel, Frédouyt, et Corbel en Mombray, et la Fresnaye, et ainsi que dessus, teneures, honneurs, rentes et revenus de ladite baronnie de Gouvetz et fiefz en jouyssoit ledit deffunct sieur baron de Collonces ou ses successeurs. Item, aura le patronnage et droit de présenter à la cure ou bénéfice de la première ou grande portion de laditte paroisse de Collonces, avec les honneurs et prérogatifves, rentes et revenus qui en dépendent. Item, aura le moullin à fourment de Rouvray en la moityé de la maison où est assis ledit moullin, party par le feste, court et yssue d'icelle, par les devises ; et aussy aura la moityé des caues servantes à faire mouldre lesdits moullins, et toulte liberté du ban et droicture de moulte et autres subgections en quoy sont subgectz ausdits moullins les hommes du tenant des traictz et verges des prévostés contenues en ce dict lot. Et aura cedict lot liberté de ériger et faire construire encor un moullin dans sa portion de maison, si faire le veult ; et lesquelles eaux se partiront par moityé, par jours ou sepmaines, ou aultrement, entre cedit lot et le premier lot. — 116 — Item, aura les communes desdits moullins ainsi qu'elles se contiennent ; jouxte d'un costé au bieu desdits moullins, d'autre costé à la grande rivyère de Vire ; d'un boult au sieur de Bordeaux, et d'autre boult à Guillaume Decaen et son frère. Item, aura une pièce de terre labourable, nommée la Crière des moullins de Rouvray, ainsi qu'elle se contient ; jouxte d'ua costé et butte d'un boult à Gilles Boullier et aux hoirs Gilles Desmortreux, d'autre costé au chemin tendant du bourg de Collonces ausdits moullins, et d'autre bouit à la rivyère qui fait mouldre lesdits moullins. Item, aura cedit lot cinquante solz tournois de rente fontière ou telle qu'elle est due, à prendre sur Marc Le Clerc, à cause de la vente faicte par Richard Le Masson. Item, aura vingt solz d'autre rente sur le sieur du MesnilRobert, de la quallité qu'elle est due. Item, aura soixante dix-huict solz, quatre poulies et quarante oeufs, au terme que deue est, de rente fontière à prendre sur Jean Touyon, M' Pierre Le Pesteur, les Troqueties et aultres tenants les héritages subgectz à icelle, assis au village de la Nicollasière et aux environs, en une ou plusieurs parties. Item, aura sur les hoirs de Villiers en Clinchamp, représentés par les hoirs Doulcet et Benoist Brou, neuf solz en une partie, et sept solz en àultre, le toult de rente. Item, sur Denys le Pesteur l'aisné en Campagnolles, vingt-cinq solz d'autre rente, et sur les héritages Jennot Maloisel en Estouvy, que tiennent les hoirs Jean Gueroult, vingt-quatre solz d'autre rente. Compairont chacun desdicts trois lotz faire construire et édifier un coullombier ou fuye à pigeons, chacun sur sa part de ladicte baronnie, et mesme faire boucher ou estoupper les huyes ou galleries estant à la séparation des gables des logis d'entr'eux affin que l'un n'aille ou vienne sur l'autre. Et sera subgect le premier lot faine closture et séparation des greniers contenus en son lot d'avec ceux de cedit lot, par le hault du gable ou pignon où est pendue ladite cheminée de ladite petitte salle contenue audit premier lot, aux costés de ladite cheminée, où besoin sera. Et demeurent les héritages et mesnages du domaigne arilien de ladite baronnie contenu en cedict lot tenus de cedit lot. Et s'il y a aulcuns héritages contenus en cedict lot qui suient d'acquisition on réversie, et ténus des tracitz, verges et — 117 — masures des aultres lotz ou d'aultres seigneuries, Hz demeureront tenuz desdictz traictz, verges, sieuries, prévostés ou masures dont ilz dépendent d'antienneté ; et sera le tenant de cedict lot subgect en paier les rentes et redevances à qui deuz sont, suivant les enseignements, Chartres, adveux, journaux antiens de ladite baronnie ; et ne demeure ledit lot garant à l'autre en aulcune manière pour les patronnages ou teneure des fiefz nobles à ce tenus en chacun desdictz lotz, lesquels patronnages et teneure desdictz fiefz nobles, chacun à qui ilz apartiendront ou les réclamera, sera tenu les soustenir, poursuivre, et débattre de son chef sans y appeller les aultres lotz en aucune garantie, rescompense ou contribution, ains seullement pour le fondz et propriété des héritages, mesnages, contenus en chacun desdictz lotz ; ou cas où chacun desdictz lotz seroit empesché, les aultres y contriburont à faire vuyder ledit empeschement ou récompenseront l'un l'autre, chacun par tierce partie. Et portera l'un lot l'autre pour dresser eschelles et allies pour réparer et couvrir le logis de l'un ou de l'aultre desditz lotz, où quand mestier sera. Item, aura cedict second lot les héritages et miesnages cy apprès déclarez, assis au village de Déleurie en la paroisse de SaintMartin-de-Tallevende ou aux environs, tenus, mouvantz et deppendens de ladite sieurie de Martilly. C'est assavoir la maison manable, et la granche, et le presoir de ladite Déleurie, terre et jardin où sont assizes les dites maisons, courtz et yssues d'icelluy ; le toult ainsy qu'il s© contient ; jouxte d'un costé au grand chemin tendant de Vire au bourg de Collonces, d'autre costé à la pièce du Pendent et aux Crièrcs ; d'un boult au pray de la Garenne, et d'aultre boult à la pièce des Quartrons. Item, une pièce de terre nommée la grande Crière, d'un costé à Michel Le Pelletier et à ladite pièce des Quartrons, d'aultre costé es petittes Crières et à la pièce du Demaine ; d'un boult au jardin du Village, et d'autre bout à Michel Le Pelletier représentant le droict dudict deffunct baron de Collonces. Item, ladite pièce des petittes Crières pendent de la Déleurie ; jouxte d'un costé à ladicte grande Crière et jardin de la Déleurie, et d'autre costé à la pièce de la carrière de Gritte contenue au premier lot ; d'un bout à Martin Laumosnier, et d'aultre boult eu domaine de Gritte, par semblable contenue audict premier lot. Item, une autre pièce de terre labourable, nommée les — 118 ~ Quartrons, laquelle jouxte d'un costé à ladicte grande Crière, d'aultre costé audict grand chemin tendant de Vire au bourg de Collonces ; d'un boult audit jardin de la Déleurie et d'aultre boult audit Le Peltier. Item, aura une autre pièce de terre labourable nommée le Champ Garnier ; jouxte d'un costé audict grand chemin tendent desdict Vire au bourg de Coullonces, d'autre costé au grand chemin tendent dudict Vire au Pont-Farcy ; d'un boult à Michel Le Pelletier, et d'aultre boult à la pièce nommée les Dix Vergées, alias la Crière du Pont-Farcy. Item, aura les Dix Vergées ou Crière du Pont-Farcy en terre labourable ; jouxte d'un costé audict grand chemin tendant de Vire au Pont-Farcy, d'autre costé à la pièce nommée le Vieil Plant ; d'un boult audit Champ Garnier, et d'aultre boult à M" Pierre Le Pesteur ou représentant son droict. Item, ladite pièce du Vieil Plant en terre labourable, sur laquelle y a quelques pommiers plantés ; jouxte d'un costé à ladite pièce des Dix Vergées ou Crière du Pont-Farcy, d'aultre ledict chemin tendant de Vire au bourg de Collonces ; d'un boult au Champ Garnier, et d'aultre boult au grand pray. Ledict pray de dessoulbz le Vieil Plant, lequel jouxte d'un costé audict Vieil Plant, d'aultre costé aux praries de la Groudière et des Pesteurs ; d'un boult aux terres desdits Pesteurs, et d'aultre boult audict chemin de Vire à Collonces. Item, une autre pièce de terre en pray, nommée le pray de la Garenne, avec ladicte Garenne, en terre labourable, jouxte d'un costé audict jardin de la Déleurie, d'autre costé à Martin Laumosnier ; d'un boult audict chemin tendant dudict Vire au bourg de Collonces, et d'autre bout au Pendent de la Déleurie et petittes Crières. Item, aura ledit lot le petit herbage de Martilly ; jouxte d'un costé au pavey de Martilly de devers l'église de Collonces, d'aultre costé aux Landies de Martilly ; d'un boult à Michel Le Pelletier, et d'aultre boult aux hoirs Jacques Le Breton, sans que cedict lot soit tenu ny subgect paier aulcunnes rentes spécialles à la dicte sieurie de Martilly à cause des dits héritages contenus en ce dit lot, mouvants et dépendens d'icelle. Et auront chacun desdictz lotz liberté à la commune de Martilly, et contriburont chacun des trois lots, par tierce partye au douaire de la demoiselle veuve dudict deffunct sieur baron, mesme à toutes les debtes et rentes hipothèques qui seront — 119 — demandées sur ladite succession ou partie d'icelle, aultres que les rentes qu'est tenu et subgect paier et acquitter à l'advenir le tiers lot, qui sont saize livres tournois de rente, de trois ans en trois ans, à la baronnie de Landelles, et trente-deux boisseaux de tourment ou moulture, petitte mesure, à l'abbé de Hambie, et cinquante-deux livres tournois de rente que doibt paier le premier lot à la recepte du domaine du Roy à Vire, et aultres cy apprès déclarées auxdicts premier et tiers lot. Et s'il est demeuré aulcunne chose à partir, il sera party quand il viendra à congnoissance ; et entretiendront chacun des dictz lotz en droict soy leurs partz de maison en estât et réparation, tellement que la part de l'un n'ayt dommage à cause de l'autre. Et sera tenu ce dit lot, toutesfoys qu'il luy plaira, raquicter et admortir le corps de deux cent/, cinquante livres tournois de rente hypothèque ou de mariage envers damoiselle Margueritte de Bouquetot, veuve dudit deffunct sieur baron de Collonces ; comme aussy le premier lot sera tenu racquitter et admortir le corps de if 1. livres tournois de rente hipotèque envers le sieur de Sourdeval Chassegué, filz et héritier de deffunct Jean de Carbonnel et de damoiselle Françoise de Longueval, sa femme, père et mère dudit sieur de Sourdeval Chassegué. Et le tenant du tiers lot sera subgect racquicter et admortir, comme dict est, le corps de cent cinquante livres tournois de rente hipotèque envers la damoiselle veufve de deffunct M* Pierre Le Mière, en son vivant recepveur des tailles à Vire, ou envers maistre Pierre Le Mière, escuier, son filz ; et cent livres tournois d'autre rente hipotèque envers le sieur baron du PontBellenger ; et de vingt livres tournois par semblable d'autre rente hipotèque envers le sieur du Mesnil-Boves, héritier du sieur de Saint-Fraguer deffunct. Et pairont respectivement chacun desdits lotz les arrérages et prorata qui couront ou escheront desdites rentes que chacun desdits lotz est tenu de racquicter et admortir apprès le jour de Pasques prochaines venant passé et élapsé. Et en acquicteront les ungs les aultres, mais pairont les arrérages escheuz en passé, et le prorata qui escherra jusques audict jour de Pasques prochaines venant, des dites rentes et desdictes cinquante deux livres allant à la recepte du domaine, de saize livres allant à la baronnie de Landelles, de trois ans en trois ans, et trente deux boisseaux de forment ou moulture allant à l'abbé de Hambie, chacun par tierce partie ; le toult sy lesdites rentes sont — 120 — deues et sauf leur reste, garantie et rescompence sur ladicte veufve, de toulte et telle part et portion desdites rentes et arrérages, du quoy elle pouroit estre tenue et subgette. Laquelle garantie et rescompence ils auront et poursuivront, chacun par tierce partye, et mesme les aultres choses, callenges et poursuittes qu'ilz pouront demander à ladite veuve à cause de la succession d'icelluy sieur baron deffunct, son mary. Et mesme poursuivront lesditz lotz, chacun par tierce partie, et communs frais de despens, les procèz commencés du vivant dudit deffunct sieur baron, et en auront et porteront les attaintes, yssues ou esvents, soit à perte ou à profit ; et mesme de ceux vuydés ; et le tout en tant que les procès qui estoient ou sont pendens hors les plés de ladicte baronnie ; mais pour le faict et regard des procéz qui sont à présent pendens et indécis aux plés de ladicte baronnie, chacun desdits trois lotz aura la suitte, perte ou profit ; et ceux qui sont meuz ou introduits pour chose deppendente ou appartenante à son dit lot, soit pour confiscations, forfaictures, reversies, rentes, reliefz et traiziesmes demandez ou autrement ; et aussy les reliefz, forfaictures, amendes et traiziesmes qui sont deubz en passé, lors de la choisie des présentz lotz, chacun les aura à qui apartiendra la teneure par cedit lot, tant de ladicte baronnie que de la sieurie de Martilly. Et aura ce dict second lot dix-huict tonneaux pour et au lieu des tonnes qui sont en chacun des aultres lotz ; et acomplironl, chacun par tierce partie, les charges et subgections contenues en ladite succession faicte à Me Toussaint Roussin leur procureur, es réparations requises et nécessaires aux maisons de ladicte succession, sellon ladite adjudication faicte en justice. Et mesmes pairont, par tierce partie, les prix ausquelz ont esté estimés les meubles contenus par l'inventaire et estimation faicte en justice, le toult ainsy qu'ilz y sont tenus et subgectz sellon droict et coustume du pais. Et auront chacun desdictz trois lotz lettres, adveux, pièces et escriptures concernantes son lot ; et celles qui sont communes demeureront en la garde dudit sieur de Bordeaux, aisné en ladicte succession ; le toult estant mis par écrit et loyal inventaire. Et auquel sieur de Bordeaux aisné demeure la teneure par parage en chacun lot suyvant la coustume du pais. Et pairont l'arrière-ban pour ladicte baronnie, par tierce partye, le cas offrant. — 121 — Pour approbation desquelz lotz ladicte damoiselle de Sicqueville a signé la minutte de ce présent de son seing manuel cy mis, le xxiiii" jour de febvrier m. v° iiiixx sept. Et le mercredi xxv" jour dudit mois de febvrier dudict an m v° iiiixx sept, devant Richard Jouenne et Pierre Serard, tabellions roiaux en la ville et banlieue dudict Vire, au manoir seigneurial de Collonces, fut présent noble homme Loys de Bordeaux, sieur du lieu et Estouvy, chevalier de l'ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, lieutenant de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, capitaine de ville, chasteau et vicomte de Vire, héritier en sa partie, par bénéfice d'inventaire, de feu noble homme Anthoine de Bordeaux, vivant sieur et baron de Collonces ; lequel prinst et choisit affin d'héritage le tiers lot de trois lotz faictz par damoiselle Jeanne de Bordeaux, veuve de feu Pierre de Guilbert, vivant sieur de Sicqueville, audit sieuT de Bordeaux et à noble homme François d'Assi, sieur du lieu, de la succession à eux venue, succédée et escheue, à cause de la mort et trespas dudit deffunct sieur et baron de Collonces ; et laissé par non choix les premier et second lotz audict sieur d'Assy, à ce présent, pour par luy en prendre et choisir un tel qu'il advisera bon, lequel d'Assy a dès à présent pris et choisi ce présent second lot et laissé en non choix le premier d'iceux lots à ladicte damoiselle de Sicqueville. Desquelz lotz lesdicts sieurs et damoiselle, chacun de sa part, s'y sont tenus à contens bien lotis et partagés en ladicte succession ; et sy en sont allés en la possession et jouissance, chacun de son lot, pour en disposer à leur volonté, suyvant le bénéfice d'inventaire et qu'il est cntenu par lesditz lotz, et sans que lesdictz lotz et choisies ils puissent être préjudiciés à leurdit bénéfice d'inventaire, ny tenus en oultre ce qu'ilz sont subgectz par icelluy et sans aulcunement y déroger. Et à ce faire et en entretenir ce que dessus par lesdictz sieurs et damoiselle, ilz en obligèrent tous leurs biens meubles et héritages, et ceux de leurs hoirs. Présens noble homme Jacques de La Fosse, sieur de Solliers, Me Richard Le Pareur, controlleur des aydes et des tailles en l'ellection de Vire ; et signé à la minutte desditz présentz lotz suyvant l'ordonnance. Ainsi signé Jouenne et Serard, chacun un signe et paraphe. 2° Tiers lot. Lot de Louys de Bordeaux. Copie, sur papier. — 122 — En bien des points, la teneur de ce tiers lot est la même que celle du second inutile donc de reproduire les passages similaires. Nous ne donnerons que ce qui concerne plus spécialement la part de Louis de Bordeaux, dans la succession de la baronnie de Coulonces. C'est le tiers lot de trois lotz de la succession de feu Anthoine de Bordeaux, escuier, en son vivant baron de Coullonces et sieur de Martilly, etc. Qui aura cedit tiers lot aura le bout du grand logis du manoir seigneurial de ladite baronnie de Coulonces, par devers le vieil logis, à prendre depuis le gable ou pignon où est pendue et attachée la cheminée de la grande chambre, du bout de la grande salle dudit manoir jusques au vieil logis, avec la tour ou montée de boys estant dedans la grande cour, auprès et pour servir audit bout de logis et ledit vieil logis, ainsy que le tout se consiste de fond en comble ; et lequel gable ou pignon d'entre ladite grand' salle et ladite grand' chambre demeure moitoien entre cedit lot et ledit premier lot depuis le bas jusques au haut. Et sera tenu le premier lot faire closture et séparation des garniers d'entre ledit premier lot et cedit lot par le haut du dit gable aux costéz de ladite cheminée, où besoin sera. Item, aura cedit lot la chappelle avec la murîalle sic et petit jardin estant entre ladite chappelle et vieil logis, lequel petit jardin il poura entretenir de closture. Item, aura le petite jardin d'entre le manoir et le vivier noir, à la charge du premier lot de faire massonner et clore les galleries de bas qui joustent audit petit jardin jusques au premier plancher, pour y demeurer seullement des fenestres bastardes qui esclaireront auxdictes galleries de bas, lesquelles fenestres néammoins seront grillées de grilles de fer. Item, aura cedict lot le grand portail et les tours d'auprès, avec la muraille et chartrie d'entre l'une desdites tours et la maison du pressoir ; et aura aussy ladite maison du pressoir, estable, granche, ledit pressoir, celier, garnier, fanilz et édifices desdits portail, tours et maison, de fondz en comble, comprins la tour estant hors la cour au coing du grand celier et garnier vers le grand boys, jusques au gable d'entre l'estable du bout de la granche contenue au premier lot, et le grand celier contenu en cedit lot ; lequel gable demeure moitoien entre cedit lot et ledit premier lot. — 123. — Item, aura cedit lot la grand' cour d'entre les dites maisons au droict et à l'équipollent des dites portions de maisons contenues en cedit lot, en allant de l'une à l'autre, et lequel présent lot ne pourra clore ny empescher sadite cour que le tenant du premier lot n'y puisse y aller, venir et tourner charues et charettes sans que ledit premier lot puisse avoir issue et sortie de ladite cour, sinon par-dessus ledit premier lot. Et demeure la fontaine, sortant de dedans la cour dudit premier lot, commune entre ledict premier lot et cedict lot, à la charge desditz deux lotz de l'entretenir, faire fluer et courir dedans ladite cour, et la recrecher et réparer quand besoin sera, par moitié, depuis le bassin ou issue de l'eau de ladite fontainne estant en ladite cour jusques à la tournée ou prochain carrefour auquel partie de l'eau de ladite fontaine est prise pour aller en la laverie du second lot ; depuis lequel carrefour on tournée les ditz trois lotz entendront, par tierce partie, à l'entretenement et réparation de ladite fontaine, jusques à la source ou première prise d'icelle. Et le tenant du premier lot entretiendra la prinse de ladite eau depuis ladite laverie jusques en la despence dudit premier lot, sy avoir et conduire veult ladite eau en ladite despence ce qu'il ponra avoir. Et pouront chacun des dits lotz faire et assembler compostz chacun sur sa part de ladite cour. Item, aura cedit lot le boult ou portion du jardin estant entre ladite chappelle et le jardin des Rangs ; d'un costé au grand herbage de soubz le vivier noir, d'autre au chemin sortant dudict manoir pour aller à l'églize de Coullonces et passant du long les Rangs ; d'un bout aux dictz Rangs, et d'autre à la chaussée dudit vivier noir et chemin de Vire sortant de ladite cour et passant par dessus ladite chaussée. Item, aura le fossé de derrière la chappelle, et celluy de derrière les autres portions de logis de ladicte maison du pressoir et muraille d'entre ledit portail et ledit pressoir apartenant à cedict lot ; mesmes aura portion du jardin de derrière ledit pressoir entre ledit fossé de derrière ledit pressoir, et une portion de jardin contenue au second lot, sur laquelle portion de jardin de ce dit lot et sur celle de derrière la granche et estables dudit premier lot y aura chemin pour aller et venir à charues et charettes, bestes et bestiaux, par les tenantz des premier et second lot sortant de leur cour pour exploicter leurs héritages et aller à Vire ou à l'église de Coullonces et ailleurs ; lequel — 124 — chemin sera sur le bord desditz fosséz ou douves de ladite cour par dessus lesdites portions de jardin, sans que lesditz fosséz en puissent, estre empeschez. Item, aura cedict lot ledict vivier noir aynsy qu'il se contient, depuis la chaussée du vivier de la Bricquerie jusques à ladite chaussée dudit vivier noir, par sur laquelle passe le grand chemin allant de Vire à Saint-Sever, et au jardin de SaintMartin, et à la troche de boys de la Grand' Aumosne, et à la chaussée de la mare à poisson de l'Aumosne contenue au second lot, et à la boullengerie et petitte cour contenue au second lot. Item, aura une portion de terre en jardin à prendre au bout du jardin des Rangs vers ledict jardin sieurial, au droit et pourportant du grand jardin du Pavillon ; jouste d'un costé au grand herbage ou pray dudit manoir sieurial, d'autre au chemin sortant dudict manoir et passant par sur le total dudit jardin des Rangz pour aller à l'église de Coullonces ; d'un bout à la portion du jardin de derrière la chappelle contenue en cedit lot, et d'autre au reste dudit jardin des Rangz contenus au premier lot ; laquelle portion dudit premier lot sera tenu porter chemin à tous lesditz trois lotz pour aller exploicter chacun sa part dudit grand pray ou herbage, et en tirer le foin au moins de dommage faisant. Item, aura unze vergées ou viron de pray et pestilz à prendre en ledit grand herbage d'au dessoubz le vivier noir au boult vers ledit vivier ; jouste d'un costé à Lignevrier, d'autre au jardin de derrière la chappelle et aux jardins des Rangz ; d'un boult à la portion dudit grand pray ou herbage apartenant au second lot, et d'autre boult à la chaussée dudit vivier noir à partir de cedit lot. Et aura aussy la tierce partie de l'ean sortante dudit vivier noir pour abrever sadite portion de pray, laquelle eau se partira à la journée ou à la sepmaine. Et pouront lesditz autres lotz avoir et prendre ladite eau chacun en son rang par dessus la présente portion. Et sera tenu ledit second lot faire faire deux fosséz, etc. Item, aura une pièce de terre, plantée en jardin à pommiers et poiriers, nommée le jardin de la Guérière ; jouxte d'un costé audit grand herbage, d'autre costé et d'un boult au chemin tendant dudit manoir seigneurial audit Vire et à Jullien Rastel, et d'autre à la pièce de terre labourable de la Guérière. — 125 — Item, ladite pièce de terre de la Guérière labourable ; jouxte d'un costé et d'un bout audit grand herbage, et d'autre costé à Jullien et Collas dictz Rastel, et d'autre bout audit jardin de la Guérière. Item, aura une pièce de terre labourable nommée le Grand Domainne, qui jouste d'un costé au chemin des Rangs et au chemin sortant desditz Rangs allant à la Chesnelière, comprins en cedit lot le rang de pommiers estant planté entre ledit chemin des Rangs et le fossé dudit Domainne à l'endroict dudit Domainne, d'autre costé à l'herbage ou Landes du Pontaulièvre et au grand boys de haute fustaye ; d'un bout au grand Désert contenu au premier lot, et d'autre chemin tendant de Vire à Clinchamps. Item, aura la pièce de terre en herbage ou landes, nommée le Pont au Liepvre ; jouxte d'un costé audit grand Domaine, d'autre costé aux terres de Lambertière ; d'un bout audit grand boys de haute fustaye, et d'autre boult audit grand chemin tendant de Vire à Clinchamps. Item, aura par perche et mesure la tierce partie des boys de haute fustaye à prendre au boult de bas du grand boys vers ledit Pont au Liepvre, en contant au second lot sur sa part desditz boyz la grandeur et continence de la troche de boys de haute fustaye de l'Aumosne, suyvant qu'il est porté par ledit second lot. Item, aura cedit lot le reste du boys taillis de ladicte baronnie, après avoir par ledit premier lot prins trois accres de iceux vers la métairie du petit boys, et par le second lot traize accres vers la Vallée et boult de saut d'iceulx suyvant leursdietz lotz, et aynsy que ledit reste se pourporte et contient. Item, aura neuf vergées de terre en pray à prendre au boult de bas des praits de la Cizonnière vers Choisel, avec le pray Bouvet ; lesquelles neuf vergées joustent d'un costé à la rivière de Brévongne, d'autre costé aux hoirs Françoys Heurtault et Anthoine Perrard ; d'un boult à Thibault Laumosnier et aux hoirs Gilles Jahel, et d'autre boult à la portion du second lot. Et ledit pray Bouvet jouste d'un costé audit Thybault Laumosnier, et d'autre aux hoirs Françoys Robert ; d'un bout à la rivière de Brévongne, et d'autre à la vielle Rivière. Et auront chacun desditz trois lotz liberté de faire faucher, fenner, charier et tasser, etc. Et aura cedit lot liberté et droicture de chemin ou passage — I2é — par dessus les premier et second lotz pour jouir, abrever et exploicter sa portion desditz praiz et en charier le foin. Et lesquelz trois lotz partiront égallement l'eau servante etc. Item, aura cedit lot la seigneurie, etc., et tenantz du traict et verge de la Cour, comprins Fauquembert, et la teneure de la Colinnière, aynsy que le tout se contient et s'estend en la parroisse de Coullonces, et du traict et verge de Saint-Aubindes-Boys qui s'estend en la parroisse dudit lieu de Saint-Aubin, selon et ainsy que lesdits traictz de la Cour et Saint-Aubin s'estendent et sont redevables à la dicte baronnie. Item, aura la seigneurie et juricdiction, gaige piège, cour et usage, teneures, rentes et redevances que doibvent et sont tenuz faire à ladite baronnie les hommes et tenantz des masures de la Rouillerie ou Guillotière, la Clairlière et la Férière, assizes en la parroisse de Saint-Manvieu, et Drouay dans Saint-Pierrede-Tarentaigne, et que doibt le prévost fieffé dudit traict de Saint-Manvieu à cause desdites masures lequel sera tenu racueillir, accomplir et rendre compte au tenant de cedit lot des charges qui luy seront baillées sur et à cause desdites masures. Et pour ce sera subgect ledit prévost comparoistre aux pledz de ladite baronnie de cedit tiers lot qui seront tenus à gaige piège et autres quand besoin sera, et faire tout debvoir pour choses dépendantes desdites quatre masures et fiefz nobles tenus de cedit lot, dépendant de la charge et subgection antienne dudit prévost de Saint-Mauvieu. Item, aura le patronnage et droict de présenter à la cure ou bénéfice de la petitte ou seconde portion de la parroisse de Coullonces et de la chappelle du manoir seigneurial de ladite baronnie, avecques les honneurs, prérogatifves, rentes et revenus, dignitéz et libertéz qui en dépendent, comprins six livres de rente deues à ladite chappelle sur les dixmes de Beslon. Item, aura tout et tel droict appartenant à ladite baronnie au patronnage ou présentation à la cure de Saint-Aubin-des-Bois. Item, aura les honneurs, teneures, honneurs, droictures, dignitéz et libertéz, rentes et revenus appartenant à ladite baronnie sur et à cause des fiefz et terres nobles de Saint-Aubin alias de Thyéville audit Saint-Aubin-des-Boys, et de Vaudry, Cottun, le petit fief d'Estry alias au Boeuf, le Pont et Cantelou en la parroisse dudit lieu d'Estry, le fief Corbel alias Les Bons Faictz en Monchamps, et du fief de la Carbonnière alias du Buisson en la parroisse de Champrepus, vicomte de Coustances, selon — 127 — et ainsy que lesdites teneures, rentes et revenus en jouissoit ledict deffunct sieur baron ou ses prédécesseurs. Item, aura cedit lot le moulin estant communes et couailles de Choysel, assis en la parroisse de Coullonces, avec leurs dignitéz et libertéz, tant du droict de baon et moulte que autres subgections en quoy sont subjectz les hommes et tenantz desdites quattre masures et traict de la Cour et prévost dudit Saint-Manvieu audits moulin, et couailles, et vivier ou estang de Choysel. Item, aura les deux moulins de Saint-Aubin-des-Boys et la maison où sont lesdits moulins, cours et issues, bieux et arrièrebieux, pescherie et rivière appartenant aux dits moulins de Saint-Aubin, avec leurs dignitéz et libertéz, tant du baon et droicture de moulte que autres subjections en quoy sont subjectz auxdits moulins les hommes et tenantz dudit traict et verge de prévosté de Saint-Aubin dépendant de ladite baronnie. Item, aura la commune desdits moulins aynsy qu'elle se contient; jouste d'un costé à l'eau qui faict moudre lesdits moulins, d'autre aux prais de 1 'Affischardière ; d'un bout à René Affichard, et d'autre bout à M* Pierre Vistel. Item, aura une pièce de terre labourable nommée le Grand Jardin assize en ladite parroisse et preez lesdits moulins de Saint-Aubin, aynsy qu'elle se contient ; jouxte d'un costé au chemin venant de la Vassorie auxdits moulins ; d'un bout à ladite commune, et d'autre boult à Toussaint Norjot. Et demeureront les héritages, etc. Et s'il y a aucuns héritages, etc. Et portera l'un lot l'autre, etc. Et pouront chacun desdits trois lotz faire édiffier ou construire un coulombier, etc. Item, aura cedict lot les héritages et mesnages cy aprèz déclarez assis en la parroisse de Saint-Martin-de-Talvende, au bourcq de Martilly ou aux environs, tenus, mouvantz et dépendantz de ladite sieurie de Martilly. C'est à sçavoir la maison manable de Cauville, et granche audit lieu, et les jardins où elles sont assisses, cours et issues ; jouxtent d'un costé à la rivière de Vire, d'autre costé au chemin allant de Vire à SaintSever ; d'un boult à la rue des moulins de Martilly, et d'autre bout à la pièce du Pendant et Bois Burel. Item, ladite pièce du Pendant en terre labourable, avec la pièce nommée les Ruettes ; jouste d'un costé audit chemin de Vire, d'autre au Bois Burel et à cil d'Anthoine Laumosuier ; — 128 — d'un boult à la dite rivière de Vire, et d'autre boult es terres de Me Charles Halbout. Item, aura ledit boys Burel en taillis aynsy qu'il se contient et d'autant qu'il en appartient audict deffunct sieur baron ; d'un costé audit boys taillis dudit Halbout, d'autre costé audit Pendant et audit boys d'Anthoine Laumosnier ; d'un bout à ladite rivière de Vire, et d'autre boult audit Halbout. Item, aura le Clos Saint-Blaize ; lequel jouste d'un costé à l'eaue de Vire, d'autre costé et des deux boutz aux douves dudit Clos Saint-Blaize. Item, aura une petitte portion de terre abuttant auxdictes douves ; laquelle jouxte d'un costé à l'eau de la rivière de Vire, d'autre costé aux petittes Landes et commune de Martilly ; d'un boult à M" Thomas Lioud, et d'autre boult auxdites douves Saint-Blaize. Item, aura la pièce du Clos de devers l'eau, jouxte d'un costé à la grande Crière, d'autre costé à la rivière de Vire ; d'un bout au sieur de Neuville et à Jenne Cousin, et d'autre bout auxdites douves Saint-Blaize. Item, ladite pièce de la Grande Crière ; jouste d'un costé à la rue des Landes de Martilly, d'autre costé et des deux boutz aux terres cy devant nommées contenues dans cedict lot et au Clos Feros. Item, ladite pièce du Clos Feros ; laquelle jouxte d'un costé ladite rue des Landes, d'autre au sieur de Neuville ; d'un bout à la ruette Cousin, et d'autre à ladicte grande Crière. Item, aura cedit lot le pray Burel ; lequel jouste d'un costé aux hoirs de Jacques Le Breton, d'autre costé à ladite rue tendante dudict bourcq de Martilly es Landes dudit Martilly ; d'un boult à Pierre Godier ou ceux qui représentent son droict, d'autre à Michel Le Métayer. Item, aura le grand herbage de Martilly ainsy qu'il se contient, jouste d'un costé au pavé de Martilly de devers l'églize de Coullonces, et à Pierre Godier et aux hoirs de Jacques Le Breton, d'autre costé au chemin tendant de Vire à Clinchamps, et à Michel et Gilles dictz Touyon ; d'un boult au chemin tendant de Vire à Saint-Sever, et d'autre bout auxdictz Touyon. Item, aura cedit lot le petit moulin de Martilly estant assis dans une petitte maison prees de la grande maison des deux moulins du dit lieu, avec ladite petitte maison, cours et issues d'icelle, et la tierce partie de l'eau de la rivière ou escluze — 129 — servant à faire moudre lesdits moulins, et toute la liberté de baon et droicture de moulte, et autres charges et subjections en quoy sont subjetz les hommes et tenantz des masures de la Florie, Camoisière, Caponnière, Besnardière, Ainière ?, Anctillère ?, Vassière, Hamelière et autres tenantz dudit fief, réserve de la grande Masure ; les tenantz de laquelle grand' Masure seront subjectz aux deux autres moulins de Martilly contenus au premier lot. Item, aura quarante solz tournois de rente fontière sieurialle ou telle qu'elle est deue à ladite sieurie de Martilly, à savoir vingt solz sur le sieur de Neuville et vingt sur Jenne Cousin. Item, aura cedit lot la sieurie, jurisdiction, gage-piège, cour et usage, teneure, restes et redevances de ladite sieurie de Martilly, et services que sont tenus et subjectz faire les hommes et vassaulx de ladite sieurie, fors et réservé le baon ou moulte et autres subjections et services que sont tenus faire les tenantz de ladite grand' Masure aux deux moulins de ladite sieurie contenus au premier lot, et les rentes sieurialles que pouroient debvoir les héritages des premier et second lotz tenus de ladicte sieurie de Martilly ; desquelles rentes ilz ne pairont aucune chose. Et auront chacun desdits trois lotz liberté à la commune de Martilly. Et payra cedit lot trente deux boisseaux, petitte mesure de Vire antienne, qui sont quatre quartiers de froment ou mouture de rente deue à l'abbaye de Hambie sur ledit moulin de Choysel, et sy deue est, mesmes payra et acquittera cedit lot saize livres tournois de rente deue, on demandée de trois ans en trois ans, sur ladite baronnie par le sieur baron de Landelles, et en acquittera avec les autres lotz. Et contriburont chacun desdits lotz, par tierce partye, au douaire, etc. Et entretiendront chacun desdits lotz en droict soy les portions de maisons, etc. Et sera tenu cedit lot, toutesfoys qu'il lui plaira, à racquitter et admortir le corps de cent cinquante livres tournois, etc. Comme aussy le premier lot, etc. Et le tenant du second lot sera tenu et subject racquitter et admortir le corps de cent cinquante livres, etc. Et payront respectivement, etc. Et même poursuivront, etc. Et aura le second lot dix huict tonneaux, etc. — 130 — Et auront chacun desdits trois lotz lettres, etc. Pour approbation desquelz lotz, etc., etc. Collation faicte à l'original représenté par Germain Gondouin et à luy rendu après ladicte collation faicte, par moy soussigné, ce cinq février 1670. Gondouin. av. par. Bien que la teneur du premier lot fasse défaut et il serait peut-être possible d'en retrouver la minute, à Vire, cependant nous sommes renseigné, par le second et le tiers, de beaucoup de détails le concernant, et c'est déjà appréciable. Le second et le tiers lots nous donnent aussi une référence qui a son importance. La première ou grande portion de la cure de Coulonces avait comme patron présentateur le tenant du second lot, c'està-dire, dans l'espèce, François d'Assy, mari d'Anne de Bordeaux ; la seconde ou petite portion de la même cure, et la chapelle de la Cour de Coulonces avaient comme patron présentateur le tenant du tiers lot, c'est-à-dire Louis de Bordeaux. Louis de Bordeaux, seigneur de Bordeaux et d'Etouvy, chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, lieutenant de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, et finalement gouverneur de la ville, château et vicomte de Vire, dont nous parlerons plus longuement au Chapitre II, quand il s'agira de la seigneurie de Bordeaux, devenait donc, par héritage et par parage, baron de Coulonces. Mais cette baronnie, ou mieux, la tierce partie de cette baronnie, ne devait rester qu'une vingtaine d'années dans la famille de Bordeaux. Louis de Bordeaux, en effet, n'eut point d'enfants de son mariage avec Anne d'Espinay, Celle-ci avait eu pour premier mari, le 13 mai 1567, Guy du Parc, baron d'Ingrandes et de Bernières-le-Patry, qui fut tué à la bataille de Jarnac le 18 mars 1569. Il laissait un fils, René du Parc, dont A. de Blangy a publié les comptes de tutelle dans son Etude Tutelle de René du Parc, baron d'Ingrandes. Bulletin de la Soc. des Antiq. de Norm., 1906, dans laquelle il y aurait beaucoup à glaner au sujet du rôle que joua dans cette tutelle son beau-père Louis de Bordeaux. Le 15 juin 1573, en effet, Anne d'Espinay épousait le baron de Coulonces, et ne lui donnait pas de descendants. Louis de Bordeaux décéda en 1605. Le tiers lot de la baron- — 131 — nie de Coulonces, qui lui était échu en 1587, ne fut partagé qu'en 1610 entre ses co-héritiers, François d'Assy, et l'héritier de Jeanne de Bordeaux, veuve de Pierre de Secquèville, et ce partage eut lieu, selon nous, peu après le décès de Jeanne. Mais le manuscrit Duchesne fait erreur lorsqu'il dit que le partage eut lieu entre François d'Assy et Louis de Guilbert de Secquèville. Il se fit, réellement, entre François d'Assy, et Jacob de Guillebert et sa nièce Jeanne de Guilbert de Secquèville, comme nous allons le voir. Nulle part, cependant, nous n'avons trouvé trace d'un Jacob de Guillebert baron de Coulonces, ou d'une Jeanne de Guillebert baronne de Coulonces. Et, en 1610, c'était Philippe de Guilbert de Secquèville qui était baron de Coulonces. Nous reviendrons, plus loin, sur cette question. Voici la teneur de ce partage, fait le 19 octobre 1610, du tiers lot qui avait appartenu à Louis de Bordeaux. Extraict de ce qui ensuit. Copie, sur papier. C'est le premier lot de deux lots de la succession de feu messire Louys de Bordeaux, vivant chevalier, sieur du lieu et baron de Coulonces, en tant que pour le faict de ladicte baronnie et de la sieurie de Martilly, sellon et suivant son lot de partage qui est le tiers de troys lots de l'intégritté de ladite baronnie et sieurie de Martilly, passé par devant les tabellions de Vire le vingt^quatrième jour de febvrier l'an mil cinq cens quatre vingt sept, que fait Jacob de Guillebert, escuier, sieur de la Rivière, et damoiselle Jeanne de Guillebert, sa niepce, comme héritiers de feue damoiselle Jeanne de Bordeaux, vivante héritière en la moitié de la succession maternelle dudict deffunct sieur de Bordeaux, affin d'estre choisy l'un d'iceux par noble homme Françoys d'Assy, sieur du lieu et baron en sa partye de ladicte baronnie comme héritier en une moictié avecques lesditz de Guillebert au propre maternel dudit feu sieur de Bordeaux, et l'autre leur demeurer par non choix suivant la coustume. Le corps de ladite baronnie est scitué et assis en la paroisse de Coulonces, vicomte de Vire, et ladite sieurie de Martilly en la paroisse de Saint-Martin-de-Talvende. Premièrement. Qui aura le premier lot aura et tiendra affin d'héritage tous et chacuns les logis du manoir seigneurial dudit lieu de Coulonces, la court d'entre lesdits logis, la chappelle avec le droict de présentation à icelle, les rentes — 132 — et autres droictz à elle appartenantes, le grand estang, le petit jardin entre iceluy estang et lesdits logis, et les jardins de devant la grande porte, et le jardin des Rengs du long le pavillon, le pray soubz le jardin, la Guérière, et le vieil jardin du bout de ladite Guérière, ladite Guérière et vieil jardin joignant d'un costé audit pray, comme le tout ce contient, et en apartenoit audit feu sieur de Bordeaux par son dit lot... déchiré. Item, il aura déchiré le bois taillis de Coulonces apartenoit au feu sieur de Bordeaux.... Item, aura la m.... du boys de haulte fustaye... Ce qu'il y a de terre vague au costé dudit boys party à travers le bois Vion, soleil de midy, par les devises qui mises y seront par lesdits de Guillebert. Item, aura le grand herbage de Martilly comme elle se contient, avec les haies et fossés de d'alentour. Item, aura cedit lot la seigneurie, jurisdiction, gaigeplaige, court et usage, tenure, faisances et redevances tant en grains, oeufs, oyseaux, qu'autrement, que sont tenus faire à la ditte baronnie les prévosts, hommes et tenantz des masures de la Ponterie, la Pestourerie, la Chesnelière, le Buisson et Grosprez, la Pelleterie, la Ripauderie, le Chesne Besnichon, la Pilière, la Bougière, la Pelleterie, la Clérière, la Férière, et la Longuerie. Item, aura sur Lauberterie, pour la prinse de l'eau, deux chapons, deux poulies et vingt oeufs. Sur Richard Le Bassac, pour le cloz de dessoubz le bois de la Vallée, un chapon. Plus, aura la seigneurie, jurisdiction, gaigepleige, court et usage, rentes, faisances et redebvances, charges et subjections, franchises et libertés que sont tenus faire les prévotz, hommes et tenants du trait et verge de Saint-Aubin-des-Boys, qui s'extent en laditte parroisse de Saint-Aubin. Avec ce, aura les deux moulins dudit lieu de Saint-Aubin, la maison où sont lesdits deux moulins, cours et yssuee, bieux, arrière-bieux, pescherie et rivières apartenants ausdits moulins, et la commune et libertés à iceux apartenans. Item, une pièce nommée le grand Jardin préz lesdits moulins, le tout assis en ladite parroisse, et sellon que plus amplement le tout est butté et déclaré par le lot dudit deffunct sieur de Bordeaux ; davantage aura toult et tel droit apartenant à ladite baronnie au patronnage ou présentation de la cure dudit lieu de Saint-Aubin. — 133 — Item, aura les tenures, hommes, droictures, dignittés et libertés, rentes et revenus apartenant à ladite baronnie sur et à cause des fiefs de Thiéville en Saint-Aubin, le fief au Boeuf, et fief du Pont de Cantelou en Estry, et des Bonsl'aitz en Monchamps, sellon et ainsi que des dites teneures, rentes et revenus en jouissoit ledit deffunct sieur de Bordeaux. Et demeurent tous les héritages contenus en cedit lot tenus d'iceluy, réservé ledit herbage de Martilly qui tiendra de la sieurie dudit lieu de Martilly. Et auront chacun desdits lots droit de jurisdiction, court et usage, gaigepleige, ellection de prévost, en tant que ce qui en despend du traict de la Cour. Et pour ce qui est tenu de la verge Sainct-Manvieu, le prévost fieffé de ladite verge sera tenu faire les charges qui luy seront chargées et commandées par chacun desdits lots. Et ne demeure l'un lot garand à l'autre pour les patronnages ou tenures desdits fiefs nobles ; chacun à qui ilz apartiendront seront tenus les poursuivre et débattre chacun en son chef sans y appeller l'aultre lot en aucune garantie, rescompence ou aultrement ; ains pour le fonds des héritages et mesnages contenus en chacun desdits deux lots, ou cas où l'un desdits lots y serait empesché, l'autre contribura à faire yuider ledit empeschement. Et s'il demeure aucune chosse à partager, elle sera partagée quand elle viendra à connoissance, soit en profit ou charge. Et auront chacun desdits deux lots les lettres, adveux et escriptures consernans chacun son lot. Et contriburont chacun desdits deux lots par moictié au douaire que la dame vefve du feu sieur baron de Coulonces prenoit sur le dot dudit feu sieur de Bordeaux, le toult sans desroger à l'accord fait par ledit sieur de Bordeaux avec ledit sieur d'Assy, mesmes à toutes les debtes et rentes tant fontières que hipotèques qui seront demandées sur ladite succession ou partie d'icelle, autres que celles cy après mentionnées. Et payra et admortira cedit premier lot envers le sieur baron du Pont-Bellenger le corps et arrérages de cent livres de rente hipotèque. Item, au sieur baron de Landelles, saize livres de rente à luy deue de trois ans en trois ans. Item, paira et admortira cent cinquante livres de rente deue par chacun an à noble damoiselle Elizabet Roger, veuve de feu - iâi - Pierre Le Mière, vivant escuier, sieur de la Ruaudière, de la nature qu'elle est deue. Comme aussi le second lot sera tenu paier par chacun an au sieur abbé de Hambie trente deux petits boesseaux de froment ou mouture, mesure antienne, de la nature qu'elle est deue. Aussi, paira, comme dit est, le corps et arrérages de vingt livres de rente hipotèque deubs au sieur de Saint-Fraguier, héritier du sieur du Mesnil-Bovent. Et seront tenus les dits sieurs d'Assy et de Guillebert paier par moictié les arrérages des rentes cy dessus déclarées par eux deubz, escheuz depuis le déceds dudit sieur de Bordeaux, et qui escherront jusques au jour de la choisie des présents lots. Et saouf leur rester garantie et rescompences sur la danie veuve du feu sieur baron de Coulonces de toutte et telle part et portion des dites rentes et aultres, en quoy elle pouroit estre tenue et subjette, laquelle garantie ils auront et poursuivront chacun en la qualité qu'ils ont en ladite succession dudit feu sieur baron de Coulonces. Mesmes les autres chosses, callenges en poursuittes qu'ils pouront demander à ladite veuve à cause de la succession dudit deffunct sieur baron, son mary. Et demeureront audit sieur d'Assy, aisné en la succession, la teneure des présens lots par parage, en tant que ladite baronnie seullement. Qui aura le second lot aura et tiendra à fin d'héritage une pièce de terre nommée le grand Domaine avecq herbage du Pont au Lièvre, comme ils se contiennent. Et la moictié, par merc et mesme, du boys de haulte fustaie, comprins la terre vague estant au costé dudit bois party à travers le boult vers ledit herbage du Pont au Liepvre, par les mercs et devises qui mises y seront. Plus, aura le bois de la Vallée, avec les haies et fosseds à iceluy boys apartenant, avec une petitte pièce de terre nommée la Guérie dudit bois de la Vallée. Item, aura le pray de la Cizonnière, le pray Bonnel avec les couailles de Choisel, comme il en apartenoit audit feu sieur de Bordeaux, avec aultres corvées et subjections apartenants audit pray. Item, aura cedit lot le moulin, estang et commune de Choisel assis en ladite parroisse de Coullonces, avec les libertés tant du droit de baon de moulte dudit traict de la Cour que autres sub- — 136 — jections en quoy sont subjectz les hommes et tenants de ladite baronnie en tant que les obligés ausdits moulins. Item, aura la seigneurie, gaigepleige, cour et usage, rentes et redebvances, tenures, services et subjections que sont tenus faire à ladite baronnie les prévostz, hommes et tenans des masures de la - Hergaudière, la Brocherie, Lausnerie, la Chédonière, la Rainière, la Gaitière, la Trougardière, le pray de la Vallée, le Clos de la Mariette, le Moussé, la masure de Droué, le fief de Fauguembert et la Melotière. Item, aura sur Thomas Le Peltier ou les représentans son droit, pour le bois de la Vallée, dix sols et un chapon de rente. Item, aura la seigneurie, gaigepleige, jurisdiction, court et usage, tenures, rentes, faisances et redebvances, services et subjections que sont tenus faire les hommes et tenans de la sieurie de Martilly, avec le petit moulin dudit lieu de Martilly, et le droit des eaux apartenant à iceluy, et le toult suivant qu'il est porté par ledit tiers lot dessus dabté, avec les libertés de baon et moulte en quoy sont subjectz les hommes des masurss dépendantes de ladite sieurie de Martilly. Item, aura quarante sols de rente fontière ou telle qu'elle est deue à ladite sieurie, assavoir vingt solz sur le sieur de Neufville, et vingt solz sur les représentans le droit de Jeanne Cousin. Item, aura les héritages et mesnages cy après déclarés, assavoir en ladite parroisse Saint-Martin-de-Talvende, au bourg de Martilly et aux environs, tenus, mouvants et dépendans de ladite sieurie de Martilly, c'est assavoir, la maison manable de Cauville et la grange dudit lieu, les jardins où elles sont assisses, courts et yssues, la pièce du Pendant en terre labourable, avec la pièce nommée les Nouettes, le bois taillis au dessus ledit Pendant, le clos Saint-Blaize, et une petitte portion de terre buttante audit clos Saint-Blaize, et le clos de devers l'eau, la grande Crière, le clos Ferras, et le pray Burel, comme le toult ce contient, et qu'il en apartenoit audit feu sieur de Bordeaux par sondit lot. Item, aura le droit de patronnage et droit de présenter à la cure de la petitte et seconde portion de la parroisse de Coulonces, avec les honneurs, prérogatives, rentes et revenus qui en dépendent. Item, aura les honneurs, droictures, libertés, rentes, revenus — 136 — et tenures apartenant à ladite baronnie à cause des fiefs de la terre et sieurie de Vaudry, du fief de Villiers en la parroisse de Cottun, et du fief de la Carbonnière en Champrepus. Et demeureront tous les héritages contenus en cedit lot tenus d'iceluy. Et auront chacun desdits lots droit de jurisdiction, et usage, gaigepleige, ellection de prévosts en tant que ce qui despend dudit trait de la Cour. Et pour ce qui est tenu de la verge de Saint-Manvieu, le prévost fieffé de ladite verge sera tenu faire les charges qui luy seront chargées et commandées par chacun desdits lots. Et poura cedit lot faire, édiffier et bastir sur sondit lot en ladite baronnie un coulombier ou fuye. Et ne demeure l'un lot, etc. Et s'il demeure, etc.. Et auront chacun desdits lots, etc. Et contriburont chacun desdits lots par moictié, etc. Et payra et admortira, comme devant est dit, le premier lot, etc. Item, payra le dit premier lot, etc. Comme aussi le second lot, etc. Aussi paira, etc. Et seront tenus, etc. Et saouf leur rester, etc. Ces présens lots et partages ont esté baillez par noble homme Jacob de Guillebert, sieur de la Rivière, et damoiselle Jeanne de Guillebert, sa niepce, héritiers de feue damoiselle Jeanne de Bordeaux, à noble homme François d'Assy, sieur du lieu, et baron de Coulonces, pour iceux veoir et procéder à la choisie de l'un d'iceux et l'autre demeurer par non choix ausdits de Guillebert, et à cette fin les mettre devant les tabellions pour iceux délivrer aux parties dans huictaine de ce jour. Fait aujourd'huy, quinziesme jour d'octobre l'an mil six cens dix, laditte damoiselle stipullée par Robert Forget. Signez J. de Guillebert et Forget, chacun un seing. Et au dessoubz est escrit Ledit sieur d'Assy, ayant veu les présens lots cy devant escrits, avant que procéder à la choisie d'iceux, a demandé exprès estre réservé aux clauses cy après escrittes où il n'entend estre préjudicié par le moien de ladite choisie. — 137 — Premièrement, qu'ils n'ont point mis dans chacun des lotz qui sera subject d'entendre en droit soy à l'acquit de l'arrièreban et autres droitz fontiers ou centiers deubz à cause d'iceluy partage. Plus, qu'il n'est point faict mention que les fermiers, qui jouissent dudit domaine et autres despendances du fonds desdits partages, continuront leurs baux afferme jusques à la fin, nonostant lesdits lotz et choisie d'iceux. Plus, qu'il soit réservé à s'y pourvoir par dérogeance à l'accord par luy fait avec ledit feu sieur de Bordeaux touchant la rescompence de ce que la dame douairière de Coulonces tient à droit et ocoupe de son héritage et partage, pour ce que le sieur d'Assy s'arresta à la faveur personnelle dudit feu sieur de Bordeaux à beaucoup moindre rescompence que ce qui luy appartient pour l'occupation dudit douaire, et auquel accord partant il n'entend plus continuer, ains le faire continuer sur lesdits sieurs cohéritiers telle rescompence qui luy peult apartenir pour cella. Plus, ledit sieur d'Assy se réserve aussi à se faire paier par rescompence et aultrement de plusieurs demandes qu'il a à faire sur ce en vertu d'obligations et promesses dudit feu sieur de Bordeaux. Plus, se réserve à demander sa part des deniers de la vente faite par ledit feu sieur de Bordeaux de la maison de Rouen, et des intérestz deubz d'iceux deniers, depuis le déceds dudit sieur. Plus, se réserve aussy à demander part comme d'acquest en bourgeoisie en ce qui est du fief et sieurie d'Estouvy, sellon le procedz qui en est pendant. Plus, se réserve aux fins du procedz entre les parties, ses cohéritiers, sur le soustien par luy fait qui n'est point subject entrer en paiment par contribution ny aultrement des corps ny arrérages des rentes hipotèques de l'acquit desquelles ledit sieur de Bordeaux s'estoit chargé par son lot, pour les raisons desjà emploiées et instructions que ledit sieur d'Assy a produittes vers la Cour. Plus, se réserve entrer en conférence de contre pour se faire paier par rescompence de ce qui seroit trouvé que lesdits sieur et damoiselle ses cohéritiers ou autres pour eux auraient racueilly plus que luy des fruictz et chosses dépendentes de ladite succession et des dégradations que on y auroit faictes. — 138 — Plus, soustient que le tenant du second partage ne se poura califier baron de Coulonces aultrement que par l'adjection de quelque qualité tirée du nom d'une des masures ou aultrement, en sorte que la confugion de cette dénomination ne puisse tourner au préjudice de cette qualité qui apartient purement et simplement audit sieur d'Assy, cohéritier aisney. Lesquels sieur de la Rivière, de Guillebert et Robert Forget se sont réservé de leur deffence au contraire. Et suivant les réservations dessusdites, le sieur d'Assy a procédé à la choisie desdits lots, ce qui n'auroit fait aultrement ; et suivant ce, a déclaré prendre et choisir le second lot desdits lotz, et laisser pour non choix le premier lot desdits lots audit sieur de la Rivière et Forget, pour eux et oudit nom desquelz lotz chacun d'eux se sont tenus à contents, bien lothis et partagés, et consenty eux en aller à la possession et jouissance chacun de son loth aux charges et conditions contenues en iceux ; la procuration duquel Robert Forget est incérée au bas de ce présent. Lesquels lots ont esté signés et aprouvés, instance desdits sieur de la Rivière et Forget, vertu de ladite procuration, par Jacques Euldes et François Champion, escuier, tabellions royaux à Vire, aujourd'huy dix-neufvième jour d'octobre mil six cens dix ; présens, honnête homme Jullien Laisney, hoste de la Croix Blanche, et Jean Signot, demeurant à Vire, tesmoins ; la minutte signée des parties, tesmoins et tabellions, suivant l'ordonnance, estant au registre, pour leur deceds estant à présent en la garde de Bertrand Euldes, cy après à la fin signé. Et de laquelle procuration la teneur ensuit A suivre. V. BOURRIENNE Compagnon de Gaule La question de ce Compagnon de Gaule » capitaine de Vire, qui, le 2 février 1418, rendit cette ville au duc de Glocester, 1 a fortement excité la sagacité des écrivains régionaux. Dubourg d'Isigny 1 voit dans cette dénomination des mots insolites et bizarres » qui ne figurent dans aucun dictionnaire de noblesse. Et, par un ingénieux système de déductions, il démontre que Gaule vient de Gallois, que les Gallois étaient les ennemis des Anglais, et que les Français, qui avaient combattu avec les Gallois contre l'Angleterre, s'honoraient fort de ce titre. D'où cette conclusion C'était, selon toute apparence le nom commun de quelque association anti-anglaise, sous lequel se voilait au besoin le nom patronymique. » Le surnom de Compagnon Gallois » se retrouve plusieurs fois dans les Vaux de Vire du vieux poète Olivier Basselin ... Je luy payay chopine Quand il sçut mon origine Que j'estois Virois Et compagnon Gallois De bon vin payez chopeine C'est bon loyer pour la peine De tout bon Virois Et compagnon Gallois. Cette expression employée comme refrain dans la joyeuse chanson du barbier semble bien synonyme de gai compagnon ». D'après le Glossaire de Ducange, ce. mot dérive du celtique 1 DTTBorjBG-D'IsiGire Hittoke may^re de la ville et dit cMteau de Vire. Mém. des Antiq. de Norm., t. X, p. 5»3. — 140 — armoricain gallu qui signifie puissance, valeur, et d'où nous avons tiré le qualificatif gaillard. Au xiv" siècle, Eustache Deschamps écrivait Faictes debvoir, plourez gentils Galois. » M. Charma, éditeur des Rôles de Bréquigny, trouve ingénieuse l'hypothèse de Dubourg, mais la juge inadmissible. Il invoque une preuve historique. La Chronique de Charles VI, par les religieux de Saint-Denis, cite un Jean de Gaules, gouverneur d'Orléans en 1405, qualifié de strenuus miles », qui se distingua, l'an 1411, parmi les chefs influents du parti Armagnac et, en 1415, à la bataille d'Azincourt. 1 Il en conclut que oe Jean de Gaules, gouverneur d'Orléans en 1405, est le même homme que le capitaine de Vire de 1418. Armand Gasté 2 accepte non sans hésitations l'opinion de Charma, et M. Hunger démontre que l'identification des deux personnages est impossible. Pierre de Mornay le Jeune, sire de Gaule, dit Gauluet, était encore gouverneur d'Orléans au mois de février 1418, date de la capitulation de Vire il ne vendit son office que le 17 mars suivant à André le Marchant, chambellan du roi. 3 A cette objection déjà péremptoire s'en ajoutent plusieurs autres. Le gouverneur d'Orléans est qualifié miles », le capitaine de Vire s'intitule écuier armiger ». Chez le premier, de Gaule » était un titre seigneurial, venant d'un fief ; chez le second c'était un nom patronymique. L'un se prénommait Pierre, l'autre Jean. Une pièce authentique de la collection Mancel, à la Bibliothèque de Caen ms. 27, dos. 26 tranche définitivement la question en nous montrant que Jean de Caulières, capitaine et garde du chastel et ville de Vire », visite et accepte, le 31 décembre 1416, les réparations faites au château. A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jehan de Cau lières, escuier, seigneur de Feugeray, cappitaine et garde du Jieuje Condé Monographie de l'Hospice suite 107 •• VAL. BOURRIKNNE. — Les Seigneurs de Coulonces suite n5 FRÉDÉRIC Aux. — Compagnon de Gaule 139 IKAN ROBERT. — Bois-Nantler 141 i PRIX DU NUMÉRO 3 fr. MORTAIN Imprimerie GABRIEL LETELLIER Grande-Rue, près l'Eglise 1933 Octobre-Décembre 1932. 15e année. Revue Historique, Scientifique, Artistique et Littéraire BUI_L_ECTIIN DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU PAYS VIROIS • p»g JEAN ROBERT. — Bois-Nantier suite ; 145 CHARLES TIRARD. — Il 1? a cinquante ans... au Pa^s Virois i53 EM. HALBOUT. — Le Vieuje Condé "Monographie de l'Hospice suite et fin 158 Visites Officielles 173 Bibliographie 186 PRIX DU NUMÉRO 3 fr. MORTAIN Imprimerie GABRIEL LETELLIER Grande-Rue, près l'Eglise 1933 Les articles publiés dans la revue locale Au Pays Virois'» ' restent sous la responsabilité UNIQUE et ABSOLUE de leurs auteurs. Le prix désabonnement est. de DIX fBAHÇS. Ls mode fo plus simple et le moins coûteux est l'abonnement p;.u- "bèque postal 0 fr 50} ROUEN, 4-510, à J'adresse de M- Emile ROZEY, Trésorier de la Société A. P; V. — Mettre son nom très lisiblement et .son adresse exacte. Les abonnements et les articles concernant i;i Rédaction sont reçus A Saint-Martin-de-Tallevende, Manoir du Cerisier, chez M, René PICARD, président de la Société, fondateur de? la rei'ije. A Vire chez M. Charles TIRARJ, Ruelle de la Couture Rue des Cordelicrs A'L'IMPRIMERIE du Maison G. LETELLIER, Grande-Rue, MORTAIN Manche' Lo Bulletin Au l'uys 1 huis, est en vente, dans les principales librairies de Vire, Condé-sur-Noireau, Caen, Rouen et Paris;' Les article!; publiés dans la revue locale Au Pays Vro\s » restent sous a -ypousa^Hité UNIQCE oo As'SOLUEdç leurs auteurs. de [' sr-c..- D»K fM*HCS. Le vcde ï<- plus simple s i ' coûteux esî r^Mi-?- -neiU o;;- ;hènoe postal i'O fr Sûj RC' iolft, à reorr-^o de M, Emile RUZE, rr;.-oriii- oc ;;; Société. A. I". \ —- Aieiirs son nom très lisiblement et son adresse exaeie. Les abonnements et. les articles concernant, la Rédaction sont reçus A Saint-Murtin-de-Talle-vende, Manoir ibi Cerisier, René PICARD, président de la Société, loiKtateurde. ïa révise. A Vire . chez M. Charles TIRARO. -Ruelle de Cousu- Rue des Cordelicrs, A L'IMPRIMERIE du Bulletin. Maison G. LETELLIER. Cramle-Rue, MORTAIN ManchC; Le Bulletin Au Paijs .'? dérations départementales et de réunir ces fédérations dans la Confédération Nationale. D'observer si les conditions de travail sonc conformes au code de travail, soit en raison de la législation établie, soit en raison de contrats individuels et collectifs, soit par suite de règlements existants entre les directions et les salariés. Faire connaître au patronat la doctrine économique et sociale de la Confédération nationale des syndicats professionnels français, travailler à établir dans l'intérêt général une coopération sur toutes les améliorations aux conditions de travail. Faire respecter la liberté du travail et des opinions, obtenir pour chaque travailleur un salaire lui permettant d'élever dignement sa famille et assurer la sécurité de ses vieux jours. Résolument placée en dehors de toute école politique et religieuse, la Confédération des syndicats professionnels français réunira les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la reconstitution économique et sociale et pour la revalorisation de l'homme dans son métier. Pour tous renseignements. s'adresser au siège, 34, rue Godot-de-Mauroy. LE SHAH DE PERSE RAPPELLE SON mINISTRE A PARIS Une allusion littéraire serait à l'origine de cette mesure Paris, 19 janvier. Indisposé par une allusion d'un échotier parisien, jugée par lui blessante pour l'Iran, le Shah de Perse vient de rappeler son ministre à Paris. M. Abolghassen Frouhar. Le souverain iranais a décommandé du même coup la participation de la Perse A l'Exposition Universelle de Paris. SOURIMES II ne faut Jurer de rien. Surtout, vteux garçons fiers de votre liberté, n'affirmez pas devant témoins que vous n'êtes point eatpétrés dans les Ilens du marlage. On ne sait Jamais. Supposer que l'aventure dont ne rit pas, mals pas du tout, son héros, un habitant du douzième arrondissement parisien, vous soit arrivée f. L'homme se présente il la mairie Je viens chercher une pièce d'Iden. tlté. la meilleure de toutes, un extrait des reglstres de l'état civil. Voilà, monsieur. "Hein ? Mais vous faites erreur. Je suis célibataire Non, monsieur. Vous avea épousé, 11 y a vingt ans, au Creusot, une dame qui ee prénomme Augustlne. Mol f. Vous-même. C'est écrit. Bt sur papier timbré encore L'explication est simple pendant la guerre un soldat égare son livret mlHtaire, un quidam s'en empare et vit sous le nom du poilu dépossédé. C'est aiûil qu'un célibataire prend femme sans le savoir. a plusieurs enfant* qu'il ne connaîtra Jamais et endosse aux yeux de la toi une responsabilité à laquelle Il ne saurait se soustraire. Le voilà bien, le vrai dédoublement de la personnalité Avec cette méthode d'usurpation un honnête citoyen peut non seulement épouser à son Insu la plw Insupportable mettre du paye. mais passer aux Assise» sans se douter de sa culpabilité et finir sei Jour» au bagne, malgré lui, malgré se» bons antécédents. Célibataires, Je vous en prie, acceptez le conseil suivant.. Courez vite au bureau de l'état civil. Vérifiez donc si personne n'a eu l'Idée saugrenue de se marier pour vous. 81 oui, entamez le tour de Franee la recherche de l'autre vous-même. Si non, convolez en justes noces aa plus tôt afin de couper court a un vol d'Identité toujours possible et à un nuriage mystérieux dont vous ferte7. les trafs sans être présent a la cérémonie.. Ah qu'il est malaisé de rester réIU bataire > LE PETIT QBfOOUUS PARIS, 20 janvier, 5 heures du matin. LE CONSEIL DE LA SE REUNIRA DEMAIN A GENEVE Six ministres des Affaires Etrangères seront présents GErtvE, 19 janvier. On confirme l'arrivée imminente à Genève de MM. Anthony Eden, Litvinoff et Antonesco. Avec MM. Delbos. Rustu Aras et Sandler, la 96' session au Conseil qui s'ouvre jeudi, à 17 heures, réunira, a Genève, six ministres des Affaires Etrangères d'Europe. Il est impossible que l'occasion ne soit pas mise à profit par eux pour conférer, en marge du Conseil, des grands problèmes actuels de la politique extérieure. Abstention de l'Italie ROME. 19 janvier. L'Italie ne participera pas aux travaux du Conseil de la S. D. N. On fait, en effet, remarquer qu'aucun événement nouveau n'est venu modifier l'attitude de l'Italie à l'égard de Genève. Une conférence à l'Hôtel Matignon PARIS, 19 janvier. M. Blum prési- dent du Conseil, a présidé cet aprèsmidi, à l'hôtel Matignon, une conférence en vue d'examiner les diverses questions qui vont être posées au prochain conseil de la S. D. N., à Genève. A cette conférence assistaient notamment MM. Delbos, Vienot, Massigli, Daladler et Gasnier-Duparc et Pierre Cot. M. Yvon Delbos quitte Paris PARIS, 19 janvier. Ce soir, à 23 h. 20, M. Yvon Delbos a quitté Paris par la gare de Lyon pour Genève. Il était accompagné de MM. Viénot, soussecrétaire d'Etat Massigli, directeur politique, et Basdevent, jurisconsulte. LA LIBÉRATION DE LA CLASSE » AURA UEU LE 10 AVRIL Les opérations de libération des militaires appartenant aux catégories suivantes a engagés par devancement d'appel en avril 1935 et astreints à 2 ans de service b ajournés ou sursitaires appartenant à la troisième fraction de la classe 1933 et à la première fraction de la classe 1934, incorporés en octobre 1935 et astreints à 18 mois de service c ajournés ou sursitaires appartenant à la deuxième fraction de la classe 1933 incorporés en avril 1936 et astreints à un an de service par application des dispositions de l'article l" de la loi du 17 mars 1936 d tous autres jeunes gens dont les obligations légales d'activité expirent le 15 avril 1937, auront lieu par anticipa- tion le 10 avril 1937. Toutefois. les jeunes gens appartenant à la catégorie b ci-dessus et incorporés en septembre 1935 dans les unités de forteresses dent les obligations légales d'activité expirent 'e 1™ mars 1937. seront libérés par anticipation le 20 février 1937. LES RECOUVREMENTS DES IMPOTS SONT EN DIMINUTION Paris, 19 janvier. Le ministre des Finances vient de communiquer le tableau du rendement des impôts en décembre dernier et pour l'ensemble de 1936. Au titre des impôts indirects, il a été perçu 3 milliards 689 m'llions en décembre. Les recouvrements effectués au titre des impôts cédulaires de l'impôt général sur le revenu des Contributions directes et des taxes assimilées, au cours de décembre, s'élèvent à francs. Cette somme est inférieure de francs aux recouvrements constatés en décembre 1935. pendant la même période. Il a été recouvré au profit des départements et des communes, au titre des anciennes Contributions directes, une somme de francs. Le total des Contributions directes encaissées en décembre 1936 atteint ainsi la somme de francs. On arrête les agresseurs du notaire de Saint-Antonin Toulouse, 19 janvler. L'enquête menée de concert avec la Sûreté car la police mobile de Toulouse au sujet de l'agression commise sur la personne du notaire de Saint-Antonin Tarn-etGaronnei, vient d'aboutir à l'arrestation de deux mauvais sujets déjà connus de la police. Une troisième arrestation serait imminente dans la région parisienne. Paris, 19 janvier. Le Journal Officiel va publier demain matin le décret portant application de la semaine de 40 heures aux chemins de fer. Ce decret prévoit une période d'application oui lm Juaou'à. la fin du mois d» mai, LES CONFLITS DU TRAVAIL Le personnel des abattoirs de la Villette et de Vangirard accepte les décisions prises par les délégaés PARis, 19 janvier. Les ouvriers et employés des abattoirs de la Villette et de Vaugirard, ainsi que des boucheries et charcuteries en gros, à l'issue d'une réunion cet après-midi, ont décidé d'accepter le protocole et de reprendre le travail demain matin. Des ouvrières parisiennes occupent un magasin PARIS, 19 janvier. Les ouvrières d'un magasin de nouveautés, 36, faubourg Saint-Denis, se sont mises en grève et ont occupé les locaux. Grève du bâtiment dans le Limousin LIMOGES, 19 janvier. Les pourparlers entamés au sujet de l'augmentation des salaires et de l'application des lois sociales ne leur ayant pas donné satisfaction, les ouvriers du bâtiment et des scieries de la région de Sainte Amand. Magnazeix et de Fromental se sont mis en grève. .et à Vichy ViCHY, 19 janvier. Les ouvriers du bâtiment de Vichy se sont mis en grève. Ils estiment que l'accord mtervenu entre patrons et ouvriers concernant la semaine de 40 heures n'est pas respecté. Pas de grève générale dans les charbonnages belges BRUXELLES, 19 janvier. Un accord a été conclu entre patrons et ouvriers mineurs au sujet de l'application de la semaine de 45 heures. Tout danger d'une grève générale dans les charbonnages serait donc écarté. wvw> M. Bastid parle au dîner de YUnion des Industries exportatrices La dévaluation de-franc a été opérée, affirme-t-il, dans l'intérêt de notre commerce Paris, 19 janvier. M. Bastid, ministre du Commerce, a prononcé ce soir au diner de l'Union des Industries Exportatrices une importante allocution, dont voici les principaux passages Nous avons conscience de ne pouvoir demander aux producteurs français les sacrifices qui dépendent d'eux pour reprendre plus largement pied sur les marchés extérieurs que si de notre côté. nous Gouvernement, nous manifestons une activité renouvelée en matière de traités de commerce. Certaines négociations sont engagées. d'autres vont l'être. Nous offrons, ou nous offrirons, aux pays étrangers des avantages oui ne seront consentis que contre des avantages équivalents. » Le ministre a ensuite assuré les exportateurs de la sollicitude du Gouvernement et il s'est exprimé en ces termes au sujet du lien qui existe entre la politique monétaire et la politique commerciale nui la cracruèle. la gerce et favorise l'aioarltion de' rides. Le chaque soir avec une hu!!e véf*tiile- D"ns l'Rnthong'a'mo du départ Pt dons 'i hft»» de faire vo'r le .uir'à votre bel neuf, n» rw» ci soi"» qui ont »>'us prérleilx qu» iimut» pour conserver la beauté de votré teint. Claude Jakt. Deux parures de lingerie en deux patrons sealement X» 561, comprenant dans une même pochette COMBINAISON, CHEMISE et Cl'LOTTE. Cette parure est garnie de festons de même ton ou de teinte tranchante. La combinaison, cintrée à la taille, est composée d'un corselet monté à la Jupe par des Jours roulés. Au milieu du devant, un médaillon brodé avec vos Initiales. Chemise assortle culotte aux côtés légèrement arrondis du bas, montée sur empiècement. Métrages chemise et culotte réunies, 3 mètres en 100 combinaison, 2 m. 30 en 100. Prix des trois patrons réunions, 3 tr. étran1 ger, 4 fr.. No 562, comprenant une PABURi compiéte. Le haut de la chemise et de la combinaison forme un étroit empiècement qui peut être exécuté de même tissu que l'ensemble, mais brodé de pois au plumetis, ou d'un tissu uni e ou fantaisie de teinte tranchante dans le bas de Jupe, un feston. Culotte moulant bien les hanches, terminée par un volant rapporté. Métrages chemise et culotte réunies, 2 m. 95 en 100 combinaison, 2 m. 23 en 100. Prix des trois patrons réunis, 3 fr. étranger, 4 fr.. Adressez les commandes, accompagnées des nom et adresse écrits très lisiblement et de 3 francs par mandat ou timbres-poste étranger. 4 francs par mandat au service des patrons de la Page Féminine de L'Ouest Ecialr, 11. boulevard des Italiens, Paris. Les commandes ne sont reçues que pendant huit Jours. Délai de livraison. une semaine environ. Aucun envoi n'est fait contre remboursement. Nous rappelons nos lectrices que seules correspondent à un patron les figurines au-dessus desquelles une mënt'on l'indique expressément. oooaeaoaMoaaaaeoooooaaa L'origine du mot Moutarde On peut le donner en cent, on peut le donner en mille, nul ne devwera. ft quelque savant ne le lui souffle. d'où la moutarde et principalement celle de Dijon a tiré son nom pourtant si répandu. Cette mine la moutarde très connue des anciens qui l'employaient dans leur cuisine s'appelait alors c fa rive » ou sévené ». Une circonstance aussi curieuse qu'inattendue vint la dé- baptiser. Voici comment En l'an 1382. la ville de Dijon nyant fourni mille hommes d'armes à Philippe le Hardi, duc de Bourgoan». celui-ci reconnaissant, accorda entre autres prlvlèges celui de porter ses armes avec aa propre devise Moult me tarde 9 c'eat-à-dire 11 me tarde beaucoup i\. Heureux et fiers, les Dijonnais flrent graver cette devise sur leur porte principale. Mais un accident survInt qui détruisit le mot c me ». en sorte qu'on ne lisait plus que 1 Moult tarde P. Ces deux mots restants sonnaient bien aux oreilles. On en Rt bientôt qu'un mot qu'on appliqua au célèbre condiment au'on prépare en si grande quantité Dijon. Et Voilà pourquoi la devise de Philippe le Hardi figure aujourd'hui sur toutes les NAISSANCE Nous avons le plaisir d'apprendre l'heureuse naissance, chez notre directeur général, M. Pierre Artur, et Madame, d'un neuvième enfant qui a reçu le prénom de Philippe. L'Ouest-Eclair s'associe à la joie de son directeur et de Mme Pierre Artur il leur exprime ses respectueux compliments, en même temps qu'il forme pour le bébé tous les meilleurs vœux de bonheur. CALVADOS ARRESTATION D'UN ESCROC DE GRANDE ENVERGURE Il avait opéré notamment à Falaise, Domfront, Argentan, Saint-Malo et dana la Sarthe Bayeux, 19 janvier. De notre correspondant L'Ouest-Eclair a relaté, à diverses reprises, les méfaits de Victor Métairie, coiffeur, demeurant à Saint-Frambault-sur-Pisse, qui recherché par plusieurs parquets pour vols et escroque ries avait toujours réussi à s'éclipser. C'est ainsi que traqué par toutes les brigades des environs, il était encore parvenu à exercer ses tristes exploits dans la région de Vire et de Condésur-Noireau et à s'enfuir vers ThuryHarcourt. Or il était bientôt signalé à Bayeux où les gendarmes se mettant immédiatement à sa recherche purent l'appréhender chez un commerçant de la localité. Il était encore en possession de la bicyclette dérobée à Mme Jehan lors de son passage au Plessis-Grimmoult. Les gendarmes de Bayeux n'ont pas perdu leur temps car on se trouve en présence d'un malfaiteur d'une certaine envergure. En effet. Métairie a opéré dans presque toute la France, peut-être même en Belgique. Il est officiellement l'objet des recherches des Parquets de Domfront, Argentan, Saint-Malo, Saumur. Auxerre. Il doit être également signalé dans la Sarthe et l'on peut craindre encore des surprises à son sujet. Métairie faisait en outre l'objet d'une contrainte par corps de M. le Percepteur de Caen et enfin pour couronner sa carrière il était recherché par le bureau de recrutement d'Alençon pour insoumission. ̃ C t sur cette dernière ville que le Parquet de Bayeux a dirigé sa belle capture. ÎAKMKBÀftMJ E PARIS SUCCURSALE A NANTES 27 rue du Calvaire nnexe à St-NAZAtRE 2 rue Vlllèt-Mortlr Aujourd'hui, 20 janvier St Sébastien Le soleil se lève à 7 h. 37 et se couche & 16 h. 27. La lune se lève a 10 h. 47 et se couche à 1 h. 4. Pleine lune le 26 a 17 h 15. Temperature maxima du 18 20° Pau. 19° Ajaccio. 17"; Perpignan. Bordeaux, Cazaux, 14» Toulouse, Angoulème, Rochefort, ClermontFerrand. Nantes, Rennes. 13° Le Bourget. Orléans. Chartres, Le Havre. Cherbourg. Brehat. Belle-Ile, Tours Royan, Marseille, Amibes. 12° Avord, Brest, Reims. Paris. Abbeville. 11° Calais. Valenciennes, Lyon. Nlmes, 10° Nancy. Dtjon, Montélimar. 8° Upaix. 5° Strasbourg. 41 Lanslebourg, 2°. Temperhture minima du 19 févrierBiarritz, 10° Belle-Ile. Bordeaux, Cazaux, Aîaccio. 9° Marseille. Nimes, Lyon Royan. Angouléme, 8° Le Bourget. Bréhat. Brest. Rochefort. Montélimar, Antibes. 7°; Avord Nantes. Cherbourg. Le Havre. Pans, Chartres. Strasbourg 8° Orléans. Nancy. Dijon. Reims. Tours, Toulouse. Perpignan. 5° Calais, Abbeville. Besancon, 4°; Valenciennes, 3° Upalx, 2o Lanslebourg, 1°. Evolution probable. Les perturbations venant du large continuent a se succéder assez rapidement sur notre pays. Une zone de mauvais temps. qui couvrait à 7 heures la majeure partie de la France extrême nord et littoral méditerranéen exceptés se déplacers vers l'est-nord-est et ne laissera demain matin des résidus que dans les Pyrénées et le sud-est Elle sera suivie d'une zone de temps Instable, à éclaircles et à averses, qui débute déjà dans le nord-ouest et qui est accompagnée d'air plus frais. Probabilités pour la journée du 20 janvier Etat du ciel. Dans les régions Nord, Parisienne. Nord-Ouest. Bretagne, nuageux à très nuageux avec éclaircies et queliues averses. Vent». Secteur Ouest modéré et Irrégulier. Coup de vent d'Ouest & NordOuest. Température. Maximum en baisse de 2 à 4° par rapport à la veille. 1 M. H" S. H" dm dm Cherbourg 63 Oranvllle 112 Saint-Malo 102 Salnt-Brleuc . 95 915 Siimpol 86 84 Lorlent 42 Vannes 42 2352 Sables-d'Olonne. 43 La Rochelle •t-Mazalre 9-5 44 L'EXPOSITION DE 1937 La pose de la première pierre du Pavillon de la Bretagne a donné lieu à une cérémonie solennelle Trois orateurs M. Louis AUBERT, président du Comité Breton M. Edmond LABBÉ, commissaire général de l'Exposition M. GASNIER-DUPARC, ministre de la Marine, ont célébré à l'envi la gloire de notre province Paris, 19 janvier De notre rédaction parisienne. Le crachin qui, depuis quarante-huit heures, mouille le sol parisien et obscurcit le ciel de la capitale, a fait place ce matin vers 10 heures à une bise froide qui faisait claquer brutalement le drapeau tricolore flottant au bord de la Seine, audessus de l'emplacement même, sur lequel s'élèvera le pavillon breton à l'Exposition de 1937. C'était aujourd'hui la pose de la première pierre d'un pavillon dont nous avons donné toutes les caractéristiques. Comme toujours, depuis le début d2 l'Exposition, le Comité breton qui fut le premier constitué le premier dont les plans du pavillon furent présentés, le premier dont les plans furent acceptés, a été le premier des cômités régionaux à célébrer la pose de la première pierre de son pavillon. Cette cérémonie a été célébrée devant de nombreuses personnalités qui avaient tenu à assister à la première manifestation tangible de l'activité bretonne à l'Exposition de 1937. Nous avons remarqué notamment M. Gasnier-Duparc, ministre de la Marine, qui présidait le commandant Balat, son officier d'ordonnance M. Aubert, président du Comité breton MM. Le Trocquer, sénateur, ancien ministre Gautherot, sénateur Trémintin, Morane, Tristan, Peaet, Guernier, Desgranges, députés Petrhe, Charles Brun, Ancel et Rodel, du centre régional à l'Exposition Lesage, président de la Fédération des Sociétés Bretonnes de Paris et d* la région parisienne Beaufrère, directeur de La Bretagne à Paris Bahon-Rault et Roulaud, président de Chambre de Commerce en Bretagne Couarnon, architecte du pavillon breton Râteau, secrétaire général du Comité Breton, etc. Le premier, M. Aubert prit la parole et prononça à la gloire de la Bretagne le discours suivant LE DISCOURS DE M. AUBERT Monsieur le Ministre, Mesdames. Messieurs, Le Comité de participation de la Bretagne à l'Exposition des Arts et Techniques vous remercie très sincèrement du grand honneur que vous lui faites en venant aujourd'hui procéder solennellement à la pose de la première pierre de la Maison où doit, au cours des mois rayonnants que chacun attend, se manifester la vie intellectuelle et active d'un pays qui vous est, comme à nous particulièrement cher la Bretagne. Vous étiez plus que quiconque cher Monsieur le Ministre, désigné pour accomplir ce geste rituel. La Bretagne est, en effet, la noble terre féconde et rude qui fournit à la marine de guerre dont vous êtes. au Gouvernement, le chef très respecté, le plus fort contingent de ces vaillants marins, fierté de la France, et que le monde entier admire. c Mais, à nos yeux, à nos cœurs aussi, vous avez un autre titre. Vous êtes de chez nous, vous êtes au Sénat le représentant de l'un de nos plus beaux départements, et vous présidez tout à la fois à ses destinées et à celles de la ville si bretonne qui a mis en vous toute sa confiance SaintMalo. Et voyez combien s'accordent, s'harmonisent les hautes fonctions du ministre national et du magistrat municipal. Il suffit pour illustrer le rapprochement de rappeler que la vieille cité malouine, aux toits élevés qui jaillissent avec tant de pittoresque grandeur sous la pression de son corset de pierres grises, battu par des flots d'émeraude, est la patrie de Jacques Cartier, de Duguay-Trouin de Mahé, de La Bourdonnais et de bien d'autres grands découvreurs de terres nouvelles, qu'ils ont données à la France; la Patrie des légendaires corsaires de Robert Surcouf, la Patrie des Terreneuvas dont les ancêtres, bien avant les Conquistadors, connurent les rivages du nouveau monde, la Patrie, en un mot de tous ceux qui ont, depuis des siècles, manifesté sans arrêt leur intense amour pour la mer, leur passion jamais satisfaite pour l'aventure, et dont l'inlassable dévouement atteint, si souvent aux limites de l'héroïsme, et de cet esprit de sacrifice qu'il y a peu de temps vous exaltiez et magnifiiez en saluant, au nom du gouvernement et au nom de la France, les dépouilles des victimes glorieuses du Pourquoi-Pas ? ». La présence à vos côtés de M. le sous-secrétaire d'Etat nous aurait fait plaisir; si des engagements antérieurs ne lui ont pas permis d'être là, du moins s'est-il fait représenter par M. le Directeur de son Cabinet et nous l'en remercions vivement. M. GaanierDuparc d'une part, M. Blancho, d'autre LA MAQUETTE DU FUTUR PAVILLON DE BRETAGNE On reconnait le ministre de la Marine et M. Labbé, commissaire général de l'Exposition. M Pezet et M. le chanoine Des crantes, députés du Morbihan. part, évoquaient en notre esprit une image toute symbolique. Je les voyais tous deux entourant l'ensemble de la péninsule armoricaine d'un long ruban, qui épouserait les mille dentelures de nos côtes tourmentées de Saint-Malo à Saint-Nazaire, et dont ils auraient chacun une extrémité. C'était montrer ainsi bois au milieu, mer tout autour que la Bretagne que l'on dit individualiste et cloisonnée, forme au contraire un tout indissoluble dont les diverses parties s'associent toujours, quand, il s'agit d'exalter leua intégrale affection pour elle. Vous me permettrez maintenant de saluer M. le Commissaire général Labbé. Que de reconnaissance ne lui devons-nous pas de s'être un instant arraché à ses écrasants travaux, à ses formidables responsabilités pour venir nous apporter, à l'occasion de la pose d'une première pierre du centre régional, le précieux encouragement de son appui si bienveillant. Les Présidents de régions qui l'ont vu à l'œuvre et ont à cœur de suivre de leur mieux son laborieux exemple, savent ce que la France entière lui doit et lui devra pour l'œuvre titanesque qu'il a mission de réaliser et qu'il réalisera, soyons en surs, en heure et temps. Ces discours terminés, sous le feti des photographes, M. Gasnier-Duparc, prenant en main la truelle symbolique, scella la première dalle de granit, car nos architectes bretons ne s'étaient pas contentés d'une vulgaire meulière, mais avaient tenu à employer du roc breton. Cette traditionnelle cérémonie terminée, un déjeuner amical réunit, sous la présidence de M. Aubert, les personnalités qui avaient assisté à la pose de la première pierre du futur pavillon breton à l'Exposition internationale de 1937. Arts et Technique b. Si tous les participants à l'Exposition apportent à leur tâche le même cœur et la même ardeur que les membres du Comité de Bretagne, nous pouvons être sûrs que non seulement l'Exposition sera prête à temps, mais qu'elle connaltra un magnifique succès. Nous le lui souhaitons. P. Laureht. La Gadnase est plns économiqne Non seulement la Gaduase est plus agréable au goût. plus facile à digérer et tout aussi efficace que l'huile de foie de morue, mais encore elle est plus économique parce qu'elle se prend il. doses et que personne n'en laisse la moindre goutte dans le flacon La Gaduase, délicieux sirop framboisé, accroit l'appétit, favorise la croissance, purifie le sang, et fortifie petits et grands. Demandez de la Gaduase à votre pharmacien. MAYEKNE APRÈS LE DRAME DE L'ALCOOLISME D'ANDOUILLÉ Lever., 12 janvier de notre rédaation Ainsi que nous le disions hier, les constatations du médecin légiste ont permis à M. le Juge d'instruction de déclarer que la mort de la femme Carre était due à une cause naturelle. Il ne reste donc plus qu'à expliquer le désordre constaté dans la pièce où l'on trouva des débris de bouteilles et de verres brisés, des chaises renversées, le tapis de la table avait dû être tiré violemment et pendait jusqu'à terre. Le tout laissant croire à une lutte qui précéda la mort de la femme Carré. Personne, et nous moins que tout autre, ne peut avoir la prétention de discuter une décision qui repose sur les données de la science mais comment s'expliquer la posture dans laquelle fut trouvé le cadavre par MM. Hardy, Halouze, Marcadé et Lefaucheux ? Grâce au témoignage du propriétaire et du charpentier que les travaux de réparations l'immeuble avaient mis dans l'obligation de passer la nuit de jeudi à vendredi à la Gaufrière, dans le même appartement que les époux Carré, le mari put être mis hors de cause parce que rien ne fut relevé contre lui, malgré tout le zèle déployé par l'actif maréchal des logis chef Germain qui commande la brigade d'Andouillé et les gendarmes sous ses ordres. Pour expliquer le désordre de la pièce et celui des vêtements de la morte, il faudrait donc supposer que dans la journée de vendredi, alors que la victime se trouvait seule dans cette maison isolée, un homme resté inconnu se soit introduit à la Gaufrière comme s'introduisit, il y a quatre mois, dans une autre maison Isolée de Landivy, un misérable qui commit le crime abominable dont on se souvient encore et que l'on n'a pu découvrir. La suite de l'enquête jettera sans doute un peu de lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort de Mme Carré. THEATRE MUNICIPAL DE RENNES Jeudi 21 Janvier, à 14 heures, unique Matinée populaire à prix réduits, places de 1 fr. à 9 fr. tout compris LA VEUVE JOYEUSE avec le concours de toute la troupe d'opérette. Samedi 23 soirée et Dimanche 24 matinée et soirée, 3 représentations de FRASQUITA, avec les danseurs Marilinda et José Kico. On peut retenir les places à l'avance par lettre, mandat ou téléphone 20-37 Rennes. LOIRE-INFEr L'ÉNIGME D'AVIGNON Le canonnier nantais serait en Tchécoslovaquie Avignon, 19 janvier. La Sûreté a reçu un télégramme venant de Tchécoslovaquie et adressé au canonnier Jean Journel à sa caserne de Fontainebleau, ainsi que deux lettres venant, de Prague et parvenues après son dé- part. Or, comme on sait que Journel avait, à Prague, une amie et qu'il est en possession d'un passeport général, il est vraisemblable qu'il a gagné en chemin de fer l'Italie par VintuniUsv puis la Tchécoslovaquie. CÔTES-SHORt Dans nne crise de folie, une jeune mère tue son enfant Powtritox, 19 janvier. De notre correspondant Cet après-midi, nous étions prévenus téléphoniquement, vers 14 h., qu'un crime venait d'être commis à Brelldy. Nous nous sommes immédiatement rendua sur les lieux, à quatre kilomètres environ du bourg de Brelidy, dans la direction de Saint-Laurent, nous quittons la route praticable et c'est A travers des chemins remplis d'ornières et de boue que nous arrivons à la ferme de Keravel. La maison sans étage est parfaite- ment tenue les meubles et le sol, tout est propre. Notre regard se fixe à l'arrivée sur un berceau d'enfant dans lequel git un bébé de cinq mois que la folie d'une mère vient de tuer. Quand nous arrivons à Brélidy, le pays est en émoi; c'est que depuis la veille, ces braves paysans viennent d'être bouleversés par un drame navrant. A notre arrivée à la ferme nous trouvons MM. Lautier, juge d'instruction à Guingamp; Geffroy, son gref-,fier Gauffenlc, lieutenant de gendar-' merie et les gendarmes de Pontrieux qui firent la première enquête et les gendarmes de Guingamp. La meurtrière. Mme Bellec. née Ma- ria Offret, 24 ans, est assise près de la table, calme en apparence, vêtue d'un sarrau gris et coiffée d'un béret de laine rouge. Les questions posées n'ont pas l'air de l'émouvoir et c'est par oui et non qu'elle répond aux questions du juge d'instruction. Voici d'abord, à peu de choses près, sa déclaration de samedi après-midi J'ai frappé mon enfant, ma petite Jeanne. âgée de cinq mois; à son arrivée, mon mari, ouvrier agricole, m'a demandé ce qui s'était passé; je lui ai répondu que l'enfant était tombée; lundi après-midi, vers 14 h. 30, j'ai pris l'enfant. je l'ai déshabillée. je me suis assise près du feu et je l'ai frappée 6 coups de poing. Voyant qu'elle ne mourait pas. je l'ai allongée sur la table et je l'ai étranglée. Puis je l'ai rhabillée et mise dans son berceau; ensuite je suis allée prévenir mon mari qui travaillait chez M. Le Peuch. à environ mètres de la ferme. s Sur les mobiles de son crime, la femme répond J'ai volé il y a quelques semaines un morceau de pain au bourg et l'idée d'être poursuivie m'a complètement affolée c'est la raison pour laquelle j'ai tué mon enfant. » L'autopsie qui aura lieu aujourd'hui déterminera exactement les causes de la mort du bébé qui. à notre avis, a succombé à une fracture du crâne. Mariés depuis quatorze mois, M. et Mme Bellec formaient un ménage très uni Mme Bellec est enceinte de trois mois et ce n'est que depuis le larcin qu'elle commit dans un geste probablement inconscient vers le 1" Janvier, que son caractère changea du tout au tout. Devant la gravité des faits, M. Lautier, juge d'instruction, a décerné con'tre elle un mandat d'arrêt et nous quittons la ferme devant un pauvre homme désolé, qui pleure sur le cada- vre de son enfant. La meurtrière a été conduite à la gendarmerie de Pontrieux en attendant son transfert à Saint-Brieuc. INQUIÉTANTE DISPARITION D'UN FACTEUR ET DE SES DEUX FILLETTES Auray, 19 janvier. M. Le Blé, facteur au bureau d'Auray, étant en .congé. la semaine dirnlère, devait re- prendre son service dimanche matin, et ne parut pas au bureau. M. Le Tréis, receveur, inquiet, entreprit immédiatement des démarches, notamment, près du frère du facteur, adjoint au maire de Saint-PierreQuiberon, chez qui on pensait qu'il avait pu se rendre. Or, personne ne l'avait vu dans cette région. Au cours des recherches, on apprit seulement, qu'il avait quitté son domicile, rue Georges-Clémenceau, dans la journées de vendredi, avec ses deux fillettes, Agées respectivement de 7 et 8 ans. Depuis cette date, on ignorait ce qu'il était devenu, et toutes les recherches furent vaines. Mardi matin, le receveur envoya quelqu'un au domicile de M. Le Blé, pour voir si, par hasard, sa mère, avec qui il hebitait, avait eu de ses nouvelles. La réponse fut négative, mais on apprit qu'il avait écrit sur un cahier toute la journée de jeudi. Le facteur envoyé par le receveur, trouva, en effet, sur la table un cahier, sur lequel il jeta un coup d'œil. La lecture des dernières lignes ne lui laissa aucun doute, il acquit la certitude que Le Blé avait mis fin à ses jours, entraînant avec lui dans la mort ses deux fillettes. Dans ce cahier, après avoir décrit sa vie et les souffrances qu'il endura durant son séjour à la poste de Guémené-sur-Scorff, c 13 mois, écrit-il, qui diminuèrent sa vie de 20 ans », l'infortuné facteur continue c Je vais disparaître a l'aurore due la vie, 47 ans arrivé à l'âge mûr, je n'ai pas de peine toute grande pour moi-même, c'est pour mes enfants. Adieu à ceux qui ont été bons pour moi et misère et maladie à ceux qui ont été méchante pour moi. J'ai écrit à M. le Keceveu en lui disant de donner tout mon bien à l'Orphelinat des P. T. T., & Vannes, livret de caisse d'épargne, pension, mobilier, etc. c J'aurais bien été faire mon testament chez un notaire, mais J'aurais été lui donner l'éveil de mon projet. Adieu. c Cependant, j'avais prie il. tâche d'élever mes enfants jusqu'à 20 ans, mais, inutile, peut-être qu'elles sont malades comme moi. M. Le Blé. mutilé de guerre, étal' fi -̃♦nme sérieux, très sobre, mais neufhstbérvque et d'un caractère sombre et très renfermé. Malade, il se croyait certainement plus atteint qu'il ne l'était a LA JOURNÉE A I/A4EOPOBT 9 heures 15 heures. Aéroport de Rennet-St-Jaccruer Baptêmes de Vair et votmoes aériens. CONFÉRENCES 17 heures. Salle du Beaux-Arts, rue Hoche Conférence dt 11. André Foulon de Vaulx, président de l'Association des Poètes Français sur l'Ame Bretonne dans l'œuvre d'Eugène Le Mouël. 18 h. 30. Boulevard de la Liberté, 26 Conférence de M. l'abbé Simonntau directeur des Œuvres Soclalu sur Les délègues du personnel. 20 h. 30. Salle des Fêtes de la Maison du Peuple Conférence de Af. Ouy Robert, professeur agrégé au Lycée de Saint-Brieue sur L'Histoire du Syndicalisme français de 1905 à 1921. FETES ET REUNIONS 17 heures. Maison du Peuple Réunton générale du Syndicat du Bâtiment. 18 h. 30. Assemblée générale annuelle de l'Association des Anciens Etudiants et des Amis de la Faculté de Droit, sous ta présidence de M. Georpea Phllippar, président du Conseil d'administration de la Compapnie des Messageries Maritimes, président du Comité Central des Armateurs de France, président de l'Académie de Marine, membre de l'Académie des Sciences Coloniales. BANQUETS le h. 30. Salons de l'Hôtel Duguesciens Etudiants et des Amie de La Facutté de Droit de Rennes. BALS 23 heures. Salona de la Faculté de Droit, tace St-Melaine Soirée dansante de l'Association des Anciens Etudiants et des Amis de la Faculté de Droit de Rennes. CINEMAS 14 h. 30. Au Royal Merluaae. 14 h. 48. Select La p'tite dame du wagon-lit. 14 h. 45 Sxcelsior Bach détective. 20 h. 30 A la Tour d'Auvergne Rose-Marie. 20 h. 41 Royal Merlu_. 20 h. 45. Setect La p'tlte dame du wagon-lit. 20 h. 45. Excclsior Bach détective. LA JOURNEE JUDICIAIRE 13 h. 30. Falaise de Justice Audience de la Cour d'Appel. HALL DE CI 'L'OUEST-ECLAIR » 16 h. 30 Informations. Expositions des plus récentes photographies de l'actualité mondiale. L'OFFICE DES VOYAGES DE cc L'OUEST- ECLAIR n Dans le hall du Journal Vous délivrera les billets de chemin de ter pour toute8 destinations, sans attente et aux mémes prix qu'aux guicheta des gares. Pour vos déplacements, consultez L'Office des voyages de i L'Ouest-Eclalr ». RIMA If AH créé pour votre acte, DlHlVlVnU contient de la figue pasteurisée pulvérisée Se digère Jtlenx JOURNÉES DENTAIRES DE RENNES Organisées par l'Ecole Dentaire de Rennes, ces journées scientifiques auront lieu les 5 et 6 février. M. Davy. recteur de l'Académie et M. le docteur Dufourmentel, professeur de chirurgie maxillo-faciale, ont accepté la présidence d'honneur de ce congrès. Les conférences et les démonstrations seront faites à l'Fcole de Médecine, au Centre anti-cancéreux et a l'Ecole Dentaire. L. CAILLER, Chirurgien Dentiste 5, rue de l'Horloge Tél. 43-42 LES CONFERENCES DE LA SOCIÉTÉ DESTRUCTION POPULAIRE DE RENNES Dimanche prochain 24 janvier, à 17 heures, salle des Beaux-Arts, 30, rue Hoche, sera donnée une conférence sur La crise économique, la crise du chômage et leur solution ». Le conférencier. M. Louis Grillet, examinant les crises de même nature du XIX- siècle 1810 et 1846 notamment montrera que toutes ces crises découlent d'une même cause générale. qu'elles se développent d'après les mêmes règles, et qu'elles se sont toutes résolues par le développement Intensif d'industries, travaillant jusqu'alors pour une minorité de consommateurs et qui de ce fait deviennent des industries de fabrication de produits d'une consommation plus générale. puis de produits de première nécessité. Jusqu'alors. toutes les crises ont abouti à une augmentation du standard de vie pour J'ensemble de la nation. Le développement de l'industrie de la construction pour l'habitation doit avoir la plus heureuse conséquence pour la résolut!on de la crise actuelle dans tous les pays. UNIVERSITÉ DE RENNES Conférences publiques de la Faculté des Lettres M. Collas, profeaseur, fera jeudi. 21 janvier, a 17 heurea, salle A. Le Bras, une conférence publique sur le sujet suivant La bataille des Satfrea. suadé qu'il avait communiqué sa maladie a ses enfants. M. Le Tréis s'est empressé de mettre la gendarmerie de notre ville au courant et des recherches sont actuellement en cours pour établir dans quelles circonstances le facteur Le Blé a Ole à écutiQtt w Iune»t proJM» LE KRACH DE LA SOCIÉTÉ DE PANIFICATION Deuxième audience Les débats, interrompus lundi soir ont repris hier. M. le bâtonnier de Goascaradec, représentant, avec Me Bourrut-Lacouture, les parties civiles, jointes, prend la parole. Il signale d'abord le diacredit que les prévenus tentèrent de jeter parmi les intéressés, sur leurs conseils. M. Marçais jurait qu'il' n'avait pas voulu cela et qu'il était prêt à réparer dana la mesure de sa fortune. Plusieurs se déclarèrent disposés à écouter ses propositions, mais il out se rendre insolvable en tnuvant acquéreur, à des prix suffisants, pour couvrir légalement le chiffre des hypothèques grevant ses immeubles. Du moins ces prix furent les prix officiels, ce qui ne veut pas dire qu'il ne tirât point de ces ventes un certain profit. Quelques jours avant l'audience du 21 novembre 1935, Il se débarrassa de cette façon de propriétés aux environs de Hédé, château, dépendances et bois. C'est pourquoi, aujourd'hui, les commettants du bâtonniers ont chargé ce dernier d'affirmer à la barre que, contre le sentiment du tribunal, cest M. Marçais qu'ils considèrent comme le plus coupable. S'ils n'avaient pas constaté sa présence aux conférences des démarcheurs, ils n'eussent point souscrit. M* de Goascaradec regrette que dans l'inculpation dirigée contre M. Marçais, s'il a été tenu compte du délit de mise en circulation d'actions non libérées du quart, il n'ait pas été retenu contre lui la souscription à l'aide de traites, délit pour lequel Thibault a été condamné. L'avocat croit pouvoir demander la requallflcation de ces manœuvre dolosives. La Cour peut condamner aussi bien l'un que l'autre pour délit de droit commun, d'escroouerie et tentative d'escroquerie, délits découlant des articles 13 et 15 de la loi du 24 juillet 1867. Car, à la base de toute cette affaire, il y a abus de confiance et escroquerie. La panification de Rennes n'a été tentée que pour voiler le déficit du Mans. Puis, dana la pensée du prévenu, l'affaire à créer à Nantes eût caché les pertes de Rennes et ainsi de suite Angers et Tours. C'était dépouiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul. C'était encore faire la boule de neige. La panification du Mans est déjà malade quand, le 24 décembre 1931, est décidée la création de celle de Rennes, à qui on donne tout de suite une personnalité juridique autonome, avec des statuts tout preparés pour le notaire. Sans tarder, paraissent quelques articles de presse, puis des démarcheurs étrangers au pays, bien stylés, et en juin 1932 tout est prêt peur l'assemblée générale. Le capital sera de francs, comprenant de l'argent frais et les effets souscrits à présenter à l'escompte. D'octobre 1931 à juin 1932, l'argent afflue en billets de banque ou en bons de la Défense Nationale. Tous les fonds sont adressés au Mans et déposés, par la Société de PaniScation de cette ville, au Crédit Lyonnais. Malgré tout, le versement du premier quart n'a pu être réalisé. Ce n'est pas la faute des démarcheurs, de leurs réunions où les détenteurs de petits capitaux étaient conviés par cartes de convocation signées Marçais. M. Marçais payait ces agents a la journée. Il laissait dire qu'il avait souscrit francs, alors qu'il n'avait pas dépassé et versé seulement Les démarcheurs parlaient en public du patronage du ministre de l'Agriculture ou de celui de M. Guernier, ministre des de la garantie de l'Etat pour un capital pouvant aller jusqu'à 4 millions. On produisait des souscriptions fictives ou majorées, on promettait du 6 Interrogés devant le juge d'instruction, des démarcheurs comme Bazin et Chatelard ont déclaré, sous la foi du ferment, n'avoir rien fait que d'après les instructions de M. Marçais. Si l'une des dupes, enfin éclairée, demande des explications, M. Marçais l'envoie avec un billet à M. Thibault pour qu'on la rembourse. Sur l'application de l'article 15 de la loi du 24 juillet 1867, le Tribunal correctionnel de Rennes a trouvé qu'il s'agissait moins, dans cette propagande, de faits prétendument réalisés que de promesses. L'article 15 n'ayant pas défini le caractère de la publicité, il faut s'en tenir sur ce chapitre aux notions générales. Pourquoi la souscription s'est-elle faite par des effets de commerce acceptés par les cultivateurs ?. Pourquoi ne s'est-on pas borné à faire des appels de fonds ? C'est que, établis sur le papier de la Société de Panification du Mans portant la signature, non pas d un administrateur délégué de la société rennaise, comme M. Thibault. mais celle de l'administrateur manceau, feu M. Demeuré, ces eSets étalent destinés à être remis à l'escompte. au profit de la société du Mans. MO de Goascaradec rend justice aj Crédit Lyonnais qu'il a pu croire ur instant de connivence, mais dont la bonne foi lui a été démontrée. Au dernier moment, lorsque les cultiva- teurs alertés orirent une position me- nacante. M. Thibault essaya de récu- pérer une somme de fr. payée de cette façon aux établissement!» Lldon avec l'argent rennais, pour le compte de la Panification du Mans. Ce sont là les novations dont a parlé Mc Apnleson. La déclaration, sur le vereimnnt in- tégral du premier quart, était donc controuvée. Des cultivateurs s'étalent intéfrrelement libérés, d'autres valent versé moins d'un quart, et d'autres rien du tont. C'est alors que la So- ciété du M»ns prétendit, par une somme de francs, couvrir la différer^ un t'ers Tv>uvnnt. à la coti- dition d'aviser le débiteur, libérer luimême 1% créance d'autrui. Un tel ti- glement doit être réel et effectif. Or de cette opération, il n'est pas de trace pour ia sortie dans les registres du Mans, en faillite à la date indiquée par la lettre, où il n'est question de ce virement, non plus que dans les entrées de la Société de Rennes. Le 6 juin 1932, la Société du Mans auraitelle pu s'y prêter elle qui, en faillite, n'avait plus un sou ? Cette lettre a été fabriquée, dit le bâtonnier, pour les besoins de la cause, M. Marçais n'était-il pas le président de l'une et de l'autre ? n y a activité de correspondance et de versement. Et c'est cependant sur ce virement, que le tribunal a fondé sa clémence relative. M* de Goascaradec s'étonne que le tribunal ait pu débouter les parties civiles de leurs conclusions, sous prétexte qu'il n'y avait pas de relation entre les effets et la cause, entre le préjudice subi et la nullité de la Société. Le tribunal n'a voulu voir cette cause que dans l'emploi fautif des fonds. Et cependant, vu la non libération du quart de la souscription, la Société n'existe pas et ne peut avoir d'effets juridiques. M* de Goascaradec termine sa longue plaidoirie en déclarant n'avoir aucun doute sur la non passivité de M. Marçais en cette affaire. Il n'aurait jamais dû accepter ces présidences. Il est mal venu à feindre d'ignorer ce qui se passait, n doit supporter l'entière responsabilité. D'accord en cela, avec M* Appleton, M' de Goascaradec estime que le premier coupable est M. Marçais. Plaidoirie de Me BourrutrLaeoutnre M* Bourrut-Lacouture partage entièrement cette conviction. M. Marçaia a la responsabilité morale aussi bien que pénale. Il ne faut point lui attribuer un rôle effacé. C'est grâce à son influence que, fin 1931 et débuts 1932, se sont formées ces masses de souscriptions. Les campagnes étaient encore en pleine vigueur et cette prospérité factice de la veille. Elles s'émerveillaient de fortunes marchandes ou Industrielles si rapides à s'échafauder, près du dur travail de la terre. Comme elles avaient encore de l'argent, il était facile de leur faire rechercher dans une belle entreprise, un enrichissement plus rapide. n se trouva des gens qui leur parlèrent de la suppression de l'intermédiaire, dans la transformation de leur principal produit le blé, d'où idée d'une coopérative. Ce fut le moment psychologique, pour l'ancien député, homme très riche et influent. Celui-ci ne parla ni n'écrivit. Mais sa présence aux conférences, les mensonges et les manœuvres dont il laissa les démarcheurs éblouir les gens simples, les articles, les prospectus, l'exemple des souscripteurs et son propre exemple, les convocations signées de sa main, tout cela créa l'atmosphère favorable. Qui connait mieux que lui, les ressources de ces laborieux ? Il paie ses démarcheurs sur le pied de 15 En huit mois, deux d'entre eux se font chacun plus de francs. On draine ainsi une somme de Ir. M. Marçais aurait pu se ressaisir. Le 27 et le 28 novembre 1931, deux cultivateurs viennent le trouver. Ils t'étonnent de certains propos entendus et voici la réflexion àe M. Marçais. fiairant le danger c Est-ce que Thibault voudrait rembourser la Société du Mans ? Il y a abus de confiance chez ces deux hommes. L'argent recueilli, détourné de sa destination, a été remis au Mans. On trouve ici tous les éléments constitutifs d'un tel délit défini par l'article 408 du C. P. Les prévenus se sont mis dans l'impossibilité de représenter les fonds dissipés. Il n'est point nécessaire, pour que le délit existe, qu'ils en aient profité. Ils ont fait servir à autre usage ce qui était destiné à la Société de Rennes. Les premiers temps, on peut s'expliquer qu'ils considéraient l'argent confié comme les prodromes de la réalisation du projet primitif, Le MansRennes-Nantes-Angers qui nécessiterait un capital de francs. Le succès, lamentable au Mans, était moins médiocre t Rennes à cause de la notoriété de Marçais. Mais après 1931, les choses changent. Il ne s'agit plus que du sauvetage du Mans. C'est au Mans que se concentrent toutes les affaires. On a excusé cela en disant qu'au Mans existaient d'importants services de comptabilité. Il est plus croyable qu'on eut de suite l'idée de faire marcher Le Mans avec l'argent de Rennes et de solder ainsi les fournitures des établissements Lidon Car tout à Rennes semble abandonné de bonne heure. Le 16 janvier 1933, sur ordre de la police judiciaire, il est constaté avenue de Chardronnet, l'état lamentable des constructions. Vu l'heure tardive, M. le conseiller Poret, président de la 3' Chambre, renvoie à aujourd'hui la suite de la plaidoirie de M* Bourrut-Lacouture. Ce soir, à 17 heures, aux Beaux-Arts, conférence littéraire sur l'âme bretonne dans l'œuvre d'Eugène Le Mouël Aujourd'hui mercredi 20 janvier, salle des Beaux-Arts, rue Hoche, à 17 heures, M. André Foulon de Vaulx, président de la Société des Poètes Français donnera une grande conférence, avec interprétation de poèmes, sur L'dme bretonne dans l'œuvre d'Eugène Le Mouël. Avec son beau talent de conférencier, il saura faire revivre les plus belles pages d'Enfants bretons, de Fleur de blé reoir, de Bonnes gens de Bretagne et de tant d'oeuvres du poète qui a si bien compris sa province et chanté avec tant de force rame des gens et des choses de son pays. M. Davy, recteur de l'Académie présidera. Tous ceux qui aiment la Bretagne et la poésie se feront un devoir d'y assister. Entrée gratuite. Une quête sera faite après la conférence au profit du monument. RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES Contentieux, procès attirée litigieuses, baux, loyers, uceesoiona, impôts, etc..Hurol ci renseignement4 cuure mandat de 8 t. 60 adressé à l'Uue-£cMir. L'A » PARAITRA DEMAIN ,j Le spirituel journal estudiantin fera. sa quatrième sortie demain; si voua l'apercevez, n'hésitez pas à mettre la main dessus, de peur qu'il ne vous échappe. l'auto qui s'est signalée à notre attention ces jours derniers, vous sera dévoilé dans l' A » demain, Vous lirez aussi dans l' Il A s un article sur d'éminentes personnalités rennaises Ces Messieurs en bordée, d'innombrables blagues, des poèmes, des études littéraires, les critiques de théâtre et de cinéma, des comptes rendus sportifs, etc. Achetez l' t A », surnommé par un de ses confrères Le papillon du Parnasse ». Ce numéro sera Illustré abondamment par des clichés inédits et sensationnels. IMMEUBLE DE RAPPORT à vendre a Rennes., 21 pièces, plein centre, avec fonds de meublé, très belle affaire enlever suite. Rapport net 8 GAUDIN, 41. rue Paul-Bert, RENNES. LA PLUS BELLE INDEFRISABLE Se fait au CENTRAL INDEFRISABLE. 28. rue PoullalnDuparc. RENNES. Tél. 49-09. !'• Maison spéciaffsée dans l'Indéfrisable de sécurité et. la recoloratlon lnnoHenslve. ON DEM. 1. F. DACTYLO aide-compta. ble. Ecr, HAVAS, RENNES, n* 600. ON DEMANDE VENDEUSE au courant pour la couture. Sér. référ. exigées. Ecrire HAVAS, RENNES, n* 601. GARCON BOUCHER SËïïSsâ; l'abattoir est demandé Boucherte Pivert Pontorson Téléph. 17. Référ. exigées.' L. OLLIVRY 3. rue de Brllhac. Haut place Mairie! RENNES Tél. SPECIALISTE DE "INDÉFRISABLE avec et sans B1 60, 8U fr. et 10U fr. Tête entière, tout compris. Dépositaire de Guerlain et PnéDei Vingt Salons pour Dames et Messieur». E. RIUOULUT, Place Mairie, RENNES. LOTERIE NATIONALE 12' TRANCHE. TIRAGE 26 JANVIER t-e dixième de billet 11 Ir. Les dix dixièmes assortis nu fr. Adressez-vous a M. LEROY, Tabacs 4. rue de Nemours, a RENNES Département de l'Ille-et-Vilaine Commune de LouvlEiic-du-Désert ALIMENTATION ES EAU POTABLE UU BOUHli AVIS DE CONCOURS Un concours est ouvert par la com. mune de Louvigné-du-Désert I -et-V . pour le choix d'un CONCESSIONNAIRE chargé de l'établissement et de l'exploi. tation du service d'eau du bourg. Les demandes d'admission au Concours devront parvenir sous pli le 10 février au plus tard à M. le Maire de Louvigné-du-Désert accompagnées d'une note indiquant les concessions similaires en exploitation, le lieu, la date, la nature et l'importance des travaux exécutés, et toutes référer ces techniques et financières. MAGASINS MODERNES RENNES JEUDI 21 JANVIER et Jours suivants QUINZAINE ANNUELLE DE o BLANC 0 DES ACHATS MASSIFS, FAITS EN TEMPS OPPORTUN, NOUS PERMETTENT DE VOUS OFFRIR UN STOCK IMPORTANT DE MARCHANDISES BIEN AU-DESSOUS DES COURS ACTUELS ACHETEZ. ACHETEZ du BLANC des MAGASINS MODERNES, à des prix que vous ne reverrez pas Le BLANC des MAGASINS MODERNES dont la qualité fait la réputation H INSTRUCTIONS CONTRE LA GRIPPE M. le Ministre de la Santé publique, en raison de l'épidémie de grippe qui sévit dans les pays voisins du nôtre, -charge M. le Préfet et MM. les Maires de recommander à la population de recourir à certaines précautions énumérées ci-après 1- Eviter les reunions. Il est avéré que les réunions importantes, dans des endroits confinés ou encombrés, offrent à la grippe des conditions extrêmement favorables à sa diffusion. On s'interdira, chaque fois que les nécessités de la vie le permettent, de s'enfermer dans les lieux fréquentés du public. Ces prescriptions sont particulièrement Impérieuses à l'égard des enfants en bas Age, des personnes Agées ou affaiblies. 2° Eviter le refroidissement, surtout après le travail; éviter le surmenace. 3° Antisepsie de la bouche et du nez brossage des dents deux fois par jour; lavages de bouche et gargarismes chauds à l'eau salée à 15 p. une cuillerée café pour un demi-litre d'eau, ou à l'eau oxygénée une cuillerée à café par verre d'eau; instillations nasales, deux fois par jour, d'huile goménolée à 10 p. 100. 4° Eviter les poussières, Le balayage à sec doit être proscrit en particulier dans tous les lieux de réunions. Lorsqu'en dépit de ces précautions, une personne ressent les signes avantcoureurs très connus frissons, courbature, fièvre, enchifrènement, sensation de chaleur à la gorge, elle doit, dans son intérêt, en raison des complications qu'une grippe même fruste peut occasionner, rester à son domicile et appeler un médecin. La déclaration de la maladie n'est pas obligatoire, mais les chefs de famille auront intérêt à la faire ou à la demander à leur médecin, car la désinfection des linges et des locaux est nécessaire. A l'Amicale des Bretons bretonnants de Rennes On nous communique Le comité de l'Amicale des Bretons Bretonnants de Rennes, réuni à l'Hôtel de Brest, son siège social, le vendredi 15 janvier, se joint énergiquement au grand mouvement de protestation qui se manifeste dans tous les milieux bretons vraiment conscients de leur dignité à l'égard de l'odieuse bande cinématographique Tout va tris bien, Madame la Marquise. Ce film fait suite à La Marpoton du Bataillon et à d'autres insanités issues d'un esprit de dénigrement systématique que nous ne pouvons admettre. Si Bécassine amuse les gens à nos dépens, les autorités responsables ne devront pas oublier le lourd tribut de la Bretagne pendant la guerre, qui doit lui donner droit au respect elémentaire. La Bretagne n'est pas ce pays rétrograde qu'on veut faire conn»!.tre au public. On a voulu matérialiser le mépris que l'on porte aux hacheurs de paille x, mais en les ridiculisant ainsi, on s'attaque à une industrie vitale pour eux le tourisme. Notre prestige moral veut qu'à la suite de cet acte, il y ait réparation. Les platitudes de Noël-Noël ne suffisent point, pas même des coups de ciseaux par ci, par là. Nous aurons l'occasion d'applaudir de tout cœur prochainement un geste sympathique de M. le Ministre détruisant par devoir cette ordure. Une attitude négligeante de sa part envers cette infamie donnerait au séparatisme le champ libre; aussi, soutenant moralement les bruyants protestataires de Paris, nous demandons d'urgence justice. 1 BACH DETECTIVE! âuiiiiiimiiiiiiiiiii Le ui des Policiers iiiiimiinmiimih' fait MOURIR de rire 1 1 Tél. L'ENCELSIOR Tél. ^llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllN JEUDI 21 JANVIER, à 14 heures MATINEE A PRIX REDUIT PLACES DE 1 FRANC à 9 FRANCS tout compris LA VEUVE JOYEUSE Le triomphal succès de Mlle G. AVRIL-PARELLY et de M. Ed. DEMONTY, avec toute la Troupe Louez vos places. Téléphone 20-37. SAMEDI 23 Soirée, DIMANCHE 24 Matinée et Soirée, 3 représentations de FRASQUITA », avec les danseurs MARELINDA et RICO LOCATION VENDREDI. f£2i5 AU ROYAL f2=£5 g Avez-vous été voir 5 i MERLUS SE 1 g C'est un film de Marcel PAGNOL g cÏNÈ^AMIuÀrLA ^^tÔu^aÛvERGNeTl42^891 Exceptionnellement, Soirée aujourd'hui à 20 h. 45 Matinées Jeudi. à 14 h. 15 Dimanche, à 14 h. 30. Soirées Jeudi, Samedi, Dimanche, à 20 h. 30- x H n Location gratuite tous le» Jours, de 10 h. a 12 h. et de 16 h. à 18 h. Il EN VISITE CHEZ NOTHE CONFRÈRE L'A », LE PREMIER JOURNAL ou MONDE, JOURNAL DES ÉTUDIANTES ET ÉTUDIANTS RENNAIS Photo-cliché L'Ouest-Eclair ». La rédaction de l' cc A groupée dans cc son » bureau de la rue Saint- Yves. L'Ouest-Eclair en visite à l'A. Nous devions cette visite à nos éminents confrères du premier journal du Monde. par lettre alphabétique, c'est entendu, mais aussi par l'esprit et l'humour que ses collaborateurs dispensent deux fois par mois seulement, hélas! dans les douze pages de ce journal bi-mensuel, dont les Etudiants ne sont pas les seuls lecteurs à attendre impatiemment la parution. de toute la ville que l'A prête à L'Ouest-Eclair *ses ateliers, ses machines, pour lui permettre de paraître chaque jour. Comment dès lors manquer aux devoirs de politesse et de reconnaissance en oubliant d'aller, à l'occasion de la nouvelle année., présenter nos vœux à ceux qui assument la lourde responsabilité de présider à l'administration et à la rédaction du journal estudiantin. Avec une bonne grâce charmante et un esprit de confraternité dont nous les remercions ici, nos éminents confrères ont bien voulu nous recevoir chez eux, dans leurs bureaux de la rue Saint-Yves. Et je vous prie de croire que ce ne fut pas sans émotion que je pénétrais dans ce sanctuaire où le rédacteur en chef, un prénommé Maxime, dont le sourire découvrait des crocs bien faits pour mordre, avait réuni son état-major. Ainsi, je me trouvais en compagnie de l'élite journalistique du moment de cette phalange qui deux fois par mois met le feu à la ville c'est une image par ses potins et ses on-dit habilement présentés, par ses grands reportages toujours vécus, par ses critiques littéraires et artistiques toujours marquées au bon coin de. la satire correcte et amusante. Maxime, son éternel sourire narquois aux coins des lèvres fit les présentations. Et c'est ainsi que je connus les noms et que je serrai la main de Leroy, secrétaire général de la rédaction, du président Le Mazou, grand censeur de la maison, de Le Goff, préposé à la chronique scientifique ouand il n'est pas pris par l'organisation de service d'ordre et qu'il peut, sans danger pour la sécurité de la ville, troquer son bâton blanc pour le stylogranhe du chroniqueur, de Jean-Pierre Gasnier, un cumulard celui-là, puisque en dehors de ses fonctions administratives et de son rôle d'avocat stagiaire, il collabore aussi à la revue corporative des Etudiants en Droit L'Hermine. Devant d'aussi éminents confrères.. l'avais conscience de ma faiblesse. Heureusement, ils eurent la gentillesse de ne pas abuser de leur supériorité et c'est sans forfanterie aucune qu'ils me firent visiter leur installation. Sur 1 le bureau du patron j'apercevais mon rêve » une machine à écrire. Maxime qui avait traduit l'envie de mes regards me dit Eh oui. vous voyez, nous possédont même une machine à écrire que nous mettons à la disposition de nos rédacteurs. Quel luxe Oui. n'est-ce pas ? Il n'est du reste qu'un très léger ennui la machine à écrire ne fonctionne pas. Mais nous l'avons. Evidemment, c'est déjà quelque chose. Autre avantage l'A est rédigé par une équipe de collaborateurs si distingués que les titres n'y comptent pas. Le rédacteur en chef, les échotiers, les critiques, le gérant, sont tous placés sur le même plan. C'est pourquoi nous n'avons qu'un bureau, et dans ce bureau qu'un seul fauteuil. C'est le bureau, le fauteuil de tous. Entre nous, nos collaborateurs préfèrent travailler at home ». Pensez-donc, si l'un de nous réussissait à réparer la machine et à s'en servir, ça en ferait du bruit. » Quelques minutes plus tard, le prénommé Maxime et son fidèle second Leroy me font visiter ruche fiévreuse et bruyante les ateliers d'imprimerie de l'A. Oh bien sûr, je ne suis pas certain de ne pas avoir rencontré là des visages et des silhouettes connues, mais la présence des grands chefs du journal estudiantin mettait dans cette maison qui, dès l'entrée, m'avait semblé familière, un je ne sais quoi de nouveau et d'inattendu qui transformait les gens et les choses. Et je fus saisi de l'accent de sincérité avec lequel Maxime, qui prenait une épreuve à la brosse, cependant que Leroy, tel un typographe expérimenté, maniait des paquets de lignes et effectuait sur le plomb des corrections, me dit en me montrant tout l'atelier Voici notre marbre. nos linotypes. en bas, je vous ferai voir notre clichérie, nos rotatives. » Quelle magnifique organisation 1 Vous voyez, nous préparons le prochain numéro de l'A, celui qui paraîtra jeudi. » Un coup d'oeil rapide sur les épreuves me permet de me rendre compte qu'il contiendrait des échos fameux. Avec esprit, avec humour, quelquefois avec rosserie, mais jamais avec méchanceté, les collaborateurs de l'A font de la mise en boite ». Et je ne suis pas très sûr que certains de leurs prochains échos n'égratigneront pns nuelque peu le reporter qui se permit d'aller troubler leurs travaux. Comme tout le monde, jeudi matin, je m'empresserai d'acheter le premier journal du monde l'A. J. TH. Un neveu qui n'attend pas. vole une f orte somme d'argent à son oncle, la dépense et se f ait arrêter Le 9 janvier dernier, M. François Daniel, demeurant 154. rue de Brest, portait plainte, une forte somme d'argent environ francs lui ayant été dérobée chez lui. Une enquête fut ouverte et la Sûreté fit des recherches adroites. Les circonstances du vol permettraient d'affirmer que seul un habitué de la maison pouvait l'avoir commis. On limita le cercle des poursuites à l'entourage immédiat de M. Daniel. C'est ainsi que le Jeune Antoine Poussier, 24 ans, chauffeur-livreur, habitant cité Villebois-Mareuil, fut étroitement surveillé. Neveu du plaignant. il pouvait bien ne pas être étranger à l'affaire. Les agents Gautier et Tirel, du Service de la Sûreté, s'attachèrent à ses pas Ils ne tardèrent pas à reoiarquer les exagérations monétaires du chauffeur-livreur. Poussier menait grand train, trop grand train pour sa condition. Ce qui devait arriver, arriva. Poussier fut invité à venir expliquer l'emploi et la source de ses revenus anormaux. Hier donc il fut conduit à la Sûreté où après quelques hésitations, il avoua ce qu'on devinait fort bien. Effectivement il avait volé son oncle sans en attendre l'héritase. Il n'avait pas pris le gros magot d'un seul coup Pas si bête Par billets de francs et petit à petit il avait rassemolé le pactole qui lui permit d'améliorer son standard de vie. C'est ainsi qu'il s'était acheté des meubles, qu'il avait échangé en mettant la différence une vieille automobile contre une plus récente. Il s'était payé des voyages. Bref, il avait bien profité et quelquefois sagement d'une richesse malheureusement illégalement et malhonnêtement obtenue. Le chauffeur-livreur pourra grandement éditer sur les circonstances de la i ortun* LES GRANDS BALS DE L'HOTEL DE VILLE SAMEDI PROCHAIN BAL DE BIENFAISANCE DE L' A » EN FAVEUR DU SANATORIUM DES ETUDIANTS L' des Etudiants organise le 23 janvier, un grand bal dans les salons de l'Hôtel de Ville, au profit du Sanatorium des Etudiants. Le traditionnel entrain de la jeunesse universitaire, la verve des dix boys du Lily's Orchestra, la splendeur du cotillon doivent en faire une des plus joyeuses soirées de l'année. Le comité de l'A. a déjà reçu de nombreuses demandes de cartes d'entrée au bal. Il s'excuse de ne pouvoir y répondre, des circonstances exceptionnelles ne lui ayant pas permis d'organiser leur distribution comme par le passé, sous le patronage des principales personnalités rennaises. En conséquence, ces cartes ne pourront être mises en vente qu'à l'entrée du bal aux prix de 8 et 15 francs. Le 13 février bal des Sports Nous apprenons que le Bal des Sports 1937 aura lieu le samedi 13 février dans les Salons de l'Hôtel de Ville, sous la présidence d'honneur de M. Bodenan, préfet d'Ille-et-Vllaine, M. le général d'Arbonneau. commandant la place et M. Château. maire de Rennes. L'organisation de ce bal, dont les bénéfices, on le sait. doivent être repartis entre les différentes œuvres de bienfaisance pour l'enfance, a été confiée à un comité qui comprend tous les présidents des sociétés sportives rennaises. Nous pouvons dire, dès maintenant, que le c Lily's Orchestra », dans sa grande formation, divisée en deux orchestres qui joueront sans interruption, assurera au Bal des Sports 1937 un succès sans précédent. Nous donnerons prochainement tous détails sur l'organisation de ce bal. RENSEIGNEMENTS MILIIA1KE8~ ttecruiuoinnt oursin d'Incorporation, réloruie pensions. etc.. Sadreniier à Baoiu». Uun'»nts et la famille remercient bien slncèrament les personnes qui leur ont témnlsné de la sympathie l'occasion du décè? de Monsieur Alphonse GOURMAUX at en particulier celles qui ont offert der fleurs. Mm* et M. Beaup'.et. lnstl- ti'*»ur le fqmtll Ouprm^nd. B»flU"'•t. i,e Cm-»"nel. Frémy. DescMmns, r-MTcrrtpm hlMl s1nc*'P"nU toutp i** p*»non"» r^iTi leur ont témoigné un- si vive svm"n>Mi> k l'occasion du décès de leur cher petit ALAIN SAINT- Mme Paul Blllaz. M. et Mme Stéphane Noury. leurs enfants et leurs familles, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sysmpathie Il l'occasion du décès de Monsieur Paul BILLAZ COMZTi DfPARIEHEKTAI. Artisans maf/v aiavë si Altiste rva't rdue de Cl,udlençe, M* Carra, avoué, déclare se porter partie civile pour M. Hameiot, père de l'enfant. M* Naut, avoué, assure la défense de M. Momi. Jugement le 2 février. IL FAUT DES PREUVES A la requête de M. Delegge, proprié- taire au Pertre, M. Martin Louis, cul- j tivateur à la Nafterie, en 8t-M'Hervé, est prévenu d'avoir, le 29 novembre 1936, vers 14 heures, chassé dans un bois bordant la ferme de la Caillefer, en La Chanelle-Erbrée, bois appartenant au plaignant. A l'audience, les déclarations du garde sont en contradiction avec celles du prévenu et celles d'un témoin. Alors M' Carro, représentant la par- tie civile, déclare ne pas vouloir poursuivre l'affaire. Le tribunal, estimant que la preuve du délit n'est pas faite, acquitte Martin, et condamne la partie civile aux dépens, au bourg de Cornil'é; Perrier Maurice, charron au même l'eu. et Loury Jo seph, cultivateur à la Mai'larditre, en Cornillé, prévenus de chance sur autrui, le 15 novembre dernier, à la re- quête de M. Lemonnier, cultivateur au Pàtis, en CorniUé. ont été acquittés, la preuve du délit n'ayant pas été faite. M' Carro. avoué, plaidait pour la partie civile et M' Perdriel-Valssière. avocat à la Cour d'Appel de Rennes pour les prévenus. AU DISPENSAIRE ANTITUBER- CULEUX. n n'y aura pas de consultation demain jeudi 21 janvier, le doc- teur étant souffrant. CLASSE 1927. Les membres de la classe 1927 sont priés de se réunir ce soir, à 20 heures, au café LhermenierLetort, boulevard de Lavel. But de la réunion organisation du banquet. CLASSE 1918. Le banquet de la classe 1918 aura lieu le samedi 6 février prochain, à 20 heures, au café-restau- rant Gasnier, boulevard Pierre-Landais à Vitré, où les cotisations devront être versées au moins huit jours à l'avance. OUTRAGES A AGENTS. Dimanche soir, M. Louln, agent de ville à Vitré, étant de service au cinéme, fut prévenu que deux Individus en état d'ivresse causaient du scpndale dans un café. Se rendant en ce lieu, M. Louin invita les deux hommes à sortir. C'é- taient les nommés Gilbert Pierre, do- j micilié rue du Val, et Peltier Auguste, même lieu. Au lieu d'obtempérer à cet ordre, les deux Ivrognes insultèrent grossièrement le représentant ds l'ordre public, puis rentrèrent chez eux. Le lendemain lundi. 16 heures, rencontrant à nouveau l'pgcnt Louin, Gil- bert et Peltier l'insultèrent derechef. Gilbert, retrouvé le soir même en complet état d'ivresse, fut conduit au violon où il passa la nuit. Procès-verbal fut dressé aux deux hommes. LA OUERCHE-DE-BRETAGNE BAL DE LA MUSIQUE MUNICIPALE. Le deuxième bat de la Musie Municipale pour l'hiver 1936-1937 .2* lieu dimanche prochain, à 20 h. 30, dara les salons de l'hôtel Gandon. Ce bal. qui est ouvert à tous, aura un excellent orchestre sous la direc- tion de M. Laurent, chef de la musique. CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se réunira en séance publique vendredi prochain 22 Janvier, à Ordre du jour communication d'un mémoire préalable à l'ouverture d'une instance à engager contre la commune de La Guerche par M. Solnicka. LE PERTRE CONFÉRENCE SUR LES ASSURANCES SOCIALES, Jeudi prochain, à 19 heures, salle du Patronage, une causerie sur les assurances sociales sera faite. Un conférencier de Rennes donnera des renseignements pour les cas particuliers qui pourront être demandés. SAINT-M'HEKVB GRAVE ACCIDENT. Un pénible accident est survenu lundi à M. Ange Oranger, propriétaire cultivateur à i l'Orriere. M. Oranger se rendait au Moulin-Neuf. en La Croixille, avec sa voiture, conduire du blé et pour ramener de la farine. En route, considérant que la selle de sa jument était mal assujettie il descendit de voiture, pour la remettre, quand faisant un faux pas, il se brisa la jambe. M. le docteur Chevallier, de Vitré, lui a prodigué ses soins et lui a prescrit un long repos. Nous formons des vœux pour le prompt et complet rétablissement du MOUTIERS Un cultivateur est blessé par une ruade Lundi aoir, vers 17 h. 30, M. Lemarié Aman 35 ans, cultivateur au PetitChevroiais, allait chercher ses chevaux 1 dans une prairie afin de les faire rentrer à l'écurie. Il avait ouvert la barMère du champ et se tenait à l'entrée lorsque le dernier cheval en sortant lui décocha une ruade qui l'atteignit à la Jambe gauche à hauteur de la cuisse. Ayant beaucoup de peine à marcher, le blessé fut transporté à son domicile où M. le docteur Vallée, de La Guerche, fut appelé à lui donner ses soina; le praticien ne releva aucune fracture. M. Lemarié devra garder le lit quelques jours et un repos de 15 jours sera nécessaire à sa guérison si aucune complication ne survient. Espérons que cet accident n'aura pas d'autre suite et nous souhaitons prompt rétablissement à M. Lemarié, i 5, ni'A an-Jaurès. L'éclairage de la chaussée de Saint-Nicolas Nous avions annoncé que des travaux étaient en cours pour l'éclairage de la chaussée de Salnt-Nicoias. Ces travaux sont aujourd'hui termines; on a conservé deux lanternes surplombant le milieu de la chaussée à La Digue; les autres lampes centrales >..t été supprimées et remplacées par 13 lanternes placées sur le passe-pied de 1 la route. Cette idée excellente devrait permettre aux piétons de circuler sans danger sur l'emplacement qui leur a été réservé, une lueur suffisante éclairant la route elle-même, sans aucune gène pour les automobilistes. Mais. pour un motif que nous ignorons et qui pourrait être la surcharge de la ligne, l'éclairage est nettement insuffisant. Aussi devrons-nous attendre que l'Energie Electrique de la Basse-Loire ait remédié à ce manque de courant pour apprécier pleinement le travail réalisé à la demande de la municipalité de Saint-Nicolas. LES SEANCES DU PATRONAGE SAINT-CONWOION. La première des représentations des Deux OrpheUnes au patronage St-Conwoïon, a obtenu, dimanche dernier, un grand succès et nombre de personnes n'ont pu trouver de place. Rappelons que la deuxième séance aura lieu dimanche prochain, à 14 h. 30 Dores et déjà on peut retenir ses places chez M. Trochu, directeur de 1 Œuvre, rue de la Gare. EPAVE. Un vêtement caoutchouc d'enfant, a été recueilli sur la vole publique èt déposé au bureau de police où l'ayant droit pourra le récla- MESSAC LA FOIRE. La première foire de l'année, bien connue dans le pays, se t'endra au bourg de Messac, le qua- trième mardi de janvier, c'est-à-dire le 26. Cette foire, la plus importante de l'annee. est très suivie et attire dans la localité beaucoup de monde. Les agriculteurs et les marchands de bestiaux y viennent très nombreux et y trouvent de beaux animaux. SÉANCE THEATRALE DU TIM- BRE ANTITUBERCULEUX. Nous apprenons que la matinée théâtrale au profit du timbre antituberculeux qui devait avoir lieu le dimanche 31 janvier a été reportée courant février. Nous tiendrons ultérieurement nos lecteurs au courant de la date exacte de cette séance. MINIAC-SOUS-BECHEREL NECROLOGIE. Nous avons appris avec regret le décès, survenu Minac, dans sa 84' année, de Mlle Marie Gendrot. Dimanche dernier, au sortir de l'église, elle fut prise d'un malaise su- bit et décédait dans la soirée, vers j 20 heures, sens avoir repris connais- sance. A la famille de la vénérable défunte très sympathiquement connue à Mi-' n'ac, et en particulier à M. Constant Gendrot. son frère, maire de cette commune et conseiller général du canton de Bécherel, nous offrons nos bien vives condoléances. BREAL-SOUS -MONTFORT PAIEMENT DES ASSISTANCES DIVERSES. Le percepteur de Mordelles prévient les administrés que les assistances aux vie'llards. aux femmes en couches et l'encouragement national aux familles nombreuses devront être encaissés par les intéressés avant le 23 janvier 1837, dernier délai. CHIFFRE D'AFFAIRES. Il Mt rappelé que l'lmp0t sur le chiffre d'aSai- ras aéra perçu la mairie de Saint- Méen le Jeudi 21 courant toute la JourMONTAUBAN-DE-BRETAONE Un grave accident un passage à niveau UN JEUNE CYCLISTE A LE PIED ÉCRASÉ PAR UNE MICHELINE Un grave accident s'est produit hier matin, vers il heures, au passage i, niveau de la ligne Paris-Brest, situé sur le G. C. 28 bis allant de Montau- ban-de-Bretagne à Saint-Méen-le- Grand, à environ mètres de la gare de la Brohinière. Un jeune cultivateur, de Montauban, M. Henri Blanchet, 16 ans, roulait a bicyclette, sur le chemin de grande communication. Lorsqu'il fut il. hauteur du passage à niveau, il vit que les barrières étaient fermées. Au lieu d'attendre le passage des convois signalés, sans descendre de sa macnine, il poussa le portillon et s'élança sur les voies mais comme il s'était engagé, il entendit soudain le roulement rapide d'un train venant de Rennes. Le jeune homme crut être sauf en faisant un bond en avant. Par comble le malchance arrivait à cet instant sur la vole montante une Micheline dont le conducteur voyant soudain l'obstacle qui surgissait sur les rails, immo- bilisa son automotrice. Celle-ci avait cependant happé la roue arrière de la bicyclette tandis que le jeune imprudent tombait sous la Micheline donl une roue lui écrasa un pied. Un automobiliste de Saint-Méen-leGrand conduisit le blessé A Rennes, où Il fut hospitalisé la clinique SaintYves. Dans le courant de l'après-midi, l'amputation du pied dut être pratiquée. En fin de soirée, nous avons pris des nouvelles du blessé. Son état ne donne pas d'inquiétude. Nous souhaitons à la victime un rétablissement rapide. Les débris du théâtre et la tempête Nous avons dit hier comment on avait dû abattre une cheminée de l'ancien théâtre municipal que le vent menaçait de faire tomber. Un pan de mur donnant sur la place des Champs-Vauverts oscillait également de façon inquiétante. Hier matin, des barrières ont été dressées pour prévenir tout accident et la démolition de ce morceau va être entreprise, sitôt que la bourrasque sera calmée. SYNDICAT DES OUVRIERS DE LA METALLURGIE ET DES GARAGES. Il est rappelé aux adhérents du Syndicat que la réunion générale annuelle aura lieu jeudi prochain 21 courant, à 18 h. 30. Maison du Peuple. Ordre du jour Rapport moral et financier de 1936 désignation du bureau de 1937 l'application des 40 heures et divers. Communiqué. SERVICE DE NUIT DES TRAMWAYS BRETONS. A l'occasion de la soirée donnée le jeudi 21 janvier 1937, au Cinéma Celtie, à ParaméRochebonne par la Lyre Municipale, un service spécial de tramways desser- vira Saint-Servan et Saint-Malo. Départ de Saint-Servan à 20 h. 10 et de Saint-Malo-Saint-Vincent à 20 heures 30. Arrêts aux haltes habituelles des tramways. Retour assuré pour les deux villes à la fin du spectacle. FRANÇOIS LE CHAMPI. Dimanche dernier, la troupe Les Mouettes de Tourville » ont interprété avec succès la magnifique pièce de G. Sand. Le public, trop peu nombreux, a admiré le Jeu des artistes qui se sont surpassé. Félicitations à toute la troupe et à son régisseur, M. Hareng. Nous invitons le public à venir très nombreux dimanche prochain à la dernière représentation, qui aura lieu en soirée. Retenez vos places chez M. Jouanne, libraire, rue de Dinan. SYNDICAT DES EMPLOYAS. AGENTS, OUVRIERS MUNICIPAUX ET HOSPITALIERS DE SAINTMALO. Les membres du Syndicat sont priés de bien vouloir assister il. l'assemblée générale qui aura lieu il. la Maison du Peuple mercredi 20 jan- vier, il. 17 h. 15 très précises. La présence de tous est Indispensa- ble, vu l'ordre du jour très chargé. Communiqué. Convoi mortuaire 10 h. Mme Guihanat, avenue Moka; égllsl N,-D. Auxlllatrlce; cimetière Salnt-Malo. COMBOURG Une sérieuse collision entre une auto et un camion Une blessée Hier après-midi, vers 14 h. 30, un 1 sérieux accident de la route s'est pro- duit au lieu dit Les Landelles s sur la route de Dol, à 3 kilomètres de Combourg. M. Edouard Lognoné, plombier, pla- ce de la Mairie à Dol-de-Bretagne, se dirigeait en auto vers Rennes, via Combourg, il était accompagné de sa femme. Près de Combourg, aussitôt après avoir traversé le passage à niveau des Landelles, M. Lognoné fut soudainement aveuglé par le soleil et n'aperçut pas un lourd camion qui venait sa rencontre. Le chauffeur du camion, voyant le I danger, appuya sensiblement à droite, mais cependant une collision brutale se produisit. Dans une terrible embardée, la conduite intérieure de M. Lognoné fit un téte-à-queue et me coucha dans le fossé droit de la route, l'avant de la voi- ture vers Dol. Le camion s'arrêta sur le milieu de la chaussée, à 35 mètres du lieu de la rencontre. Les témoins de l'accident ne portèrent au secours des occupants de la conduite Intérieure, mais déjà ceux-ci s'en retiraient par leurs propres moyens. Mme Lognoné, fortement commotionnée, portait en outre de légères blessures à la face. La blessée fut reconduite à son domicile, alors Que M* Blouet, huissier arrivait sur les lieux pour procéder aux constatations La voiture de M. Lognoné est hors d'usage. Le camion, appartenant à M. Busnel, minotier à La ChapelleChaussée, a, lui aussi, subi de graves dégâts. SOCIETE DE SECOURS MUTUELS. Tous les membres de la société de Secours Mutuels de Combourg sont priés d'assister aux obsèques de leur camarade M. Louis Horvais. Rassemblement vendredi à 9 h. 45, place de l'Eqllse, autour du porte-bannière M. Peuvrel. DOL-DE-BRETAGNE SPECTACLES, Cette semaine, au Cinéma du Patronage Salnt-Samson Le comte de Monte Cristo, d'après l'œuvre d'Alexandre Dumas. Au Cinéma des Familles Pasteur et Bonne chance, avec Sacha Guitry. A LA PERCEPTION. Le personnel de la perception étant sensiblement réduit par nécessités de service, jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 janvier, les personnes qui ont des opérations à effectuer dans ce bureau sont priées de les reporter au lundi 25 janvier. TINTENIAC CONSULTATION DE NOURRISSONS. Aujourd'hui, troisième mercredi du mois, jour de la foire mensuelle, aura lieu la consultation habituelle des nourrissons. Cette consultation aura lieu à 14 heures, à la mairie de Tlnténiac. ASSISTANCES. Rappelons aussi l'urgence pour toutes les personnes touchant soit l'assistance aux vieil- lards, soit l'assistance aux femmes en couches, soit l'encouragement aux familles nombreuses, d'avoir à ee pré- senter aujourd'hui à la perception de Tinténlac pour toucher leurs mensualités, les états devant être retournés incessamment à la Recette principale. LE TRONCHET ASSEMBLÉE ANNUELLE. L'Assemblée annuelle du Tronchet aura lieu le dimanche 7 février. Les forains sont priés de bien vouloir faire retenir leur emplacement. Aucun droit de place ne sera perçu. NOZAY REPRESENTATION AU PATRONAGE. Nos artistes du patronage se sont remis au travail depuis quelques semaines déjà et doivent nous présenter dimanche 24 courant, en matinée à 3 heures, dans leur superbe salle de la rue de la Gare, une superbe représentation de La Femme aux yeux ouverts, drame en 9 tableaux, tiré par M. l'abbé Pineau du célèbre roman de Pierre L'Ermite. Les principaux rôles masculins de cette magnifique pièce seront tenus par MM. Théophile Renard. Prosoer Provost et Paul Bouteiller. Les rôles si Intéressants de tante Cécile, Rolande, Mme et Mlle Maud seront joués par les artistes habituellement chargés des rôles féminins. au patronage, et dont tous les habitués de nos séances récréatives ont pu depuis longtemps apprécier le fin talent. MM Pierre Friou. Alex Leguippe, Blouin. Ch. Gauthier, etc., etc. avec leur talent habituel, se chargeront d'amuser les spectateurs pendant les entr'actes. Le piano d'accompagnement sera tenu par Mlle Méraud. NORT-SUR-ERDRE DÉCOUVERTE D'UN CADAVRE Mardi matin, vers 7 heures, le cadavre de M. Leclaire Pierre, journalier, a été découvert sur le champ de foire de cette localité. Le docteur Clenet, de Nort-sur-Erdre, a constaté le décès dû à une congestion. INFORMATIONS DIVERSES A propos de la taxe unique de 6 °!o sur le chiffre a affaires • JlfJtf. F. Saudubrav et P. Ooussu, dé- putés de la Sarthe afin de répondre au vœu exprimé par de nombreux commerçants donnent ci-dessous les modalités que de 6 sur le chiffre d'affaires TAXE UNIQUE SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES LOI DU 1" JANVIER 1937 Cette loi stipule Art. 2. Il sera institué sur les affaires au sens des dispositions des articles 1" à 4 du décret de codification du 27 décembre 1934 11 En ce qui concerne les ventes, une taxe unique de 6 2 En ce qui concerne toutes autres opérations, une taxe de 2 Art. 3. i 1. La taxe unique globale de 6 sera perçue a Sur les ventes effectuées par un producteur ou fabricant soit à un commerçant, en vue de la revente en l'état, soit à un consommateur b Sur les importations faites destination, soit d un consommateur, soit d'un commerçant, en vue de la revente en l'état, à moins que ce commerçant prenne la qualité de producteur dans les conditions déterminées à l'article 12. 1 2. Sont assimilées des ventes à la consommation al Les ventes faites pour l'exercice de sa profession artisanale, à un artisan, remplissant les conditions prévues par l'article 23 du code général des Impôts directs b Les ventes faites a toua les assujettis à la taxe de 2 c Les livraisons, par un producteur, d'objets ou de produits de sa fabrication, a titre de primes, a l'occasion de ventes de produits non fabriqués par lui; d Les ventes aux coopératives de consommation et groupements d'achat. 1 6. Devront prendre la qualité de producteurs pour la totalité de leurs ventes les commerçants qui seraient imposables pour un montant annuel de ventes supérieur à franca. Pourront, dans des conditions définies à l'article 12, prendre la qualité de producteurs. ies commerçants qui achètent ou qui Importent des produits pour les revendre directement ou par l'intermédiaire d'autres commerçants ayant euxmêmes pris la qualité de producteurs, à des fabricants ou en vue de l'exportation. 17. La taxe unique globale de 8 devra faire l'objet sur facture, d'une mention ainsi libellée Taxe perçue pour le Trésor ». ART. 5. Seront soumis a la taxe de 2 2 Les ventes la consommation effectuées par les redevables définis au 4 4 de l'article 3 de la présente loi susceptibles de bénéficier du régime forfaitaire prévu en matière d'impôts sur les bénéfices Industriels et commerciaux et achetant la plus grande partie de leurs matières premières des commerçants qui les ont acquises libérées de la taxe de 8 ainsi que les ventes de produits fabriqués par des commerçants lorsque celles-ci ne douassent pas francs. ART. la. Pour la période transitoire, la taxe ancienne sur le chiffre d'affaires concernant les stocks existant au 31 Janvier 1937 et exigible lors de la vente des produits sera recouvrée comme suit .1* Chez les commerçants soumis au régime au paiement mensuel, au taux de 2 pour les détaillants, 4 pour les grossistes sur la valeur des stocks au 31 janvier 1937 la taxe sera payée au fur et mesure des ventes Jusqu'à ce que ces ventes atteignent la valeur du 2° Chez les commerçants soumis au forfait. par versement des trois douzièI mes du forfait annuel pour les détaillante, des six douzièmes pour les grossistes. Cette disposition résulte d'un amendement déposé par nous il la séance du 27/11/1936. Lee stocks existant chez les producteurs donneront droit au taux de 2 à une imputation sur les sommes dont ces producteurs seront ultérieurement redevables au titre de la taxe unique. A cet effet. les Intéressés, il l'exception des commerçants soumis Jusqu'Ici au régime forfaitaire, denoat rMMttr* dis» le délai d'un mois une déclaration de leurs stocks Suivant ces textes, la loi devra s'appliquer comme suit I. Grossistes Les grossistes pourront ou prendre la qualite de producteur, en vertu du paragraphe 6 de l'article 3 Dans ce cas ils devront demander, la Direction ne8 Contributions indirectes dont Ils dépendent, un certificat déclarant qu'ils rentrent dans la catégorie des producteurs, adresser ce certificat A tous leurs fournisseurs et recevoir leurs marchandises sans taxe. Par contre, pour leurs ventes, Ils devront Soit ajouter, sur leurs factures. la taxe de 6 sous la rubrique Taxe perçue pour le Trésor » pour toutes les ventes faites par eux à un commerçant en vue de la revente en l'état, ou à un consommateur soit facturer sans taxe, pour toutes marchandises à destination d'un producteur, sous la condition que ce producteur leur envole un certificat de la Direction des Contributions indirectes dont il dépend, attestant qu'il est producteur. Le grossiste qui aura ainsi pris la qualité de producteur devra faire, en conformité de l'article 12. à la date du 31 Janvier un inventaire de ses stocka établi à ses prix de vente et remettre celui-ci dans le délai d'un mois. à l'Administration des Contributions Indirectes dont il dépend Sur le montant de cet inventaire, Il aura droit à une ristourne de 2 Il retiendra le montant de cette ristourne par imputation sur la taxe de 6 qu'il aura Dayer mensuellement partir du 1 février Ou prendre la position de commerçant. Dans ce cas. ils devront recevoir de leurs fournisseurs toutes les marchandises, taxe acquittée c'est-a-dlre que sur les factures de leurs fournisseurs sera ajoutée la taxe de 6 sous la rubrique Taxe perçue pour le Trésor Ils n'auront, eux-m*mes. aucune taxe à ajouter à leurs ventes. Le grossiste qui aura ainsi pris la position de commercant devra faire, en conformité de l'article 12. à la date du 31 1anvler. un Inventaire de ses stocks établi ses prix de vente et remettre celui-ci, dans le délai d'un mois. a l'Administration des Contributions indirectes dont il dépend. Il sera redevable, sur le montant de cet mventafre, d'une taxe de 4 cette taxe devant être payée au fur et a mesure de ses ventes Jusqu'à ce que celles-ci atteignent la valeur de ses stocks II. MAGASINS DE détail rABRiouAinr TOUT OU PARTIE DES ARTICLES qu'ils vendent. La loi prévoit pour les magasins de détail fabriquant tout ou partie des articles qu'ils vendent deux catégories La première. Les magasins faisant un chiffre d'objets transformés par eux sunérleur à francs. Ils devront, dans ce cas. prendre obligatoirement la qualité de producteur. en conformité du paragraphe 6 de l'article 3. La deuxième. Les magasins faisant un chiffre d'objets transformés par eux inférieur & francs Dans ce cas ces magasins pourront Soit prendre la qualité de producteur, en vertu du paragraphe 6 de l'article 3 soit prendre la qualité A commerçant. en vertu du paragraphe 2 de l'article 5. Ci-dessous, les obligations auxquelles la loi astreint chacune de ces deux catégories ̃ Première catégorie. Magasins de détail faisant plus de francs de vente d'objets fabriqués par eux et devant prendre la qualité de producteur. Ces magasins devront recevoir de leurs fournisseurs toutes leurs marchandises exemptes de la taxe. Pour cela. ces magasina demanderont à l'Administration des Contributions Indirectes dont Ils dépendent des certificats attestant qu'ils rentrent dans la catég le des producteurs. Ces certificats seront envoyés par eux à tous leurs fournisseurs pour leur permettre de recevoir leur» nwgriinfliM» M* taxa. Par contre, ces magasin» paieront une [ taxe du 6 sur toutes leurs ventes. aous déduction cependant d'un abattement ce 25 sur toutes leurs ventes au détau. En vertu de l'article 12, ce* magasin» devront faire un inventaire au 31 Janvier. Cet inventaire, établi à leurs prix 1 de vente sera remis dans le délai d'un, mois a l'Administration des Contrlbutlone indirectes. Sur le montant de cet inventaire, Cas magasins auront droit une ristourne de 2 Cette ristourne leur sert réglés par imputation sur la taxe de 8 qu'ils auront à payer sur leurs ventes 6 partir du 1" février. Deuxième •catégorie. Magasins de détail faisant moins de franca de vente d'objets fabriqués par eux. Cea magasins peuvent prendre, en vertu de l'article 3, paragraphe 6, li qualité de producteurs. Dans ce cas. leurs obligations seront les mêmes que celles de la première catégorie examinée ci-dessus. Cth magasins peuvent prendre, au contraire, en vertu du paragraphe 2 de l'article 5 la Qualité de commerçants. Dan* co cas, Ils recevront de leurs fournisseurs toutes les marchandises nécessaires à leur commerce, taxe acquittée, c'est-à-dire que sur toutes les factures de leurs fournisseurs figurera en sus .du prix une taxe de 8 sous 18 libellé Taxe perçue pour le Trésor Les ventes faites par ces magasins leur clientèle e-ont, par contre. exemptes de la taae à l'exception dea ventes des objets qu'ils auront fabriques, qui seront soumises à la taxe de 2 en vertu du paragraphe 2 de l'article 9. Ces magasins devront faire, en con»formlté de l'article 12. un inventaire au 31 Janvier. Cet Inventaire. établi aux prix de vente, devra être remis, dana le délai d'un mois, à l'Administration des Con»tribut Ions indirectes. Si un magasin de détail, fabriquant moins de francs d'objets fabriqués par lui, a pris la qualité de producteur. 11 aura droit, sur cet lnventaire, une ristourne de 2 cette ristourne étant réglée par imputation sur la taxe de 6 qu'il aura à payer à partir du l– février. Si ce magasin de détail, faisant moins de francs de vente d'objets fabriqués par lui, a pris, au contraire, la qualité de commerçant. il devra, sur son inventaire, payer une taxe de 9 cette taxe devant être payée au fur et à mesure des ventes Jusqu'à ce que celles-ci atteignent la valeur du stock. III. MAGASINS DE détail acheta» TOUTES LEURS MARCHANDISES ET NE FAISANT AUCUNE TRANSFORMATION A partir du 1" février, ces magasin* recevront toutes leurs marchandises, avec, sur les factures de leurs fournisseurs. une majoration de 6 mention. née sous la rubrique Taxe perçus pour le Trésor », à moins que leurs fournisseurs, ayant eux-mêmes payé cette taxe, n'aient pas la facturer nouveau. Ils n'acquitteront eux-mêmes aucun* taxe sur leurs ventes. En vertu du paragraphe 1 classe ̃ M. Prln3ault. en remplace- ment de M. le commissaire en chef de 2' classe Borius. Au grade de commissaire princtpal lwtour. ancienneté M. Marty. en rempl. de M. le commissaire principal Pnngault. Au Drade de commissaire de 1" classe 1*r tour, ancienneté M. Berthemet, en rempl. de M. le commissaire de 1™ cl. Merty, promu. DIRECTIONS DE TRAVAUX Ont été promus et nommés dans le corps des Ingénieurs des directiona de travaux des constructions navales pour compter du 19 Janvier Au grade d'ingénieur de 1" classe il" tour, ancienneté M. Bougaran, .nu. de 2. clecse. Au grade d'ingénieur de 2e classe choix, A Indret. M. Averty. A. T. principal de 1'" classe, port matriculaire Brest. B. M. R. Lorient. Nouvelles diverses Les nouvelles promotions daus l'état-major générale Le vice-amiral Le Bigot Le contre-amiral Le Bigot qui vient d'être promu vice-amiral, né à SaintBrieuc en 1833, fut nommé aspirant le 1" avril 1901. Il lit campagne de guerre au Maroc en 1907. En 1915, Il fit partie de la brigade de fusiliers-marins commandée par l'amiral Ronarch. Il prit, en 1916. le commandement de la canonnière contre sous-marins Railleuse. Entré à l'Ecole Supérieure de Marine en 1920. diplômé le 2 Janvier 1921. il fut appelé à l'état-major de la Marine. Commandant du contre-torpilleur Léopard. en 1925 chef-adjoint du cabinet du ministre de la Marine, 11 fut en 1929 appelé au commandement du croiseur Colbert. Choisi par M. Paul Doumer. en mal 1931. pour faire partie de aa maison militaire, le contre-amiral Le Bigot a conservé les mêmes fonctions auprès de M. Albert Lebrun Jusqu'en '.936 où il s'est vu confier le commandement de la divtslon d'instruction en escadre de la Méditerranée. Le vlce-amirai Le Bigot, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre. est titulaire de plusieurs citations. Il vient d'être nommé commandant en chef des forces navales d'ExtrêmeOrient. Le vice-amiral Uensoui Le vce-amlral Gensoul, né à Montpellier, en 1880, fut nommé aspirant le 1" août 1900. Pendant la nuerre il commanda le torpilleur Fanfare, dans la zone des armées du Nord. Chef Q'Etat-MaJor de division en 1922, Il fut appelé au commandement du torpilleur Lansquenet en 1924. puis du culrasré Brelagne^en 1927. capitaine de pavillon du vice-amiral Durand-Viel à bord du eu rasgé Provence en 1929. puis chef d'Etat-Major de la 3" région maritime en 1931. Il fut désigné pour remplir les fonctions de sous-chef d'EtatMajor de la marine en 1932, poste qu'il occupa dans le grade de contre-amiral Jusqu'en 1934. Il fut alors nommé au commandement de la 3' escadre légère et avait son pavillon sur le croiseur Foch. Le vice-amiral Qeneoul en commandeur de la Légion d'honneur. Le vice-amiral Uldive Le vlce^mlraJ Olllve est ne a Rezé Loirû-Infér^ur;, le 1" juin 1B82. Entré 4 l'Ecole Navale le 1" octobre 1899, 1l 4 fait campagne en Atlantique de 1901 à i 1902; puis en Extrême-Orient en 19041905 promus lieutenant de vaisseau en 1911. Il était versé au début de la guerre dans le régiment des canonniers marins de 1914 à 1917 puis de 1917 à 1918. 11 a commandé le torpilleur Fauconneau. Promu capitaine de corvette en 1919. il a commande le torpilleur Téméraire de 1919 à 1920. Promu capitaine de frégate en 1923. 11 a été nommé professeur à l'Ecole d'application de tirs la mer et conférencier à l'Ecole de Guerre Navale de 1922 à 1924. Ensuite Il a commandé dane ce grade la sixième escadrille de torpilleurs et l'Algérien, de 1924 à 1928 Promu capitaine de vaisseau en 1927, il a exercé les fonctions de chef d'étatmajor du vice-amiral commandant en chef la première escadre de 1927 929 dans le même grade Il a commandé de 1929 a 1931 le croiseur Gueydon et l'Ecole d'application de tirs à la mer. En 1932, Il a exercé les fonctions de chef d'état-major du vice-amiral Inspecteur général des forces maritimes du Nord. Il a été promu contre-amiral en 1933 et a commandé a 3' escadre légère de l'e» cadre de la Méditerranée. Il vient d'être nommé premier sous-chef de l'étatmajor général. Le vice-amiral Olllve est commandeur de la légion d'honneur. Le contre-amiral Bourragué Le capitaine de vaisseau Bourragué qui Vient d'être promu contre-amiral est né le 22 novembre 1886 à Brassac Tarn. Entré à l'Ecole Navale en 1902, il effectue comme aspirant et comme enseigne diverses campagnes dans l'Atlantique, en Extrême-Orient et au Maroc. Promu lieutenant de vaisseau en 1916. il devient officier d'ordonnance du viceamiral commandant les patrouilles de la Méditerranée; en 1917 Il commande une section Ge chalutiers Apres la guerre, Il vient à l'état-maJor général et dt 1919 a 1921 est officier d'ordonnance du ministre. Il commande ensuite le Matelot Leblanc. Comme capitaine de corvette. puis comme capitaine de frégate, de 1923 & 1927 Il est professeur a l'Ecole de guerre navale qu'il quitte pour commander le torpilleur Le Mars Japltaine de vaisseau en 1931, Il commande le croiseur Dupleix de 1933 1935 et prend ensuite les fonctions de chef d'état-major dans la 1" escadre. Depuis l'an dernier l'amiral Bourragué est secrétaire du Conseil supérieur de la marine et chef de la section d'études des armements navals. Il est officier de la Légion d'honneur. Le contre-amiral de Carpentier Le capitaine de vaisseau de Carpentier qui vient d'être promu contre-amiral, né le 31 décembre 1881 Eplnal. est entré & l'Ecole Navale le ln octobre 1899. Successivement promu aspirant de 2' et de 1" classe. puis enseigne Ge vaisseau 16 octobre 1904 et lieutenant de vaisseau 9 août 1912, Il fait de nombreuses campagnes lointaines à Madagascar, au Maroc et en Indochine. Pendant la guerre Il commande L'Engageant. Capitaine de corvette le 18 mal 1920, Il commande le Delage, puis comme capitaine de frégate 14 Juin 1923 la Tempête et une escadrille de torpilleurs. Dans le grade de capitaine ne vaisseau 2 Janvier 1930, Il commande successivement le Tourville et le cuirassé Paris. Depuis avril 1936. l'amiral de Carpentier est directeur du port de Toulon. Il vient d'être désigné pour y occuper les fonctions de major général. Il est officier de la Légion d'honneur. Le contre-amiral Derrien Le capitaine de vaisseau Derrien Edmond, qui vient d'être promu contreamiral, est né le 2 novembre 1882, à ChAteauneuf h Finistère Entré Il l'Ecole Navale en 1900, Il effectue diverses campagnes de 1902 a 1910 en Atlantique. en Orient et dans l'Océan Indien. Lieutenant de vaisseau en 1914. il commande en 1915 le Canada-il et en 1917 La Luronne. Dans le grade suivant il est aide de camp du préfet maritime de Lorient, puis commande le Régulus de 1921 à 1923. Capitaine de frégate en 1924. Il commande le torpilleur Ouragan capitaine de vaisseau en 1930. il exerce successivement les commandements de l'Adroit et de la 2' escadrille de torpilleurs, du Lion et de la 4' division légère, du MailléBrézé et enfin du cuirassé Provence. Depuis octobre 1936. l'amiral Derrien est chef d'état-malor de la 2H. Messon Kalougi Expert J'ai Comprts Margueti • Jean -de- la -Lune- IV M Gougeon ̃ Jéhu IL Souchoni Jatnac-VIl A. Lecomte Justice-11 'Alb Tambérii- Jalapine iL. Carré i Je suis Bille M. Lsrivlèrei Jap-Il iG. Chéron Prit DE Croise ville, Monté. 10000 fr.. 2625 m.. La Réponse iH. Picard Ltonie iAndré Thibaut La Vivandière ' 8'monarii- Lot Nationale ou Lanrousrin» ÉA Décroche Lolotte ,B. Man-*on> La r'-ueuterte iR. Boudeaui; La Ténébreuse U. Merlsse L'Amourette P QuH'.oui; La Haute-Folie iH Mariel. La Divex Bertog'.latl La Ntrerna*'e lE. Carré Lvneravximne rG Pentecôtet La Pailu iM. Dejean- Langrune 'E. Marie L'Abeille ̃Gamet LuCette 'A. Porcinal; Lune dt Miei Il iCh Frestel Prix DE MaR'.t ,attelé, 15 000 fr., mètres. Jamta E. Bulhion Pupiter XIV iA. Deheegherl- Jean Bart Il M James Jessika iH. Masson. PRIX CHARLES TIE CFLIN ¡attelé, fr.. 2600 mitres Lulu M M. Roussel; Lancrlot A. Morel Loupiac io. Bottonll Liban Il A Cholsselct Le Bienfaisant .C Vtrzè'.ei- lord Williams R. Geenen.» Labarte lA, SourrouVlle. PRIX DE Lectoupe monté. fr., mè'resi Julube A Lefèvrel Jack lA. Delarochei J'Arriverai IV Jin2 Port Gras.' Jour tf'E'oo'r Il[ tSustroneki Joué-rtu-Bois R C S'.mnnard" J l*ronotl 1™ courte Jean-de-la-Lvne, Ktnd-M 21 c. La-Rtponae. Langoustine 3' c. Joyeuse-Commère. Jacinthe-G 4' c. Jujube. Jurgues 5* c. Laut, Lotka 6* c.. Kenai Karinette Pronosttcs de la prease spéciale Paris SPORT. 1" course Justice-II 2' c • La-RépOtise; 3* c. Jessika; 4* c. Labnrd'-L ̃ 5* c. Jujube 6' c Lallcdone T c. Kenai Le Jockey. 1" course Tferlureffe 2* c La-Ripcnse 3* c. Jakcw f c. Le-Cid S* c. Jutube c. Paris, le 19 Janvier. De notre correspondant spécial BEURRES. Vente ordinaire. On a casé un peu plue que les arrivages modérés du Jour et la resserre n'était déjà guère Importante. C'est pourquoi les cours ont été bien tenus, sauf pour les centrifugeas ordinaires. On cote au ktlo cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses Beurres en mottes Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Oharentea Poitou, Normandie 12 à Touralne, 15 Il autres provenani ces. 10 Il Malaxés Normandie, à Bretagne. 11 a 15 13 autres provenances, 10 à 14 12. Beurres en vrac Provenances diverses. a Beurres en ltvres Provenances diverses. 12 Arrivages du jour Beurre français kilos pour mottes. Ventes du jour mottes. Resserre du Jour mottes. ŒUFS. Devant l'importance de 1la resserre, les acheteurs ont fait preasion sur les cours. Les petits arrivages du Jour ont été casés, ainsi Que prés de 500 colis de la resserre, mais celleci est encore Importante. Cours par colis de mille oeufs cours extrêmes avec cours moyens entre Normandie, 550 6 700 660 Brie Beauce. 410 à 650 t6OO Bretagne, 370 a 560 5301 Poitou. Touraine, Cen- Itre. 520 à 700 660 Champagne, Bour- Bogne. Bourbonnais. 570 a 580 5i5i Auvergne. Midi. 510 a 580 550 conserve par le froid. 400 à 480 1440 Ma- roc. 350 & 450 380. Arrivages du jour 450 colla. Ventes du Joue 945 colla. Resserre du Jour colis. FROMAGES. PATES MOLLES. Vente facilitée par les petits arrivages. Hausse sur le Brie. Prix au cent Camemberts Normandie, 210-350 divers, 160-210; Pont-1'Evê- que. 200-340 chèvre. 65-350. Prix à la dizaine Brie grand moule. 190-210; moyen moule, 130-180 laitier, 60-120. Pâtes SÈCHES. Vente moyenne. Cours peu soutenus en gruyère. Aux 100 kilos Port-salut, gruyère, Comté, Arrivages Pâtes molles, kilos; pâtes sèches, kilos. VIANDES. A cause de la grève des tueurs à La Valette, Il fallait s'attendre une restriction sensible des offres et un accroissement de la deman- de aux Halles. Une forte hausse s'est donc produite. On cote au kilo cours extrêmes Bœuf. Hausse de Il 1. sauf sur les quartiers. Quart derrière non traité Première qualité a deuxième. 8 A troisième. quart devant, 2 à aloyau et milieu de train de côte. 8 à tram entier, 12; pale- VEAU. Entier ou demi Première qualité, à deuxième, & troisième, à pans, cuisseau, carré. 10 & 11; basse complète. 8 Mocton. Hausse de sur le mouton entier et l'agneau. Première qualité, a deuxième. à troisième, à gigot, 14 20; carré, 8 à 26 épaule. 6 a 11 agneau de lait, 13 à chèvre, 2 a 4 PoRc. Hausse de sauf sur la poitrine et le lard. Demi Première Qualité, a deuxième, 8 à longe ou filet. 9 à 13; reins. A poitrine, à .tambon, a lard Arrivages du jour kilos. VOLAILLES. La restriction des offres de viandes a fait que l'on s'est Intéressé a la volaille. Une hausse a été possible sur les canards morts, dindes. coqs, lapins vivants. oies en peau et lapins de garenne. Cependant, les canards sauvages poules mortes et agneaux de lait sont en régression. On cote au Kito 1 cours extrêmes Agneaux de lait. 9, agneaux gros. 10-14; canards rouennais. canards nantais. 14-16,50; canards de ferme 10-12 5G; dindes Gâtinais et Touraine poules, 13-14,50; coqs, 9-11 dindes du Midi poules, 13,50-15,50; foie gras d'oie, 35-45; lapins du GAtinala et Touraine, 10,50-11; lapins de provenances diverses, 10, poulets nantais. 13-15; poulets du Gâtlnals. 14-16 poulets de Touralne, 14-16 poulets de Bresse, 17-19; poules de Bretagne, On cote la piece cours extrêmes Pigeons gros et petits, 5-10,50; pintades. 14-22. On cote les volailles vivantes au kilo cours extrêmes Canards, 8-10 lapins ofes, dindes. 8-12; poulets Jeunes Gâtlnals. Charentes. 10-12 poulets vieux Gâtlnals, Bretagne. 9-10 Arrivapes kilos. Resserre de la veille kilos. GIBIER. On cote la pièce cours extrêmes Bécasses. 12-18 bécasstnes 6-7; canards sauvages. 14-23; lapins de garenne 5-9; sarcelles, 4-7. On cote au kilo cours extrêmes Lapins de garenne dépouillé. 5-7. Arrivages 850 kilos. LEGUMES. La demande manquait d'entrain. Quant à l'offre elle était abondante pour les produits de la région parisienne. plus modérée pour ceux des départements. Un? hausse a été posslble sur les choux-fleurs, épinards. scaroles. Par contre, les carottes de Meaux, choux de Bruxelles, pois mange-tout. artichauts d'Alger. choux verts et poireaux communs accusent un certain recul. Cours extrémes aux 100 Kilos Ail, 250 500- carottes de Meaux. 40 à 55; carottes de Créances, 60 80' carottes d'Algérie. 180 a À50; champignons couche extra. 550 & 700 champignons moyens 450 a 550; champignons de conserve, 00 a 450 chicorées du Midi. 80 & 163; chicorées améliorées. 100 a 250 choux de Bruxelles. 60 a 150 crosnes. 400 a 500 échalotes 150 a 250; echalotes-ognons. 140 a 180 endives belges. 160 a 190; épinards départements. 170 a 220- épinards région parisienne. 100 a 200 escaroles Nantes et Saumur, 160 a 180 escaroles région parisienne 140 à 160 escaroles du Midi. 100 200 fèves du Maroc. 500 a 600 fenouil du Midi, 100 a 180 haricots verts du Maroc. 750 A d'Algérie. 700 A 1200; haricots secs, 340 a 450- laitues du Midi, 100 350 lentilles 40. a 650 mâches départements. 200 a 320 mâches région parisienne. 350 a 450 navets de Fins et Vlarmev 20 a 40 navets d'Algérie nouveaux. 150 a 25U oignons en grains. 40 à 70 oseille. 250 350 patates. 150 220 persil. 140 a 160; poivrons, 380 & 420- pissenlits de Vendée. 200 à 250; pissenlits verts de Paris, 250 300 pissenlita blanc» de Paris, 420 à, 460;. pl8-,1 senlits blancs de Meaux. 360 â 400; pois verts du Midi. 500 à 600; pois verts d'Al- gérie, 450 550; pois cassés 230 270; potirons, 80 à 100; raifort, 450 & 550 topinambours. 40 à 60; salsifis de Hollande, 280 330; salsifis d'Orléans, 80 t 250. Cours extrêmes aux 100 kilos Pommes de terre Hollande commune 65 à 100 Rosa. 95 le Saucisse rouge 65 & 90; Jaune ronde. 50 & 60; Eerstelingen, 60 à 65; nouvelles d'Algérie. 140 & 180; nouvelles rouges, 160 à 250 nouvelles du Midi. 240 à 2ti0. Cous au cent Artlchauts d'Algérie, .130 A 200; chicorées du Midi, 50 A 100; choux verts de Paris. 15 45; choux rouges, 50 200 choux brocolis, 30 40; choux-fleurs du Midi, 150 326 choux-fleurs de RoscofI, 120 200; escaroles, 60 à 100; laitues du Midi. Sa k 100. Cours aux 100 bottes Barbe de Capucin. 80 & 90; carottes des Vertus. 100 & 150; ciboules, 20 à 60; estragon, 75 125; panais, 40 A 60; poireaux de Montesson. 175 225 poireaux ordinaires, 75 A 150 radis de Nantes et Orléans. 40 A 90; radis noirs. 100 140. Cours aux 218 bottes Cresson. 75 & 145. Cours à la botte Salsifis région parisienne. à 2 salsifis de la Manche, A 10; thym. Cours d la pièce Cardons, 3 & 7; céleri-rave. A FRUITS. Marché peu actif gérie. On cote aux 100 ktlos cours extrême Abricots secs, 800 A amandes sèches. 700 750 clémentines. 350 à 700 dattes. 350 790 figues sèchea 300 à 800 mandarines, 300 à 500 marrons français. 150 à 280 marrons d'Italie 220 300 nèfles. 150 à 250 noisettes sèches, 400 à 550 noix sèches de Grenoble, 500 600 noix sèches diverses. 320 A 500 oranges d'Algérie, 1932. 767 »! 762 NICKEL 1310 » 1305 » OITV OEEP 216 50 219 » BONS 4 I 133 » 10 ni 908 »! 910 » PENARROV* 361 » 361 » 0ONC0RO1A 90 » 88 50 BONS 5 1933 963 ni 965 » UGINS 11861 » 1855 » OROWN mines 1783 » 1781 BONS S 19!4 940 » 941 KUNLMANH 783 » 770 » DacgafOntein 264 50 264 » BONS 4 1/} , 1934 971 971 50 MAT. OOLOR. SI OENIS.. 1410 » 11383 » OE BeERl Ordinaire 1721 » 1714 4 BONS 4 1936 950 et[ 950 » PHOSPHATE DE OAFSA 885 ni 872 » prof 1850 ,Il 0 O-» UTON»" D MORT 796 793 » PEOHINEV 2090 i> 12052 » OURBAN ROODEPORT.. 387 11 376 » BANQUE OE FRANCE 8305 11,8075 il RHONE POULEU0 1357 » 1325 EA8TERN RUBBER . 247 il 243 BANQUE OE L ALGERIE 66J0 » 6510 » SAINT GOBAIN 2070 II 2040 » EAST OEOULD 1082 »11081 n BANQUE DE PARIS 1508 11483 PORT DU ROSARIO 5750 »15740 » EAST RAND 428 »l 428 » BANQUE UNION PARIS. 621 »l 621 CHARGEURS REUNIS 520 501 » FRANCO- W YOMINO 385 501 383 50 C" ALGÉRIENNE 1357 »H369 » AIR LIQUIDE 1491 »I1466 » GENERAL MINING 626 » 626 » OOMPT' O ESCOMPTE.. 811 > 840 » BRASSERIE OUILMEL. 4495 » 14495 il GOLOFIELOS 588 » 579 » OREDIT COM FRANCE. 679 675 » OAOUTCH INDOCHINE., 686 665 » HOTCHKIS8 1235 i 1206 » CRÉDIT FOND. FRANCE 2885 » 12840 CITROEN i 769 » 742 .1 JACER8FONTEIN 191 501 289 » CRÉDIT LYONNAIS 1753 11716 n COMPT' MAT US. • GAZ 900 876 » JOHANNESBURG 482 501 476 » SOCIÉTÉ GENERALE 748 » 745 » PEUGEOT 683 » 684 » KUALA LUMPUR 360 nI 344 » PENTE FONCIERE 555 » 620 » SAV Raltintrlt 782 » 751 » lanClaaote 122 501 122 50 SU GENERALE FONO 172 » 173 » TERRES ROUGIS 513 » 501 » MAIN REEF 500 496 • -JEZ Action* 26805 » 127020 » UNION EUROPtENNt.. 781 » 784 n MALAOCA ORDINAIRE.. 260 »I 251 50 Parts de Fondit.. 23750 » 23900 » PLAN VOUNO 428 n 420 » MEXIOAN EAOLa 165 SOI 166 50 -société Civil* /5 6?50 » 6*20 n ORED ARDENT 4 • 1934. 666 n 665 » MIOHELIN 1/6 ci$ arts 1775 » 1770 » EST 625 ni 624 tELOt ô 11 1934 1487 »11485 NEW STATU ARIAS. 354 » 352 50 LYON 769 »! 771 » EGYPTE UNIFIEE 1 2225 12225 » PAOANO 700 » 683 i> MIDI 650 625 » JAPON 6 t> 1907 i 1627 ». PERNOD 1910 n 1990 ̃> SANTA-FE 778 »I81O » TURO 7 i t 1913 1'* 328 322 » rand mines 983 » 985 METROPOLITAN 1200 i> 1 1 C3 » BANQ. NAT. MEXIQUE. 301 »l 299 » ROAN ANTELOPE 410 x 403 » PARISIENNE IND. CLEO.! 431 429 » BANQUE OTTOMANE 525 512 n ROBINSON OEEP B 330 501 331 » TRAM. OE SHANCHAI 1031 » 10*?4 CRÉDIT FOND EOVPT. 4610 14600 » SHELL TRANSPORT 729 nI 722 » LYONNAISE d EAUX 0-1. 1S85 » 1602 ̃> OANAOIAN PACIFIO .l 3S1 11 346 i> SIMMER AND JAOK. 90 501 90 i> J-. 1i40 n'mn » WAGONS-LITS JIW 501 103 » SPRINC8 226 »l 222 CAUX • EL. INDOCHINE 1875 ii'lIftO » PHILIPPS 2»*ÎO » 12780 tDS NICEL 1526 »I1518 n DI8TRIB. D'ELECTRIO liât ,1170 » CENTRAL MINING I 31X0 Il -11, ,> TANGANVIKA 101501 101 n ELEOTRIO OE PARIS, 795 »I7*8 » GEDULD IllOO nHft5 THARSIS' 337 501339 50 ÉLECTR DE LA SEINE., 442 ni 4M MONTECATINI JWS »l 1*8 51 TRAN8VAAL 349 501 350 •> ELEO. • OAZ 0" NORO 4R? »l 470 » RIO TINTO ?W- n'7340 » SOIE OE TUBIZI 187 183 i> ELlOTR Dit O* ].t0 1 AZOTE Rte WORViQn* 1309 ,i 13 UNION CORPORATION J081 »']0S7 n EN'' ELEO LIT. MEDIT. 714 nl 641 » PETROFINA S'fl »I SK7 » U'"MIN Ht » » T â N 0 • '47?8 U '° MIN H -K AT ANC 3 »l PAO » AMttTEBOAM UBBER.. JIMII » 3MI » VIEILLE MONTAGNE 24R7 , 23RS n T S. F Ç77 ni P'M n NESTLE 5115 »>545 » VINS SPIRITUEUX.. 377 'il 144 THOMSON HOUSTON 9*7 21S n PORTUON DES TABACS 400 11 397 » WEST RAND 212 ni 211 50 UNION D'ELECTRICITE. 535 il 525 SUCR O'ECYPTE Ord..1 715 702 i> WEST $PRIMO$ 312 313 50 VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT Prècéd. loor Préeéd. Jour BANQUE INDOOHINB 4530 » 4520 4 1/J 19Î9 d. 500. 399 398 • BANQ. NAT. COM. e- ind. 540 » 538 » S 1934. d* 805 » 804 a SOO. marseillaise 524 525 i> 1 &% 1919 s lot*. 495 » 490 » EAUX 01* Oansr. Oap. 1440 » 1380 =z>6 Iflil 495 490 » VIOHY Aotion A .1 '» »l » » *j° 960 » haVraise D'EN'' ËLEO. 911 895 MAROO 4 1930 658 »l 647 » NANTAISE O-EOLAIR 410 » 391 OEp. AISNE 1 il 1918,. 491 493 • TELEPHONES 351 338 » I 1927.. 566 560 » GAZ LEBON Jouit. 1450 » 1430 OEP NORD t 1911 441 440 » ACIERIES lONOWV 494 n 465 » 8 1M3. 455 455 a atel. •̃ Oh BRETAONE 260 » 280 » IX ant. 1926 483 477 » OHANTIERSSI NAZAIRE 750 740 » J Mpl 1926 494 494 • FIVES-LILLÏ 890 850 PAS-OE-OALAIS 7 1928 489 » 487 » PONTOIBAUD 1870 »I177O » J 1927 486 » 484 » FRANC MATER. OH FER 720 i> 701 » IND. SIN. 4 t In 193t 722 754 a METAUX 01* 2720 "J2680 n PARIS S 1910 • Ion 219 217 » SENELLB MAUBEUGE. 865 815 n 4 l't 19t9 » >ol* 716 719 Il aniche 1230 »I115O n 4 1931 lot. 658 » 660 » ANZIN 636 i>l 600 » 4 ♦ '932 • lot* 720 » 720 » CHARBONN. du TONRiN 3690 113514 n 5 • 1934 • lot* 886 875 Il vokt» Ci HAOID 5526 "15340 OOMM» 3 i»" 'en 287 ni 286 » MINES OF BOR srdln B600 »!2595 FONO"» 3 1909 0 10» 147 501 146 Il ZINOdsi UEHOOUR Ao. 2050 u n » 00 M M» 3 1911 0 loto 147 n 145 » ETAINS d* TEKKA Ao. 1475 nl n » OOMMM* 4 1931 • >ott 670 ni 672 n ► âLI SAINTE THERESE 1760 ni 1650 0OMM 4 1/4 1131 a lois 682 ni 680 » SOIE ARTIF. GIVETi I “,» »l n OOMMI** 6 l'i 1934 s lot* 91g nI 908 » ENTREP nr QRENELlt 915 865 IONS EST 5 io 1931/41 871 871 » OLIDA 3995 »I395O » BONS TAT t 1931/41 865 » 858 » St-RAPHABl Quinquina., 6800 »I66SO BONS ETAT 1914/49 901 Il 900 » SUORERIES OOLON» 360 345 50 ETAT 5 1911 A 611 Il 608 » POLIET 0HAUSS0N.. 717 » 688 ETAT 5 1/1 1935 '785 » 788 a BON MARCHE 225 n 225 ETAT S 1936 873 n 871 GALERIES LA"AYETTB 59 ni 57 n BONS lVOm i 1934 '49 908 Il 895 a PARIS-FRANCE 895 »l 850 n LYON 6 1921 A 608 »l 606 » PRINTEMPS • n »1 » » LYON s 1933 700 »l 696 n AIR LIQUIDE Psrt 4000 »'385O n MIDI s frocanao 3X75 »!3!MM> Il ORLEANS 4, 1991 A 550 553 EST asiatiQ OANOIS 5975 .5910 n ORLEANS S 1933 M7 ni 96 Il ELEOTRO OIVES 4 11. J1K »l 515 n OUEST 3 J4fl ni 339 Il HUTCHINSON ]620 »ll50ft n ANGLAIS CONSOL. I . 9102 19080 Il MONACO ldfil Il'1420 BRESIL 4 1910 I • 400 ni 409 » HOTELS oeunis c 1/4- 750 nt 755 Il NORVIOE 1 11 1901.. a ni » Feuilleton de L'Ouesi-Eclatr du 20 Janvier 1937 32 O'NEVÊS d'après Charles QARVICE Une jeune fille aux enchères Crand roman d'amour et d'aventirn inédit Vous pensiez que je pourrais voua payer une seconde lois? Vous vous trompez. J'ai écouté patiemment vos divagations. Avec plus de patience que n'en auraient des juges et un ;ury. Personne ne croirait a votre Histoire d'un second testament, une h'stolre racontée plr un forçat évade. Ce second testament, n'a jnmsl* existé que dans votre imagination. L'invention est digne d'un homme condamné comme faussaire, d'un cr'm'npl bien connu qu'il est de mon devoir de Urrer à la polio*. Lavaric lui jeta un regard de côté. Ah je suis un imbécile, n'est-ce pas ? Peut-être bien, mais pas plus sot que vous, car vous oubliez que ce testament a été signé par deux temoms. La vieille mistress Parsons vit toujours et n'a pas du tout envie de quitter le monde. Elle a toute sa tête et sa memoire. Jordan tressaillit et son visage qui s'était empourpré reprit une pâleur de cadavre. Pourtant, il se força a rire. Très bien. dit-il. Admettons le second testament Mais votre interprétation de la scène est fausse. C'est mon père qui s'est repenti de l'avoir écrit et m'a demande de le détruire C'est par son ordre que je l'ai brtllé, quelquea minutes avant sa mort. Lavaric se frappa les genoux avec admiration. Sur mon âme. Sir Jordan, vous êtes très fort Votre coup est une parade habile Moi-même Je n aurais pas trouvé mieux. Fâcheusement pour vous. il se pencha en avant, ses yeux sur ceux de Jordan, malheureusement pour vous. vous ne l'avez pas brûlé. parce qu'il existe encore Sir Jordan se serra les mains. C'est un mensonge S il existe encore. ou est-il ? Qui le détient ? Lavaric pnt l'air solennel. autant que son laid visage pouvait prendre de dignité. Moi, Sir Jordan. XXXI Les lèvree palet de l'Honorable Sir Jordan. Membre du Cabinet, s'ouvrlrent et laissèrent tomber une exclamation de dépit. Et oui. Sir Jordan. il est en ma possession. Quand vous avez quitte la otatunbre pour parler a la nurse, il ne m'a pas fallu vingt secondes pour me glisser dans la pièce, prendre le document a terre et revenir dans mon abri. Je me suis toujours étonne qu'intelligent comme vous l'êtes vous ne l'aylez pas devine tout de suite. Sir Jordan essayait de bien saisir la situation. Ce bandit, ce faussaire dont l'audace égalait la ruse. le tenait en sa puissance; s'il exhibait ce testament, c'était la ruine, car quelque Importante que fût la fortune à partager, la part qui lui reviendrait ne comptait pas pour un homme dans sa position. Un membre du Cabinet qui veut devenir Premier Ministre a besoin de ressources considérables L'habileté sert peu sans l'appui de l'argent. Sir Jordan ne pouvait renoncer a un penny En plus. il y avait le scandale. Avec quelle joie ses ennemis il les savait nombreux s'empareraient de cette histoire. avec quelle ardeur ils le poursuivraient de leurs aboiements La pensée lui donnait tour à tour chaud et froid. A tout pnx 0 fallait acheter cet homme, sans pourtant lui céder tout de suite. pour sauver les apparences Il prit un air détache Voyons. dit-il si l'admettais, pour l'amour de la discussion, que vous avez dérobé ce testament. je ne vois pas quel parti vous pourriez en tirer. Lavanc eut un nre sinistre. Vous ne voyez pas, vrai. voua ne voyez pas ? Non D'abord. vous ne pouver pas le montrer. Vous ne pouvez expliouer comment il est tombé en votre possession sans vous accuser vous-même de cambriolage. sans parler du risque ou plutôt de la certitude d'être repris. C'est mon affaire. Laissez-moi vous rappeler qu'une lois déjà vous avez été condamne comme faussaire. Banks. Et vous auriez de la peine à prouver l'authentlcite d'un document que je déclarerais faux. Je ne doute pas que vous le ferlez. Mais vous oubliez les témoins Je n'oublie rien. Mais en admettant même que vous réussissiez a convaincre un jury, et n'oubliez pas que pour la lutte je dépenserais jusqu'a mon dernier penny. en admettant que vous réussissiez, je ne vois pas comment cela vous rapporterait ce que vous cherchez. de l'argent. Vous dues que mon demi-frere. Neville, bénéficierait; mais peut-être est-il mort; c'est même probable. C'est possible, admit froidement Lavanc. Et s'il était vivant pourquoi me dénonceriez-vous a son profit puisque vous ne le connaissez pas ? Je ne l'ai jamais vu. = La seule autre personne à considérer, c'est cette jeune tille de Je ne sais rien. ni vous non plus. Elle aussi peut être morte Elle l'était peut-être avant que le testament tût écrit. Lavanc se pencha en avant et posa sur la table ses deux larges mains C'était le moment de son triomphe. Il le savoura lentement Elle est vivante prononça-t-il avec emphase Un spasme contracta le visage de Jordan. Vous le dites n faudrait le prouver. Je peux le prouver. Je ne crois pas beaucoup à la Providence. Sir Jordan, pourtant quand je vois les événements, J'incline à penser qu'il y a pour gouverner le monde, quelque chose d'autre que le hasard. Regardez un peu je me suis trouvé sur le bord d'une fenêtre a point pour apprendre l'existence d'un testament, et quelques mois plus tard. je me suis trouve, a l'autre bout du monde, a proximité d'une pauvre cahute pour voir mourir le père de l'héritière désignée. Oh 1 Je le connaissais de longue date et il m'a suffi d'entendre sa voix pour n'avoir aucun doute. Oui. sa fille etait l'héritière de Sir Gréville et moi J'avais en ma possession le testament qui la ferait riche N'est-ce pas étonnant ? Sir Jordan écoutait, fasciné par l'étrange enchaînement. C'est l'exacte vérité. J'avais été tente de rester en Angleterre et de me mettre Il sa recherche e n'avais pas eu le courage de courir le risque.. heureusement. car si j'étals resté. je l'aurais peut-être manquée Jordan ncana. J'ai peine a croire que vous ayez découvert cette personne. à l'autre bout du monde. Comment prouverezvous son Identité ? Son pere lui a remis les papiers nécessaires, en lui recommandant de ne pas les ouvrir dans un délai qu'il lui a fixe. Il redoutait que la haine de Sir Gréville poursuivit l'enfant comme elle avait poursuivi les parents. J'ai vu la petite les cacher daa* sa poitrine. Sir Jordan releva la tête vivement. Vous les avez. ces papiers ? Pour la première fois. Lavaric parut déprimé et honteux. Je vous ai dit que je Jouerais franc-Jeu, et je le ferai. Non. je ne les ai pas J'ai risqué ma vie pour les prendre, pas seulement une fois. mais plusieurs, et j'ai toujours manqué. Il frappa la table de son poing. Je jure que je les surai. Jordan l'étudiait avec attention. De tant parler m'a sèche la gorge, dit brusquement Lavanc N'y aurait-il pas moyen de boire quelque chose ? Certainement dit Jordan. Il se leva et sortit de la pièce. Lavanc le suivit jusqu'à la porte et jeta un coup d'œil sur le corridor couvert d'un tapis épais, décoré de bellea tentures. Sir Jordan revint portant une bouteille de whiaky, une carafe d'eau et des verres qu'il poda sur la table. Servez-vous, dit-il bnevement. Lavarie but largement et reposa le verre sur la table. PinlMons-en. dit Sir Jordan. Ma patience est à bout. J'aimerais mieux tout abandonner que de respirer le même air que vous un quart d'heure de plus. Vous êtes venu me vendre le testament Dites votre prix Je l'achèterai tout de suite, ou jamais. Lavaric remplit une seconde fois son verre et le vida d'un trait. Nous verrons bien, ncana-t-il. remis de bonne humeur par l'alcool Me Jugez-vous assez mais pour être venu vous trouver avec la chose dans ma poche ? Je vous connais trop bien. Je me fierais plutôt à un tigre qu'à vous. Sir Jordan, malgré votre beau parler et vos grandes manières. Jordan, blême de colère, frappa du pied. N'allez pea trop loin. Banks, menaca-t-il. Je suis déjà bien tenté de vous laisser vous livrer à vos fantaisies. USNS21ONIIal£N TS JUKIDIWUCS Oowntieui procM »tT»iro* nurfieuMe, baux. loyers jucce*iion», impôt», des renueignemenu contra aaiH IMMEI/BLÉSutr. Ventes et locations AGENCE LAORANGE. fondée en 1878 34. rue Pasquier. PARIS B1 AlfClinDC Propriété 33 hect. seul iCnilnC tenant près Saintes, loué ou libre. Prix 145000 fr. Propriété 22 hect. s/rlvière à Pons. ^Ecr! Faveau, ROYAI. A LOUER p. Parthenay. B. FERME 15 à 18 na. pr gare et laiterie. BAtlm. part. état. Gaillard, Notaire. Parthenay D£. 4LI/HE/VTATIO/V an. MIELS NATURELS des ruchers de u Solesmes l'Abbaye n. Envoi franco en seaux plombés et caisses de pots. Gros et détail t. rue Haute St-Martln SABLE iSartnei Rucnes et ruchettes peuplées noires et Chypriotes. 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Les découvertes de l'Abbé Blanc M. l'abbé Blanc a toujours tu la passion de la botanique appliquée au soulagement des souffrances humaines. Vivant depuis bien longtemps en Algérie, joiqnant l'expérience à l'obaervation, guidé aussi par quelque mystérieuse intuition, il eut le bonheur de réaliser d'inestimables découvert»». C'est 1919 qu'il trouva dans les montagnes du Zaccar les plantes rares dont la médecine arabe fait un usage empirique pour décongestionner les volet respiratoires. Après plusieurs mois d'étude et de recherches, l'abbé Blanc mit au point un remède dont la première application fut La commande du carillon électrique unique ta Afrique du Nord installé à aux frais de M. l'Abbé Blanc. merveilleuse un flacon suffit à quérir la coqueluche qui étouffait une petite fille d'Ain-Sultan commune d'Affreville. La semaine suivante, un autre enfant le petit Trantour était guéri de même. De 1919 à 1928, l'abbé poursuivit ses travauz, perfectionna les dosages et la présentation de son remède, qui devint le ameux Coqueluchsirop Et les quirivu se multiplièrent Peu après, naissait le Bronchocure >, autre forme du même remède, spécialement dosé pour combattre la toux de rhume, de bronchite et même d'asthme. chez les adultes, les vieillards, comme chez les petits enfants. En 1928. l'abbé Blanc. débordé par les demandes de sirops, confia leur preparation aux Laboratoires Bourély, les plus importants spécialistes de l'Afrique du Nord. Libéré de cette charge, l'éminent botaniste put mettre sur pied un autre remède non moins précieux des gouttes antipaludiques, produit végétal dont les essais, maintenant achevés, ont été satisfaisants dans la remarquable proportion de 89 des cas. Le désintéressement de l'Abbé Blanc Menant une vie de labeur et de dévouement M. l'abbé Blanc ne tire aucun profit personnel de ses découvertes. De par sa volonté formelle, le prix de vente de ses produits a été fixé fort au-dessous de la valeur des spécialités pharmaceutiques correspondantes. C'est ainsi que le flacon de Bronchocure n'est pas vendu plus de 12 francs. En raison de sa contenance 400 gr., c'est le moins cher de tous les sirops contre la toux. Les redevances minimes perçues par l'abbé Blanc sont entièrement consacrées à ses œuvres paroissiales. En 1934, l'abbé Blanc a fait installer dans son église de Beni-Mered un superbe carillon électrique, le plus moderne de toute l'Algérie. L'année dernière, il dotait l'église des grandes orgues dont nous publions ci-contre la photo. Et, bien en- Le 15 mara 1935. J'ai pris du c Bronchocure d plusteurs reprises et chaque fois avec un réel soulagement. Je conseille tous votre excellent remède, car c'est rendre service. FONS, de Gendarmerie, Blida. Le 30 décembre 1936.. Quand mon mari, mes enfants, ou moi, nous nous enrhumons, le ne donne que le Bronchocure ». Ça suffit I Mme Douillet, Fort Lamothe, Duperre. Le 22 décembre 1936. Mes deux fillettes 7 et 9 on» étaient atteintes d'un rhume tenace. Ignorant le Bronchocure ». le leur donnai différents sirops Qui n'eurent aucun effet. Avec deux flacons de e Bronchocure », leur rhume disparut. M. LONGHI, 85, rue Alger, Le 22 novembre 1936. J'ai l'honneur de vous adresser mes remerciements et félicitations pour l'efficacité du e Coqueluchstrop » dana la guérison de notre enfant. M. RurroRT, 24, rue Alger. Le 4 janvier 1936. J'étais affligé d'une toux opiniâtre qui durait depuis plusieurs années a la suite d'une bronchite. Ayant essayé le Bronchocure », Je Jus surprise d'être calmée dès la première bouteille, et complètement déltvrée de cette mauvatse toux1 après une cure de quelques semaines. Mme Debakd, 28, rue Dr-Trolard, Alger. M. l'Abbé Blanc exerce une surveillance active sur toutes les opérations de la fabrication du Coqueluchsirop et du Bronchocure. Le voici, dans la réserve des plantes, contrôlant le hachage et vérifiant l'homogénéité du mélange. tendu, on ne compte pas les oeuvres d'assistance auxquelles il apporte sa collaboration généreuse et discrète. Les grandes joies d'un saint homme Ce bienfaiteur ne eonnait pas de joies plus vives que d'enregistrer les témolqnages de confiance et de reconnaissance qui lui parviennent chaque jour de l'Afrique du Nord et des région. de France où sa réputation s'est établie. Il a constitué un album de gratitude » qui s'enrichit rapidement. L'origine et l'aspect divers de toutes ces lettres font mieux ressortir l'unanimité des sentiments exprimés. En voici quelques-unes Le 21 octobre 1936. Je suis heureux de pouvoir vous remercier de votre excellent produtt le c Coqueluchsirop » qui a guéri en quelques jours ma fille âgée de 4 ans 1/2. atteinte d'une forte coqueluche. Je me fais un plaisir de le conseiller à chaque occasion, car il est vraiment efficace. M. Compaih, 4, rue Clos-Margot, Le Mans. Le 6 décembre 1936. La coqueluche ayant sévt dans notre localité, l'ai demandé en deux fois, 35 flacons de votrt merveilleux remède. Le 1- envoi a fait si bon effet auprès des fillettes que lorsque le mal s'est attaqué aux garçons, j'ai dû faire une nouvelle commande par avion. Je vous félicite de ce bon remède qui soulage tant les petits enfants. Sœur J. B. I. Supérieure de la Communauté de C6te*-du-Nord. Le père du Bronchocure » reçoit une visite inattendue Au Jour de l'An, parmi les visiteurs venus lui apporter leurs voeux, l'abbé Blanc distingue un couple jeune et vigoureux. L'homme te présente Femand Trastour. Le visage du prêtre s'Illumine de plalsir Femand Trostour. le petit qarçon d'Aïn-Sultan, le deuxième 0 guéri de la coqueluche par les plantes merveilleuses Et l'abbe prend plaisir à rappeler ces heures passionnantes des débuts du Maurjr; 18 h. 50. Météo. 7 h. Informations 8 h. Informations Presse répétition 9 h. 45 Concert de musique variée, organisé pur ie Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne avec le concours d'un orchestre de ciambre sous la direction de Maurice Henderick Les Cadets, marche Ssusai Ouverture italienne Zercj Isoline, ballet Messagers Mignon sélection Thomas Valse poudrée Francis Popy La Gardetde nuit en Chint iL. S'.édel Gazouillement du printemps ISinding Pour une rose, suite de valses ,Wa'.dteurel. 10 h. 45. Limoges • Criari Linckel; Le Cvone lEalnt-Saën» Phi-Phi iChristlnéi La Marcna iChaxlnadei Hans. le joueur de flûte CKinne La Balerine Marie. .1 h 35. Tour Eiffel Cours commerciaux. 11 h. 45 Disques Lolita BuzziPecciat Mai d'amour Buzz'Peccla > Opéra de ctuaf sous We'l'.i a Chant de* cenous». b 1 Ballade 12 h. Lyon Marche italienne Rousseau* Doux sommeil G Marlel Le nouLrau setpneur du village Boleldieu E*pana lAlbeniz Eugène Onépuitte 'Tcnaïkov.'sky En vacances Rhené-Baton Danses norvégiennes Or'eg ̃ Passionnément Messager. '12 h. 50. Relais de Par' Informations du Radio Journal. 13 h. Suite du concert de Lyon. 13 h. 30 Tour Elffe Physionomie de Is Bourse Météo. 13 h 50. Musique enregtstrée. 14 h. 20 Tour Eiffel Cours. 14 h. 30. St-itlsn Radlo-Co'.onlnle Jeux d'enfants Blzetl Esquisses maritimes, harpe et orchstre MTlottei Scherzo iLa'.oi S-'ite pastorale ichabrter La petite chanson des hommes Clerguel. 16 h. 45. Tour Elflel Bourse. 16 h. Llle ̃ Mu?lerbrr>cnt. 22 h 30. Relui* de P* Dernière* Informations Météo. ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T 4S1 m. 7. 120 kw. 6 h. 50. Météo. 7 h., 7 h. 30, 8 h.. 8 h. 30. Presse.. 8 h. 40. Météo. 8 h. 50. Revues, par Alex Surchamp. + 9 heures. Lecture par Renée Bourgeon. ♦ 10 heures. J'avais un Camarade, de Paul Vialar. 10 to. 45 Limoges. ♦ 11 h. 35. Cours. 11 h. 45. Tourisme.. 12 h. Disques 12 h. 50. Informations, 13 h. Disques ♦ 13 h. 30. Bourse. 13 h. 45. Météo. ♦ 13 h. 50. Mélodies par Mlle Wlthe. 14 h. Espéranto, par Rousseau. 14 h. 20. Ohroniaue astronomique par Hamon. + 14 n. 30 La radio aux aveugles Lea Présents Fauré Berceuse Boellmanni Causerie de M. Maheut Cette mélodie Plniault Chez mol iFéllne L'Hôtel au clair de lune Jacque-Simonot La Longue Route ¡Parés 1 Barcarolle Cho- pin Ronde des lutin; iFr Llazt Cabaret des noctambules Pièces pour piano Mirny, Interprétées par l'auteur Mireille dans ses oeuvres. 16 h. Cauerie a Le raisin et le jus de raisin au Contres de Tunl* ». par Daude-Ban- cel. 16 h. 10. Causerie scientlfioue. r>ar Paul Oetova ̃ c Cru^ticte envahis- Méphiftos » Faust svmnhovie. MêphlsiB»r!loz. ♦ 16 h. 30 Chansons, par Mlle Mnud O'psy. 16 h. 46. Lecture lHt^r1re Extraits de Dai'id Couperfield de Dlcken», rar Mme Rlvain. 17 h Dli"es Œuvres de Théodore Botrel QrèHnds et Goél'ttes. Ln F»nchette Crv'le berceuse. La Pafmvolai* Le Mouchoir ronge nrotfl?es de ©•we» t,!on 18 h. ro'.e Ce qu'a vu le vent d'Ouest iD»bTJf>sv> Le Vent IBol'erï Mon ami Ie vent Delertreï Ar'et'e de Cl"iutine iSrrtub°rt\ Cantique A l'épouse Chausson Je vux Sérénade Strn"»*i. ♦ 18 h 30. Radl ^Tournai de France 19 h. 30. Météo, 19 h. M Disques c Contes s Ma Mdre t'Ot'e Riveli Jolis de fées Marinier Conte bleu et or iRoeirsenCh»m-lonl • 20 h. Le tourisme, par Geor?»s Gévllle. ♦ 20 h. 15. Poli- tique "Ttériei're. pur Jacnues Knyser. 20 h. 23 L*s hommes et les livres. noir PhlUppp Soupault. 20 h. 30 L'Appel du clocher, scène berrichonne ït un acte en vers de Jacques Martel. ♦ 21 h. Minique de chambre par l'Association des Anciens Élèves du Conservatoire Commentaires sur Morart par Rpvnaldo Hahn Sonate en la mnleur Mozart par Benvenutl Mélodies par Arnoult Enlèvement au Sérail AIr de Don Juin Le Ruban égaré, trio Mlle Joncplm. O'rlat et Barbero Variations sur un thème de Mozart iR Hahm. flûte et piano. par Gaston Blsnquart et l'auteur Deux pièces pour violoncelle R. Hahn. par Mas accompairné par l'auteur MM"dles par Louis Amoult Brummel L'Atr, accompagné par l'auteur Oufntette pour piano et cores iHahn. par Bfvenutl et le quatuor Calvet 22 h. 80. Information* des *tt-Unl» d'A-né-ique. ♦ 22 h. 45. R*di"Tournal de Prence Informations météo. TOUR EIFTEL 86 m. 15 kw- 20 h. 30. Par la Comédie-FrançaUe Le Chandelier Musset. POSTE NATIONAL RADIO-PARIS L650 m. 75 kw. 6 h. 45. Gymnastique. ♦ 7 h. Disques ♦ 7 h. 15. Heure Presse. 0 7 h. 45. Gymnastique. 8 h. Disques. 11 h. Musique variée. 12 b. Bretlgnléres. 1. Les prix de revient agricoles ». ♦ 12 h. 15. Heure ̃ Caste-noisette Tchalkowaky Valse des Brunes IL. Ganne Scherzo Moussorgsky Les Maîtres chanteurs Wagner Mélodies par Germaine Geniayre Cantate lOarlsslml; Mon amour fleurit Brahms Le plus doux chemin iPauré Roses en bracelets igaubert Lu Papillons iChau.*son> Rhapsodie Ph. Gaubert Napoü Charpentier. ♦ 12 h. 45 Chronique, par Fernand Divolre. ♦ 14 h. Chronlaue musicale. 14 h. 15. Rossllon L'économie politique dans la littérature ». ♦ 14 h. 30 Poste Colonial. ♦ 16 h Pierre Lièvre Corneille et son oeuvre ». 16 h 15. Philippe Marx La justice a travers les temps et les n»uple » ♦ 16 h. 30. Revue de la Presse humoristique.. 16 h. 40. Muxln"» Mirée. 17 h. Causerie sclenflflmie. par Albert Ranc. 4 17 h. 15. Courrier des llv-es. ♦ 17 h. 30. Dlsriue» ♦ 17 h. 45. Mélodies car Lucie Rauh. ♦ 18 h. Informations pour les Jeunp*. nar Mme Conudo. 18 h. 30. e Histoire du Théâtre lyrlnue en France » par Guy de Pourta'ès P-emi*re de TannhnUser, de Wafner. 19 h. 30. Politique Inté-ieure. 19 h. 40. Fernand Gregh Le Théâtre po'tique Pn Franr» deouls Beaumarchais. • 20 h. RpMtal de nioTio. nar Wtïsb'^1! von M's»n p»*liirt. Sini^'ridP. Oi?ue. Rigaudon K-T.!inn Clair de lune De^iiR'v I p~j'ti*0 Le .rrmnlei/r 'T>n-tk'°wicz>. ♦ 20 *i. 30. Pre* ♦ 90 h. 45 Her»e. Nice. 22 'h. 45 inforviat'oT» Hei"e. ♦ 93 h. Must"'̃• de danse.. 23 h. 30. Musique légère. BC n" » tIX-L AP A VETTE 278 m 6 25 kw. 20 h 15 Informations. 4 20 h. 30. Radlo-Parls. 20 h. 45. Nice. ♦ 22 h. 45. Radio-Paris. RADIO-NORMANDIE Fécamp 269 m. 5 I kw. 7 h. 10. Presse régionale. ♦ 7 h. 30. Journal parlé. ♦ 7 h. 50. Orchestre. 9 h Disques. 10 h. 30. Concert, populaire 11 h Chansonnettes. ♦! 12 h. Musique léKére. ♦ 12 h. 40. Journa. parlé. ♦ 13 h. Heure des auditeurs. 14 h. 30. Variété., 16 h. 45. Émission enfantine.. 17 h. 30 Disques ♦ 19 h. Concert des auditeurs. 4 19 h. 40. Journal parlé. 21 n. Concert. Vieilles, chansons. Danses d'autrefois. 23 h. Musique de danse. POSTE PARISIEN 312 m. 8. 80 kw 20 h 34. La minute policière. 20 h. 40 Simone fait la tournée des grands-ducs ». présentation Louis Merlin. ♦ 21 h. 10. Le portrait en cinq sec. par Georges QucsMau. + 21 h. 12. causerie. 21 h. 25. Marguerite Msreno Pauline Carton. Claude Dauphin, Balder serjius. Vallauris et Jean Nohain comparaîtront c En Correctionnelle ». Diamant-Berger. 4 22 h. Orchestre du Lido. retransmission. ♦ 22 h. 30. Disques. RADIO-TOULOUSE 328 80 tw 19 h 50 Ray Ventura et ses collégiens. Retransmission depuis la Pleyel. ♦ 21 h 46, La demi-heure de Paris ♦ 22 h. 15. Concert sur Trots de la Marine. de Scotto. 22 h. 40. Orchestre de danse. ♦ 22 h. 55. Informations. ♦ 23 h. Extraits de films 23 h. 16. Ordhestre de salon. 23 h. 40. Concert sur Les Gangsters du Château d'If, opérette de Scotto. ♦ 23 h. 55 Informations. 4 0 h. 5. Caveau A la Viennoise ♦ 0 h. 30. Bul'etln météorologique régional. Calen- drier du jour. Pète souhaiter. NATIONAL DroltwlcW m 150 kw. 10 h. 15. Service du Jour. 10 h. 4*. H. Maclean à l'orgue. + \Rrnnèdm total du foi* malad*\ CHATBUUM, 1 But de VatwcJtaa»». PAW BIERES & CHARBONS Ville Ouest. Havas, Angers, no 27813 J COMMERCES a fr. DEDIT Vins Uolsacni, prés gare. 8 kan. du Mans Bascule publique Salle de Bal et Ciné na fr. a débattre. DUPUY. 9 bis, rue du Bourg-d'Anguy. LE_ MANS. A ENLEVER CAUSE INTIME LACOMBE, 48, bd Sébastopol, PARIS. fais. gr. bénéf. vend part moitié 100 000 cpt. Klnguet, 38, r. Rochechouart, Pari». A vendre Maison Produit* de Hrptagne. Recette moy. fr. Pas de Halles. Voir s' place 81. rue Lévls, PARIS 17'. BUVET. avec gde licence, tr. b. placée.' B. log. Bail 9 a. Loy. Trav. forcé. J. f bén. p. an si a6r.. céd. avec Etude de M* LE COUSTUMER, notaire h Fougères. A VENDRE A LAVABLE D ALIMENTATION GENERALE bien t-cué, à Fougères. Pour tous renseignements et traiter, s'adresser au notaire. A7*CÎiC D~EI>lcerë-Buvette-Talac» VCUCn ROYAN, gros chiffre affaire Prix Intéressant. Café gde licence, loyer 600. Bonne aH. Charente-Infér. 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Chants du soir de la Cathédrale Saint-Paul. ♦ 17 h. 45. Musique de danse. 18 h. Nouvelles. 18 h. 20. Causerie c L'Exposition Combe. 19 h. 10. Musique de Fauré, par F. Mannhelmer, pianiste. 19 h. 30. Van Phllipps et ses deux orchestres. • 20 h. 15. Concert symphonique Concerto grosso en sol, pour cordes Concerto pour orgue en et bémol Concerto grosto en fa, nour double orchestre. 21 h. 6. Nouvel 21 h 25. Ode le iow de Sn*nfeCéctle. par John Drvden. 4 22 h. 45. Cabaret 6 23 h. 15. J. Payne et ton orchestre, 33 h. 30. Disques. passer un bon hiver, demandez forces et résistance à la Quintonine. Ce délicieux fortifiant aura vite raison de votre dépression physique et nerveuse. Cette lettre vous en donne la preuve "Mon teint pâle et mon manque d'appétit alarmasent ma famille écrit »le LEGAY, à Niherne Indre. vohe fortifiant a vaincu Je me suss remise à manger de bon aipitit et je me suis sentie plus forte. 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